Les gâchettes
Les gâchettes de la Wolverine Tournament sont au nombre de huit. Quatre sont classiques et quatre autres gâchettes personnalisables ont été ajoutées. En fait, Razer reproduit ici ce qu'il a fait sur la Wildcat.Les gâchettes classiques reprennent grosso modo la forme et la disposition adoptée sur les manettes Xbox One – et comme c'est un modèle qui fait ses preuves, c'est une excellente chose. Notez que la course des touches LT et RT peut être raccourcie à l'aide de deux petits loquets situés au dos de la manette. C'est pratique sur un FPS, mais sur un jeu de course on laissera la course habituelle.
Notez que raccourcir la course d'une gâchette permet d'ajuster automatiquement sa sensibilité. Ce n'était pas le cas sur la Raiju qui permettait d'ajuster cette sensibilité indépendamment. Or à l'usage, le système adopté sur la Wolverine est plus simple et plus logique. Cela évite par exemple d'avoir une configuration aberrante avec des gâchettes qui ne répondent pas. Sur une Raiju mal réglée, vous pouviez presser la gâchette et avoir à l'écran un personnage qui ne tire pas – ce n'est pas possible sur la Wolverine.
A l'usage, on note que les gâchettes LT et RT ont un toucher sensiblement différent de la manette officielle, lorsqu'on utilise une course complète. En fait, lorsqu'on arrive en fin de course, il y a un peu de moins de résistance et l'impact est moins amorti quand on arrive en butée. Peut-être est-ce la contrepartie des interrupteurs de course ?
Quand la course est réduite avec le loquet approprié, les gâchettes LT et RT ont un comportement très intéressant. La course est effectivement minimale, et le retour est assez sec et rapide. A ce niveau, Razer fait très fort et propose un mécanisme qui ravira les amateurs de FPS.
Comme sur la Wildcat, les gâchettes LB et RT sont légèrement raccourcies pour aménager une place pour deux boutons supplémentaires, M1 et M2, auxquels on peut attribuer la fonction que l'on désire dans l'un des deux profils. Il faut prendre le coup de main, mais la disposition est assez logique.
Pour les gâchettes M3 et M4, Razer abandonne ici son système de palettes métalliques et amovibles, au profit de palettes fixes en plastiques. Si le système est fonctionnel, ces palettes font quand même un peu cheap quand on considère le positionnement tarifaire de la Tournament. De plus, ces palettes sont placées un peu trop bas et ne tombent pas naturellement sous les doigts. On a donc un peu mal à comprendre la régression opérée ici par Razer.
Le connecteur et le câble
La Wolverine Tournament ne dispose pas d'une connexion sans fil. Elle ne peut être utilisée que par le biais d'une connectique USB. Cela permet de s'affranchir d'une batterie ou de piles rechargeables, et évite ainsi d’alourdir une manette déjà bien imposante. En revanche, cela rend la manette totalement dépendante d'un câble.La Wolverine est livré avec un câble tressé de 3 mètres, désolidarisé de la manette. En fait, il s'agit exactement du même câble que celui qui était fourni avec la Raiju.
Ce câble se connecte via un port micro USB à la manette. Le connecteur étant situé dans un renfoncement un peu particulier, il ne sera pas évident de remplacer le câble si jamais vous l'égarez – à l'exception de ceux d'entre nous qui possèdent également une autre manette Razer récente, comme la Raiju.
La longueur du câble devrait convenir à la plupart des salons, mais certains joueurs le trouveront peut-être un peu juste. Il est tressé, donc théoriquement plus solide qu'un câble gainé, mais surtout beaucoup moins sujet aux nœuds.
Notez enfin que des petits capuchons sont fournis pour protéger le câble, lorsque vous ne l'utilisez pas.