Le pavé tactile et les autres touches Playstation
A ce niveau, pas de surprise. Le pavé tactile est présenté dans des dimensions proches de celui de la dualshock et son comportement est le même. Il est sensible au toucher et il est cliquable.On retrouve également les boutons « Playstation » ainsi que « Share » et « Options », aux emplacements habituels. Les deux derniers n'ont pas tout à fait la même forme, le feeling est légèrement différent, mais on s'y retrouve totalement.
Le panneau de commande rapide
Hérité de la Wildcat, c'est le centre de contrôle de différentes fonctions. En premier lieu, il permet de régler le niveau audio de la prise casque et éventuellement de couper le microphone.Bien sûr, cela ne marche qu'avec un casque branché à la prise jack de la manette. Cependant, c'est plutôt une chouette fonction, même si votre casque dispose de ce qu'il faut – parce que cela tombe directement sous les doigts et qu'il n'y a pas besoin de chercher. La touche « mute dispose » d'un voyant lumineux, témoin de son activation.
La deuxième fonction, et non la moindre, c'est de naviguer entre les profils et d'attribuer des fonctions aux 4 touches personnalisables. Nous y reviendrons un peu plus bas. L'activation des profils est signalée par l'un des deux témoins verts sur la face avant.
Les gâchettes
Les gâchettes de la Raiju sont au nombre de huit. Quatre sont classiques et quatre autres gâchettes personnalisables ont été ajoutées. En fait, Razer reproduit ici ce qu'il a fait sur la Wildcat.Les gâchettes classiques reprennent grosso modo la forme et la disposition adoptée sur les manettes Xbox One – et comme c'est un modèle qui fait ses preuves, c'est une excellente chose. Notez que la course des touches L2 et R2 peut être raccourcie à l'aide de deux petits loquets situés au dos de la manette. C'est pratique sur un FPS, mais sur un jeu de course on laissera la course habituelle.
Comme sur la Wildcat, les gâchettes L1 et R1 sont légèrement raccourcies pour aménager une place pour deux boutons supplémentaires, M1 et M2, auxquels on peut attribuer la fonction que l'on désire dans l'un des deux profils.
Au dos de la manette, on trouve deux palettes supplémentaires, que l'on peut également configurer à volonté. Ces deux palettes M3 et M4 tombent parfaitement sous les majeurs, et sont clairement plus accessibles que M1 et M3. Au besoin, on peut retirer M3 et M4 en s'aidant du petit tournevis fourni. Une opération sans difficulté, pour ceux que ces palettes dérangeraient.
Le connecteur et le câble
La Raiju ne dispose pas d'une connexion sans fil, elle ne peut être utilisée que par le biais d'une connectique USB. Cela permet de s'affranchir d'une batterie ou de piles rechargeables, et évite ainsi d’alourdir une manette déjà bien imposante.En revanche, cela rend la manette totalement dépendante d'un câble. Et accessoirement, cela empêche d'allumer sa console à distance en appuyant sur la touche « Playstation » – cette fonctionnalité étant réservée aux pads connectés en bluetooth.
La Raiju est livré avec un câble tressé de 3 mètres, désolidarisé de la manette. Ce câble se connecte via un port microUSB à la manette. Le connecteur étant situé dans un renfoncement un peu particulier, il ne sera pas évident de remplacer le câble si jamais vous l'égarez.
La longueur du câble devrait convenir à la plupart des salons, mais certains joueurs le trouveront peut-être un peu juste. Il est tressé, donc théoriquement plus solide qu'un câble gainé, mais surtout beaucoup moins sujet aux nœuds.
Notez enfin que des petits capuchons sont fournis pour protéger le câble, lorsque vous ne l'utilisez pas.