Installation

L'utilisation ici visée est à la fois le public Playstation, mais également les joueurs sur ordinateurs. Il nous parait donc normal d'installer le SSD sur les 2 plateformes. Commençons par la machine de Sony. Nous sommes donc sur la version avec lecteur Blu-Ray, connectée à internet et avec le stockage fourni déjà partiellement rempli de données.


Concrètement, il s'agit simplement d'enlever la façade droite, c'est-à-dire celle où se trouver le lecteur CD. Une fois ceci fait, nous apercevons le capot en métal tenu par une vis. Cette dernière enlevée, nous pouvons accéder au port M2 de la console, avec en son bord la vis de maintien SSD et une petite bague pour positionner le tout dans le trou correspondant au bon format du périphérique. Nous remarquerons que Sony laisse la place pour un dissipateur, ce qui est d'ailleurs recommandé par le japonais. Seagate propose d'ailleurs à la vente une version avec SSD spécialement conçu pour Playstation. Cette feature n'est pas disponible sur notre exemplaire de test, mais ce n'est pas dérangeant, car nous serons en principe loin de la limite de 85 degrés annoncée sur le site du fabricant. Il n'y a plus qu'à refermer et allumer la machine.


A l'allumage, le Firecuda est immédiatement reconnu. Après un rapide formatage de quelques secondes, nous pouvons constater qu'un rapide test de vitesse a été effectué et que le capacité totale annoncée à stock de 2 to est ici respectée.

Test

Pour mesurer l'efficacité du disque, nous allons transférer dans un premier temps de la mémoire stock au Firecuda 530 « Astrobot », le jeu tutoriel de la PS5, d'un poids total de 11 Go. Puis, nous ferons le chemin inverse. Enfin, nous déplacerons l'ensemble des données de 272 go de l'un à l'autre, afin de mesurer les temps d'écritures. Pour la lecture, autant le dire tout de suite, nous n'avons pas noté d'écarts notables à l'ouverture des jeux. Le SSD fourni par Sony étant déjà excellent à ce niveau, c'est donc un bon point, car nous ne dégradons pas notre expérience de jeu fluide de base et ne perdons donc pas en qualité en utilisant le nouveau périphérique. Voici donc un tableau des différents temps de copies.


Les débits en écriture du stockage fourni par le japonais sont très à la traine par rapport à notre exemplaire de test. Cela peut s'expliquer par le fait que préserver sa durée de vie, Playstation semblerait volontairement brider les débits d'écriture et ainsi éviter la chauffe et prolonger son cycle de vie afin d'éviter de trop nombreux retours SAV. Tout cela est d'autant plus flagrant lors de transferts volumineux, car les débits semblent s'être totalement effondrés. 21 minutes et 57 secondes sont ici nécessaire au stockage de base pour déplacer ces 272 go. En revanche, nulle bride pour le Seagate qui s'en sort haut la main, et réaliser ce mouvement en 3 minutes et 42 secondes, bien loin du premier cité. Concrètement, si vous achetez ce SSD pour jouer sur console, vous avez tout à gagner et verrez un changement très significatif lors des installations de jeux, des mises à jour ou des copies.

Allons maintenant voir ce que cela donne sur PC !