Un contenu rachitique
Au-delà de la campagne, c'est l'ensemble du contenu de Titanfall qui est extrêmement timide, puisque le jeu ne propose que quinze misérable maps jouables sur cinq modes de jeu, tous plus ultra-classiques les uns que les autres. Pour refaire le parallèle avec Unreal Tournament III, ce dernier possédait à sa sortie 40 maps (complétées par 16 autres à la sortie du premier gros patch). Cette politique d'amaigrir les jeux pour ensuite revendre le contenu en petits bouts par DLC est de plus en plus fatigante, surtout lorsque l'on parle de jeux à gros budget qui sont vendu plein tarif. Au niveau des modes de jeux, c'est donc les sempiternels matches à mort (« Attrition »), capture de drapeau, dernier Titan (« Last Titan Standing »), capture de point-clés et chasseur de pilotes (la partie s'arrête une fois le dernier joueur est éliminé) qui vous occuperont.Qu'on soit très clair tout de suite, Titanfall n’est pas la révolution que certains attendaient, notamment en termes de contenu. Les maps sont plutôt grandes et fourmillent de détails. Mais malgré la présence des bots qui font office de chair à canon, on se rend vite compte que les niveaux font très vides, la faute à un nombre de joueurs limité (6vs6). Pire, pour certains niveaux, le level-design n'est pas très bien pensé avec des grandes zones de bordel et des couloirs inutiles un peu partout. C'est dommage, car pour d'autres niveaux, c'est presque excellent, avec un front bien défini, de la verticalité, etc.