Généralités
Avec ses dimensions de 463 x 236 x 33 mm, le Roccat Vulcan II Max fait partie des claviers de grande taille. Mais pour un clavier plein format avec un pavé numérique, ce n'est pas gênant. Pour ceux qui veulent du petit format, Roccat propose des versions TKL et une 65% de ce modèle. Sur le plan du design, le produit est conçu autour d'un châssis fin en plastique, surmonté d'une plaque en aluminium brossé gris anthracite du plus bel effet. Les touches sont fines et concaves pour la grande majorité en dehors des touches dans l'alignement de la barre d'espace qui elles, sont convexes. La plaque en aluminium est entourée par la coque inférieure en plastique. Sur les côtés et sur la partie haute du clavier, c'est donc un fin liseré noir brillant qui réhausse le métal.Entre ces keycaps fines et le châssis peu épais, les switches sont extrêmement apparents, ils semblent flotter au-dessus du clavier. L'éclairage de ces touches devrait être bien éclatant, comme à chaque fois sur la gamme Vulcan.
En dessous du clavier, nous avons deux tampons antidérapants en caoutchouc. Celui du bas occupe toute la longueur et assurera une très bonne stabilité. Sur la partie haute, il y a des patins relevables pour incliner le clavier. Entre les deux rehausseurs, eux-mêmes équipés de ces revêtements forts utiles, nous constatons une autre bande. Ces pieds ne surélèvent le clavier que de 12 mm, mais le clavier se retrouve suffisamment incliné. Le confort, ainsi qu'un appui solide, devraient être de la partie.
Le câble
Un point noir désormais, il s'agit du câble. Le clavier n'étant pas conçu pour être mobile, il n'est donc pas choquant que le fil de ce dernier ne soit pas amovible. Il est tressé et d'une longueur d'un mètre 80, ce qui est largement suffisant. En revanche, il n'y a pas d'USB « passthrought » et nous nous retrouvons donc avec une épaisse gaine qui se divise en deux fiches USB-A, comme déjà vu sur d'autres claviers comme le Skeltr à son époque. Vous l'aurez compris, deux ports seront donc utilisés sur notre carte-mère. Cela est du aux technologies embarquées et à l'éclairage gourmands. Nous nous en accommoderons car n'oublions pas qu'un environnement informatique se doit d'être équilibré, et que si vous visez des claviers haut de gamme, il y a peu de chance en principe que votre carte-mère soit de l'entrée de gamme avec peu de ports. Enfin, pour rester dans la connectique, le Vulcan II Max ne semble pas pourvu d'USB femelle pour y connecter ou recharger un autre périphérique.Le repose-poignet
Pour poursuivre sur une note plus positive, intéressons-nous au repose-poignet. Ce dernier est une réussite et s'intègre parfaitement à notre clavier sans devoir forcer, notamment grâce à son système de dents très bien usiné. Idem pour le retirer, c'est un jeu d'enfant. Nous reconnaissons bien là le savoir-faire de Roccat. Il est souple, doux, épais, mou, et très agréable au toucher. La confort à l'utilisation risque donc d'être de la partie, et s'en passer serait dommage. Surtout qu'il est translucide, et nous vous expliquerons plus tard pourquoi.Les touches multimédias
Au-dessus du pavé numérique du Vulcan II Max, Roccat a disposé des touches multimédias. Il y a une molette avec des inscriptions « + » et « - », un bouton avec un logo précédent, un autre avec un logo « play/pause » et un troisième avec un logo suivant. Ces trois boutons sont en plastique noir rigide. Nous verrons au chapitre « A l'usage » quelles sont les fonctions associées à ces boutons et aussi comment ils s'intègrent à notre clavier.Assez parlé, branchons la bête !