La configuration de test

• Processeur : AMD Ryzen 5 5600X
• Refroidissement CPU : AIO Phanteks Glacier One 240MP
• Carte mère : MSI B550 Gaming Plus
• Carte graphique : Nvidia RTX 3070 Founders Edition
• Ram : Klevv Bolt 3200 Mhz C16
• SSD NVMe : PNY CS3030 500 go
• SSD SATA : PNY CS900 1 to
• Boitier : Silverstone Fara R1 Pro
• Alimentation : Be quiet! Pure Power 11 FM 850W

Installation

La mise en place d'un NVMe à l’intérieur de la tour est simple, à la condition d'avoir un emplacement M.2 PCI-E disponible. Pour notre carte mère MSI, ce n'est qu'une simple formalité, car elle en possède 2. Et un de ces derniers est compatible PCI-E Gen 4, ce qui garantit que le Seagate Firecuda 530 pourra donner 100 % de ses capacités, car il n'y aura pas de goulot d'étranglement en termes de bande passante. Cerise sur le gâteau, le fabricant de notre plateau a eu la bonne idée d'y intégrer un dissipateur thermique à visser par-dessus le port.


Une fois le disque connecté, et le PC allumé, ce dernier est instantanément reconnu, et on peut pleinement profiter de ces 1,81 To de stockage après le formatage de ce dernier.

Test

Ne disposant pas d'autres SSD PCI-E Gen 4 à l'instant présent, nous allons donc le comparer à un modèle en Gen 3 x4 haut de gamme, à savoir le CS3030 de PNY, mais aussi au CS900, toujours de PNY, mais pour sa part en SATA, cette fois-ci. Ainsi, nous pourrons contrôler que les spécifications sont bien respectées, mais également afin que chacun se fasse son idée de l'intérêt de passer de ces technologies à l'une des plus récentes.

Les tests seront effectués par l'intermédiaire de CrystalDiskMark dans sa version 8.0.1. Cet outil nous permettra, entre autres choses, de mesurer les vitesses de lecture / écriture dans divers modes, de visualiser les temps d'accès ainsi que d'autres mesures plus ou moins pertinentes pour un simple utilisateur.

CrystalDiskMark

Avec cet outil, nous allons pouvoir visualiser les performances du SSD. Ces mesures sont celles relevées en lecture / écriture, avec plusieurs modes, comme séquentielle et aléatoire sur des fichiers de 1 Go, et avec le profile « Pic De Performance », on se retrouve, au final, avec toutes les mesures intéressantes, comme le temps d'accès, et les mesures des IOPS (Input/Output operations Per Second), une unité utilisée dans les tests de performance des supports de stockage.

Après avoir lancé 5 passes d'armes, voici les résultats :


A la vue de ses valeurs, nous sommes en adéquation avec la fiche constructeur du produit, la promesse 7go de transfert est bel et bien tenue avec 7,341 go en lecture et 7,041 en écriture ; loin de ces rivaux du jour, à savoir le CS3030 et le CS900. Ces derniers sont à respectivement à 2,91 go et 562 mo en lecture et 2,847go et 518 mo en écriture. Même si son petit frère en PCI-E Gen 3 fait bonne figure, il se fait littéralement manger. Que dire du CS 900, qui rappelons-le est un SATA 2,5 pouces ? Il est très loin. Pour du montage vidéo, du déplacement régulier de fichiers volumineux ou même l'installation de programmes lourds, le Firecuda est clairement une option intéressante.

Enfin, un petit mot au sujet des températures. Avec le dissipateur de notre carte-mère, nous n'avons pas dépassé les 54 degrés. En revanche, sans ce dernier, nous grimpons à 63. C'est chaud certes, mais nous sommes loin des 85 degrés qui déclencheraient une forte chute des performances. Cependant, vu le tarif d'entrée, Seagate aurait dû proposer le dissipateur directement avec et ne pas faire une version avec et une sans, espacée de 50 euros chacune à l'heure où nous écrivons ces lignes. Cela n'est pas pénalisant, et rappelons qu'il s'agit d'un équipement supplémentaire trouvable aisément sur internet moyennant une poignée d'euros, ne vous privez pas.

Assez bavardé, il est temps de conclure !