Passons en revue les différents élements qui composent cette manette.
La seule fantaisie est la présence entre ces touches d'une ligne lumineuse qui s'illumine lorsque la manette est connectée à la console. Les effets et l'intensité pourront être réglé via le pilote.
Quand on a testé la Raiju et que l'on a ensuite entre les mains une Wolverine Tournament, on peut avoir une première impression défavorable. Contre toute attente, après avoir utilisé la manette Wolverine Tournament pendant près de deux mois, j'aurai plutôt tendance à souligner la fiabilité des sticks de la Wolverine.
En effet, sur deux exemplaires de Raiju, j'ai déjà rencontré quelques problèmes récurrents de retour en position neutre, ainsi qu'une perte de sensibilité au niveau du clic L3. Or, je n'ai jamais eu ce souci avec la Wolverine.
Ceci dit, ma préférence va quand même vers les sticks de la manette standard Xbox. En effet, les sticks de la manette officielle ont un design peaufiné, avec des chapeaux convexes qui présentent un relief particulier et qui accrochent mieux le pouce.
On remarque également que la hauteur des sticks est standard, pour ne pas bousculer les habitudes. Il est vrai que certains joueurs préfèrent des sticks surélevés, en particulier pour celui qui sert à la visée, à droite – mais ce n'est pas le cas ici.
Pour le reste, je n'ai pas noté de différences déterminantes, en termes de précision ou de réactivité. Je ne discuterai pas non plus le choix d'une disposition asymétrique ou symétrique, chacune ayant ses amateurs et ses détracteurs. On regrettera peut-être que Razer ne propose pas un système pour échanger la croix et le stick gauche, comme le proposait en son temps Madcatz sur la manette MLG Pro, pour la Xbox 360.
Enfin, on note que Razer n'a pas retenu un système de réglage de la résistance, comme il l'avait proposé sur la vieille Onza Tournament, du temps de la la Xbox 360. Une option potentiellement intéressante selon le jeu pratiqué, un stick sensible pouvant être plus adapté pour un FPS alors qu'un stick plus rigide peut offrir un meilleur contrôle sur un jeu de course.
Une remarque à nuancer, car à défaut d'une option mécanique, on peut éventuellement modifier la sensibilité des sticks en pressant une gâchette paramétrable. Bien sûr, il faut d'abord configurer tout cela via le driver. Nous y reviendrons plus loin.
Ainsi, comme sur une manette Playstation, la croix directionnelle est constituée d'un seul bloc, divisé à l'aide du châssis. Premier constat : quand vous appuyez sur une direction, le bord opposé se relève automatiquement. Deuxième constat : en appuyant sur deux directions, par exemple bas + droite, vous pouvez enregistrer assez facilement une diagonale.
A ce niveau, la croix de la Raiju manquait de précision au niveau des diagonales et donc de polyvalence. Celle de la Wolverine fait mieux, mais manque encore un peu de souplesse.
On peut supposer que l'idée est d'augmenter légèrement la résistance à la pression et de provoquer un clic d'activation tactile, en faisant reposer un interrupteur mécanique sur une membrane. Reste à savoir si la combinaison a un véritable intérêt, par rapport à des switchs strictement mécaniques ou membranaires.
Au toucher, on pourra au moins rassurer les gens sur les nuisances sonores. Les boutons d'action étant petits, et leur course d'activation réduite, les touches méca-tactiles de la Wolverine Tournament ne sont pas plus bruyantes que celles tactiles d'une manette Xbox ou celles mécaniques d'une Raiju.
A propos de taille, on remarque la Tournament fait le choix de boutons d'action un peu plus petits, quand d'autres modèles « pro » adoptaient plutôt des boutons plus grands. La disposition des touches étant identique, on note un espacement un peu plus important que sur une manette officielle Xbox. A l'usage, c'est un peu moins confortable, bien que cela ne nous ait pas gêné pour enregistrer des associations de boutons.
Les touches système et la barre lumineuse
Pour ces boutons, pas de surprise. En effet, les touches Xbox, affichage et menu sont placés aux endroits habituels, avec des tailles habituelles et un comportement standard.La seule fantaisie est la présence entre ces touches d'une ligne lumineuse qui s'illumine lorsque la manette est connectée à la console. Les effets et l'intensité pourront être réglé via le pilote.
Les sticks
En apparence, les sticks sont relativement proches de ceux de la manette officielle Xbox. La disposition et la taille sont similaires. Et dans les deux cas, les matériaux utilisés sont du plastique pour la tige et une gomme pour la tête. Aucun capuchon de protection n'est livré.Quand on a testé la Raiju et que l'on a ensuite entre les mains une Wolverine Tournament, on peut avoir une première impression défavorable. Contre toute attente, après avoir utilisé la manette Wolverine Tournament pendant près de deux mois, j'aurai plutôt tendance à souligner la fiabilité des sticks de la Wolverine.
En effet, sur deux exemplaires de Raiju, j'ai déjà rencontré quelques problèmes récurrents de retour en position neutre, ainsi qu'une perte de sensibilité au niveau du clic L3. Or, je n'ai jamais eu ce souci avec la Wolverine.
Ceci dit, ma préférence va quand même vers les sticks de la manette standard Xbox. En effet, les sticks de la manette officielle ont un design peaufiné, avec des chapeaux convexes qui présentent un relief particulier et qui accrochent mieux le pouce.
On remarque également que la hauteur des sticks est standard, pour ne pas bousculer les habitudes. Il est vrai que certains joueurs préfèrent des sticks surélevés, en particulier pour celui qui sert à la visée, à droite – mais ce n'est pas le cas ici.
Pour le reste, je n'ai pas noté de différences déterminantes, en termes de précision ou de réactivité. Je ne discuterai pas non plus le choix d'une disposition asymétrique ou symétrique, chacune ayant ses amateurs et ses détracteurs. On regrettera peut-être que Razer ne propose pas un système pour échanger la croix et le stick gauche, comme le proposait en son temps Madcatz sur la manette MLG Pro, pour la Xbox 360.
Enfin, on note que Razer n'a pas retenu un système de réglage de la résistance, comme il l'avait proposé sur la vieille Onza Tournament, du temps de la la Xbox 360. Une option potentiellement intéressante selon le jeu pratiqué, un stick sensible pouvant être plus adapté pour un FPS alors qu'un stick plus rigide peut offrir un meilleur contrôle sur un jeu de course.
Une remarque à nuancer, car à défaut d'une option mécanique, on peut éventuellement modifier la sensibilité des sticks en pressant une gâchette paramétrable. Bien sûr, il faut d'abord configurer tout cela via le driver. Nous y reviendrons plus loin.
La croix directionnelle
A première vue, la croix directionnelle de la Wolverine ressemble à celle de la Raiju. La ressemblance n'est que visuelle, puisque sur le plan technique on a affaire à deux systèmes tout à fait différents. En fait, Razer semble ici abandonner le système des 4 touches indépendantes et reprend le modèle employé par Sony pour ses dualshocks.Ainsi, comme sur une manette Playstation, la croix directionnelle est constituée d'un seul bloc, divisé à l'aide du châssis. Premier constat : quand vous appuyez sur une direction, le bord opposé se relève automatiquement. Deuxième constat : en appuyant sur deux directions, par exemple bas + droite, vous pouvez enregistrer assez facilement une diagonale.
A ce niveau, la croix de la Raiju manquait de précision au niveau des diagonales et donc de polyvalence. Celle de la Wolverine fait mieux, mais manque encore un peu de souplesse.
Les boutons d'action
Selon le constructeur, les boutons ABXY combinent, je cite : « la surface douce du dôme membranaire en caoutchouc avec le clic tactile précis des switchs mécaniques ». Pour comprendre de quoi il retourne, il faut se tourner vers le clavier Ornata que nous avons testé en 2017 sur ZeDen. Ce modèle conçu par Razer embarque un système de touches assez particulier et probablement très proche de celui employé sur la manette Wolverine Tournament.On peut supposer que l'idée est d'augmenter légèrement la résistance à la pression et de provoquer un clic d'activation tactile, en faisant reposer un interrupteur mécanique sur une membrane. Reste à savoir si la combinaison a un véritable intérêt, par rapport à des switchs strictement mécaniques ou membranaires.
Au toucher, on pourra au moins rassurer les gens sur les nuisances sonores. Les boutons d'action étant petits, et leur course d'activation réduite, les touches méca-tactiles de la Wolverine Tournament ne sont pas plus bruyantes que celles tactiles d'une manette Xbox ou celles mécaniques d'une Raiju.
A propos de taille, on remarque la Tournament fait le choix de boutons d'action un peu plus petits, quand d'autres modèles « pro » adoptaient plutôt des boutons plus grands. La disposition des touches étant identique, on note un espacement un peu plus important que sur une manette officielle Xbox. A l'usage, c'est un peu moins confortable, bien que cela ne nous ait pas gêné pour enregistrer des associations de boutons.