Titafall, c'est aussi un gameplay
On l'a dit, les niveaux de Titanfall sont parsemés de PNJ contrôlés par l'IA, sauf qu'au lieu de vous donner des missions comme dans les jeux de rôle, ces derniers servent ici de chair à canon. Il n'y a pas d'autre mot quand on voit la qualité absolument désastreuse de leur intelligence artificielle. C'est bien simple, ces derniers sont totalement immobiles et aveugles. Heureusement d'ailleurs, car grâce à ça on peut distinguer les vrais joueurs, qui seront, eux, extrêmement mobiles, enchaînant les wall-runs, doubles sauts, poussées de jetpacks. Tout le gameplay repose sur la dichotomie entre des méchas, énormes et relativement lents, et des pilotes extrêmement mobiles. Force est de constater que les développeurs de Respawn Entertainment ont réussi leur pari tant l'équilibrage entre le combat pédestre et « mécha-nique » est une réussite.Ces exosquelettes pilotables sont invoqués toutes les 3 minutes environ, moins si vous enchaînez les frags, et permettent de reconfigurer le champ de bataille en un rien de temps. Le gameplay change en effet totalement une fois que le joueur est entré dans son titan, et si les pilotes squattent plus les airs, les titans sont collés sur le plancher des vaches à s'envoyer des roquettes, coups de canon plasma et autres joyeusetés. Les pilotes ne seront pas pour autant démunis face aux titans, puisqu'ils peuvent les escalader et les saboter rapidement, ce qui permet de rééquilibrer les duels pilotes/titans. Ces derniers pourront d'ailleurs être utilisés de plusieurs manières, puisque nos bons titans peuvent se mettre en mode autonome et vivre leur petite vie, ou alors en mode suivi et vous coller aux basques pour protéger vos arrières — très pratique pour le contrôle des points.