Ne tournons pas autour du pot. Après plusieurs jours de télétravail et pas mal de longues de sessions à le maltraiter, nous sommes en mesure de nous prononcer. Autant vous le dire tout de suite, à l'usage le ROCCAT Vulcan II Max a su nous conquérir.

L'ergonomie

Elle est vraiment excellente ! Les doigts trouvent immédiatement les bonnes touches et le tout est agréable à l'usage. Après un court temps d'adaptation le temps de se faire aux keycaps et aux interrupteurs, impossible de faire des fautes de frappe. Avec la fonction Smart Key les raccourcis sont plus simples à trouver et à retenir. Le réhausseur est appréciable et remplit pleinement sa fonction. Enfin, pour conclure sur ce point, le repose-poignets est clairement une plus-value. Grâce à ce dernier, la main est correctement positionnée et la fatigue tarde à se faire ressentir. De plus, il est très confortable et le revêtement agréable lors des contacts. Nous ne sommes pas obligés de casser le poignet pour remonter la main. Nous ne créons pas de fatigue articulaire inutile. Une fois installé, vous ne le retirerez plus.

Le rétro-éclairage

Considéré il y a quelques années par beaucoup comme un gadget dispensable sur les claviers, cette fonction est devenue essentielle, car elle permet de continuer à utiliser son clavier dans l'obscurité sans devoir se concentrer pour trouver la bonne touche, ou tout simplement pour donner une identité à votre bureau. Ici, nous sommes sur une lumière diffusée équitablement et très bien mise en valeur par les key caps courts qui permettent aux halos de bien rayonner autour. Niveau puissance, il y a de quoi se décoller la rétine pour les plus « bling bling » d'entre vous. Cela a eu son effet sur mes invités dès qu'ils l'ont vu, et vous ne compterez plus les moments passés à fixer le clavier et profiter de ce déferlement harmonieux de couleurs. De plus, le repose-poignet translucide permet de garantir une diffusion homogène et jusqu'au bout de ce dernier. Enfin, et comme abordé sur la page précédente, le logiciel permettant de gérer les couleurs et modes est d'une simplicité enfantine. A défaut, cela reste réglable via des raccourcis claviers. A noter que vous n'aurez aucune excuse pour ne pas profiter de votre éclairage, car tous les combos de touches pour régler ce dernier sont dans le manuel utilisateur. Un bonheur.

Les interrupteurs

Il n'y a pas à dire, le confort que procure un clavier optique brun est largement appréciable. La frappe est plus précise, et surtout nettement moins bruyante. Le point d'activation est plus bas que sur des rouges, notamment afin de favoriser la précision au détriment de la réactivité, même si elle reste très bonne en jeu. Cela permet notamment une utilisation hybride car la légère résistance permet d'éviter les erreurs de frappes en multimédia ou travail. La souplesse est donc de mise et Roccat le propose donc en switch brown et red afin que chacun y trouve son compte.

Au niveau du bruit, comme vous pouvez l'apercevoir plus en bas, notre Vulcan est plus bruyant que son petit frère, mais cela s'explique notamment par le format. En effet, le Mini ayant une surface plus réduite, les frappes résonnent moins sur le châssis ; alors que sur le Max la capacité de résonnance est plus importante. Vous l'aurez compris, ici dans notre cas nous sommes sur un clavier de qualité offrant de très belles performances et une bonne longévité de par ses Titan II annoncés pour 100 millions de frappes.

Les touches

Plutôt confortables et très peu creusées, pour favoriser une navigation des doigts, nous ne pouvons que saluer la qualité et l'esthétisme de ces dernières. Elles sont courtes afin de mettre en valeur les switchs, en plastique lisse agréable au toucher, avec une découpe des caractères fine et précise. Nous sommes donc sur du durable. Enfin, d'un point de vu esthétique, l'effet est garanti et donne tout de suite une note cossue à votre bureau et en fait un élément distinctif de la gamme « Vulcan ».

Les fonctionnalités

L'essentiel est là, les touches multimédias telles que la gestion du volume ou de la lecture sont présentes. La molette est de qualité, crantée et précise. Il est donc dommage de n'en permettre l'utilisation que pour l'audio. Nous aurions apprécié par exemple réglé l'intensité de l'éclairage avec cette dernière comme sur le Vulcan 120, ou pouvoir s'en servir en montage vidéo. Enfin, nous sommes ici sur un plein format. Il aurait donc été tout à fait envisageable d'implémenter des touches macros dédiées pour offrir encore plus de possibilités à chacun. En tout cas l'essentiel est là, mais nous sentons que Roccat peut encore aller plus loin.

Maintenant que nous avons passé en revue la bête et abordé les points importants, il est temps de passer au tant attendu verdict !