Voici les résultats de nos mesures.
En ce qui concerne le 3,3V, la NZXT 1200 est juste parfaite. La variation durant les tests est simplement nulle, et on est 0,004 V de l'objectif. Pour le 12 V, la tension la plus utilisée rappelons-le, la situation est un peu différente. Ici, on a un peu de variation, avec 0,46 %.
Coté be quiet !, la justesse est un peu en retrait par à la NZXT, on est à 0,063 V du 12 V et 0,007 V de la norme, pour le 3,3. Mais ce n'est pas vraiment important, parce que la régulation, elle, approche la perfection. En pourcentage, à 2 chiffres après la virgule, on est à 0 % pour les 2 tensions !
La Prime TX, de son côté, fait jeu égal à la be quiet! , avec un double 0,00 % de variation sur les tensions étudiées. La stabilité est donc exemplaire, meilleure que ce que le MLR embarqué par le constructeur promettait à ce niveau, qui était pour rappel inférieur à 0.5%. Côté justesse, sur le 12V, on est un iota en retrait de la BQ, mais cela se joue vraiment à peu, car on parle de 0,007 V seulement de plus que le modèle allemand. Sur le 3,3, en revanche, très léger avantage pour Seasonic.
On rappellera d'ailleurs au passage que la norme ATX autorise des variations de 5% – on en est loin, ici. Le circuit de régulation signé be quiet fait des merveilles.
Il y a plusieurs enseignements à tirer de ces chiffres. D'une part, même complètement éteint, la consommation à la prise n'est pas nulle, puisqu'on mesure pratiquement 2,5 W, et ce pour les 3 blocs ATX 3.0 de ce comparatif. En pleine charge, la Prime TX obtient, avec 636 W, la plus faible des 3 valeurs mesurées. C’était bien évidemment attendu au vu de sa certification, et on est là encore quasi au pic de rendement, qui culmine, rappelons-le, à au moins 94 %.
Ces résultats sont également l’occasion de rappeler que dans tous les cas, afin de profiter du meilleur rendement possible qui se situe environ entre 50 % et 70 % de charge de l’alimentation, il vaut mieux surdimensionner son bloc ATX. Pour notre configuration, les 650 W maximum consommés en charge sont ainsi pile dans le pic de la courbe de rendement de la Nzxt, puisqu’on est à quasi à la moitié des 1200 W. Pour la be quiet!, on approche des 65 % et là encore, on est dans la bonne partie de la la courbe de rendement.
Cependant, en idle, ce n’est pas pareil ! On est aux alentours des 10 % de charge sur la NZXT et la be quiet!, là où ni la norme 80+ Gold, ni la Platinum, ne spécifient rien – elle commence en à 20 % de charge. Autant dire qu’ici, le rendement effectif n’est pas terrible, mais c’est la même chose pour toutes les alimentations habituelles. On considère en effet que, dans ce cas-là, le rendement est sous les 80 %, voire proche de 70 %, comme c’était le cas des alimentations avant l’arrivée de la norme 80+.
Seules les 80+ Titanium, comme la Prime TX, peuvent prétendre faire mieux sur le sujet, leur rendement était normalisé dès 10 % de charge, à 90 %. Mais avec un tout petit moins de 100 W, on est à peine aux 10 % de charge, donc on sera avec une efficacité moindre, qui sera sans nul doute supérieure à ce que les autres blocs avec une certification moins élevée peuvent proposer.
Le bruit des alimentations est de nos jours très maîtrisé, la plupart possèdent une électronique qui contrôle la vitesse de rotation du ventilateur suivant la charge et la chaleur dégagée par l’alimentation en temps réel. Cela permet de minimiser le bruit au repos lorsque l’ordinateur ne fonctionne pas à pleine charge. La Straight Power 12 n'est pas la plus silencieuse en idle, on mesure en effet quelques dB supplémentaires par rapport au modèle NZXT. Mais celui-ci dispose de la fonction « Zero RPM » intégrée, qui fait que le ventilateur ne tourne pas si la charge est inférieure à 40 %, ce qui n'est pas le cas sur la SP 12. A 5 cm de distance, comme le précise notre protocole, la différence est mesurable au sonomètre. A 50 cm, boitier fermé, la différence ne s'entend pas, et c'est là le plus important. Une fois qu'on passe en burn, la photo s'inverse, et le modèle signé be quiet porte alors bien son nom, avec plus de 4 dB d'écart !
Mais la Seasonic fait mieux ! Niveau bruit, à l'usage, il n'y a rien à redire, l'alimentation Seasonic est silencieuse. En effet, c'est logique, le ventilateur ne s'est pas déclenché pendant la durée de nos tests ! La seule élévation de bruit mesurée est donc liée au reste de la configuration.
Pour finir, et aller plus loin sur le fonctionnement des alimentations, nous vous recommandons la lecture de notre dossier consacré au fonctionnement des blocs ATX.
Il est l’heure de la conclusion.
Stabilité
Dans ce graphique, on consigne la moyenne obtenue en termes de valeur absolue, ce qui permet d'avoir un ordre d'idée de la justesse de l'alimentation, et la variation, elle, exprimée en pour cent, qui exprime la stabilité.En ce qui concerne le 3,3V, la NZXT 1200 est juste parfaite. La variation durant les tests est simplement nulle, et on est 0,004 V de l'objectif. Pour le 12 V, la tension la plus utilisée rappelons-le, la situation est un peu différente. Ici, on a un peu de variation, avec 0,46 %.
Coté be quiet !, la justesse est un peu en retrait par à la NZXT, on est à 0,063 V du 12 V et 0,007 V de la norme, pour le 3,3. Mais ce n'est pas vraiment important, parce que la régulation, elle, approche la perfection. En pourcentage, à 2 chiffres après la virgule, on est à 0 % pour les 2 tensions !
La Prime TX, de son côté, fait jeu égal à la be quiet! , avec un double 0,00 % de variation sur les tensions étudiées. La stabilité est donc exemplaire, meilleure que ce que le MLR embarqué par le constructeur promettait à ce niveau, qui était pour rappel inférieur à 0.5%. Côté justesse, sur le 12V, on est un iota en retrait de la BQ, mais cela se joue vraiment à peu, car on parle de 0,007 V seulement de plus que le modèle allemand. Sur le 3,3, en revanche, très léger avantage pour Seasonic.
On rappellera d'ailleurs au passage que la norme ATX autorise des variations de 5% – on en est loin, ici. Le circuit de régulation signé be quiet fait des merveilles.
Consommation
Tous les chiffres de ce tableau sont en W :Il y a plusieurs enseignements à tirer de ces chiffres. D'une part, même complètement éteint, la consommation à la prise n'est pas nulle, puisqu'on mesure pratiquement 2,5 W, et ce pour les 3 blocs ATX 3.0 de ce comparatif. En pleine charge, la Prime TX obtient, avec 636 W, la plus faible des 3 valeurs mesurées. C’était bien évidemment attendu au vu de sa certification, et on est là encore quasi au pic de rendement, qui culmine, rappelons-le, à au moins 94 %.
Ces résultats sont également l’occasion de rappeler que dans tous les cas, afin de profiter du meilleur rendement possible qui se situe environ entre 50 % et 70 % de charge de l’alimentation, il vaut mieux surdimensionner son bloc ATX. Pour notre configuration, les 650 W maximum consommés en charge sont ainsi pile dans le pic de la courbe de rendement de la Nzxt, puisqu’on est à quasi à la moitié des 1200 W. Pour la be quiet!, on approche des 65 % et là encore, on est dans la bonne partie de la la courbe de rendement.
Cependant, en idle, ce n’est pas pareil ! On est aux alentours des 10 % de charge sur la NZXT et la be quiet!, là où ni la norme 80+ Gold, ni la Platinum, ne spécifient rien – elle commence en à 20 % de charge. Autant dire qu’ici, le rendement effectif n’est pas terrible, mais c’est la même chose pour toutes les alimentations habituelles. On considère en effet que, dans ce cas-là, le rendement est sous les 80 %, voire proche de 70 %, comme c’était le cas des alimentations avant l’arrivée de la norme 80+.
Seules les 80+ Titanium, comme la Prime TX, peuvent prétendre faire mieux sur le sujet, leur rendement était normalisé dès 10 % de charge, à 90 %. Mais avec un tout petit moins de 100 W, on est à peine aux 10 % de charge, donc on sera avec une efficacité moindre, qui sera sans nul doute supérieure à ce que les autres blocs avec une certification moins élevée peuvent proposer.
Bruit
Tous les chiffres de ce graphique sont en dB :Le bruit des alimentations est de nos jours très maîtrisé, la plupart possèdent une électronique qui contrôle la vitesse de rotation du ventilateur suivant la charge et la chaleur dégagée par l’alimentation en temps réel. Cela permet de minimiser le bruit au repos lorsque l’ordinateur ne fonctionne pas à pleine charge. La Straight Power 12 n'est pas la plus silencieuse en idle, on mesure en effet quelques dB supplémentaires par rapport au modèle NZXT. Mais celui-ci dispose de la fonction « Zero RPM » intégrée, qui fait que le ventilateur ne tourne pas si la charge est inférieure à 40 %, ce qui n'est pas le cas sur la SP 12. A 5 cm de distance, comme le précise notre protocole, la différence est mesurable au sonomètre. A 50 cm, boitier fermé, la différence ne s'entend pas, et c'est là le plus important. Une fois qu'on passe en burn, la photo s'inverse, et le modèle signé be quiet porte alors bien son nom, avec plus de 4 dB d'écart !
Mais la Seasonic fait mieux ! Niveau bruit, à l'usage, il n'y a rien à redire, l'alimentation Seasonic est silencieuse. En effet, c'est logique, le ventilateur ne s'est pas déclenché pendant la durée de nos tests ! La seule élévation de bruit mesurée est donc liée au reste de la configuration.
Pour finir, et aller plus loin sur le fonctionnement des alimentations, nous vous recommandons la lecture de notre dossier consacré au fonctionnement des blocs ATX.
Il est l’heure de la conclusion.