Cette carte dispose bien évidemment d'un driver pour en piloter, on va le voir, les nombreux réglages. Pesant un peu plus d'une centaine de Mo dans sa version 3.4.94.0, il s'agit en fait du pilote unifié Creative permettant de gérer ses gammes de cartes son et de DAC, comme le X3 testé précédemment dans nos colonnes.
Une fois installée, on le lance et on voit apparaitre l'interface très élégante, et architecturée de manière assez classique : un menu à gauche – avec 10 items différents – en bas, une barre de statut affichée en permanence, et bien évidemment, la plus grande zone, qui va afficher les options relatives au choix dans le menu.
La barre de statut ne se contente pas seulement d'afficher les informations, mais aussi d'en modifier certaines. On a ainsi un accès direct au volume audio et à celui du micro, et on peut passer du casque aux enceintes en un clic, quand on a les 2 branchés sur les jacks. Le profil SBX est, à cet endroit quant à lui, juste une information en lecture seule.
Passons en revue maintenant les principales options offertes.
Pour faciliter le travail, une vingtaine de profils sont disponibles. Suivant celui qu'on sélectionne, il va donner (ou non) des valeurs aux différentes jauges. « Jeux » par exemple, met 67 de surround et 30 de Crystalizer, tandis que le mode « Nuit », lui, met 55 de Crystalizer, 30 de Dialog+ et passe le Smart Volume à Nuit. Ces profils se révèlent également être différents suivant qu'on soit en mode casque ou en mode enceintes. Et on peut, bien évidemment, modifier manuellement cela.
Des préréglages sont là encore disponibles, notamment suivant les types de musiques (Jazz, hip-hop,rock, etc) mais pas seulement. On a des presets pensés pour les jeux, avec les principaux genres représentés (FPS, courses, etc) mais aussi avec carrément des noms de titres connus : LoL, CS:GO et quelques autres.
Dernier point, qui a son importance : le profil SBX et l'équaliseur sont complètement indépendants l'un de l'autre. Par exemple, choisir dans SBX le profil Fortnite ne va pas automatiquement choisir la preset EQ du même jeu.
On peut également lancer des tests via le bouton adéquat. Si on le souhaite, on peut passer en Direct Mode. Dans ce cas, le signal est envoyé aux enceintes, ou au casque, sans presque aucun traitement : SBX, equaliseur et autre sont alors désactivés. Ne reste qu'un filtre, à choisir parmi 4 et qui joue sur la façon dont la conversion audio a lieu.
Et pour finir, sur cet écran, il est possible de choisir la qualité audio. De base, elle est en 24 bits 48 kHz, mais on peut l'augmenter jusqu'à 32 bits / 96 kHz. Au niveau le plus élevé, précisons qu'il faut de bonne source en entrer, de bonnes enceintes en sortie et de bonnes oreilles pour profiter de ce niveau !
On peut aussi citer le Voice Morph, qui permet de changer sa voix, mais qui n'est qu'un gadget.
Voyons maintenant un peu de technique.
Une fois installée, on le lance et on voit apparaitre l'interface très élégante, et architecturée de manière assez classique : un menu à gauche – avec 10 items différents – en bas, une barre de statut affichée en permanence, et bien évidemment, la plus grande zone, qui va afficher les options relatives au choix dans le menu.
La barre de statut ne se contente pas seulement d'afficher les informations, mais aussi d'en modifier certaines. On a ainsi un accès direct au volume audio et à celui du micro, et on peut passer du casque aux enceintes en un clic, quand on a les 2 branchés sur les jacks. Le profil SBX est, à cet endroit quant à lui, juste une information en lecture seule.
Passons en revue maintenant les principales options offertes.
Profil SBX
Cette interface propose de paramétrer l'Accoustic Engine, qui regroupe en fait 5 jauges, chacune avec un effet différent :- Surround : crée des haut-parleurs virtuels, notamment du 7.1
- Crystalizer : améliore le rendu des détails
- Basse : augmente les basses
- Smart Volume : applique une normalisation du volume
- Dialog+ : améliore la plage de fréquences des voix
Pour faciliter le travail, une vingtaine de profils sont disponibles. Suivant celui qu'on sélectionne, il va donner (ou non) des valeurs aux différentes jauges. « Jeux » par exemple, met 67 de surround et 30 de Crystalizer, tandis que le mode « Nuit », lui, met 55 de Crystalizer, 30 de Dialog+ et passe le Smart Volume à Nuit. Ces profils se révèlent également être différents suivant qu'on soit en mode casque ou en mode enceintes. Et on peut, bien évidemment, modifier manuellement cela.
Equaliseur
Cette interface affiche non pas comme souvent, des sortes de barres avec des curseurs à ajuster, mais une courbe de réponse en fréquence, qu'on peut modifier graphiquement. 10 fréquences, allant des graves aux aiguës, sont mises en avant, et on peut faire varier les points de la courbe sur ces fréquences, sur une plage allant de -12 à +12 dB. Les puristes pourront dessiner, à main levée avec un outil en forme de crayon, leur courbe directement sur le graphe.Des préréglages sont là encore disponibles, notamment suivant les types de musiques (Jazz, hip-hop,rock, etc) mais pas seulement. On a des presets pensés pour les jeux, avec les principaux genres représentés (FPS, courses, etc) mais aussi avec carrément des noms de titres connus : LoL, CS:GO et quelques autres.
Dernier point, qui a son importance : le profil SBX et l'équaliseur sont complètement indépendants l'un de l'autre. Par exemple, choisir dans SBX le profil Fortnite ne va pas automatiquement choisir la preset EQ du même jeu.
Lecture
Dans cet onglet, on va gérer le paramétrage « physique » de l'installation, que ce soit en termes d'enceintes ou de casque. On va pouvoir, par exemple, pouvoir choisir la constitution de son kit d'enceintes (de stéréo jusqu'à 7.1) et du type d'enceintes (bureau, bibliothèque, colonnes). Pour les casques, on va pouvoir choisir le gain du casque, suivant l'impédance de celui-ci sur 3 plages : 16-32 / 2021 / 150 - 600 ohms.On peut également lancer des tests via le bouton adéquat. Si on le souhaite, on peut passer en Direct Mode. Dans ce cas, le signal est envoyé aux enceintes, ou au casque, sans presque aucun traitement : SBX, equaliseur et autre sont alors désactivés. Ne reste qu'un filtre, à choisir parmi 4 et qui joue sur la façon dont la conversion audio a lieu.
Et pour finir, sur cet écran, il est possible de choisir la qualité audio. De base, elle est en 24 bits 48 kHz, mais on peut l'augmenter jusqu'à 32 bits / 96 kHz. Au niveau le plus élevé, précisons qu'il faut de bonne source en entrer, de bonnes enceintes en sortie et de bonnes oreilles pour profiter de ce niveau !
Enregistrement
Cette section concerne tout ce qui a trait au micro et aux entrées. On peut régler ici les niveaux de l'enregistrement, et aussi profiter du Crystal Voice, un ensemble de réglages destinés à augmenter la qualité perçue par nos correspondants. On peut par exemple jouer sur la réduction du bruit et de l'écho. Un petit equaliseur est aussi de la partie si on le souhaite.On peut aussi citer le Voice Morph, qui permet de changer sa voix, mais qui n'est qu'un gadget.
Scout Mode
Le scout mode a un usage gaming. Son but est d'optimiser les sons les plus utiles aux joueurs, notamment en multi : les bruits de pas, les tirs et les voix. Un raccourci est paramétrable pour activer / désactiver depuis le jeu cette fonctionnalité. Creative travaille sur le sujet depuis de nombreuses années, et nous avons déjà vu cette option dans le pilote de carte son intégrées à des cartes mères haut de gamme par le passé. Nous verrons à l'usage ce que ça donne.Encodeur
Depuis cet onglet, on a accès aux spécificités « Plus » de cette AE-5 : à savoir le support des formats Dolby Digital Live et DTS Connect. A noter que les 2 sont exclusifs, il faut donc choisir l'un ou l'autre. Le DTS Connect dispose également de quelques réglages additionnels. Mais tout cela n'est utile que pour ceux possédant le matériel vidéo compatible, à brancher avec un câble optique, comme cela est clairement indiqué.Mélangeur
Le mélangeur, aussi appelé Mixer en anglais, porte assez bien son nom. Il permet de gérer le niveau du volume des différentes entrées et des sorties connectables. Elles sont réparties en 2 groupes : Lecture et Enregistrement, et pour chaque on a un slider de contrôle. Et si on clique sur le symbole haut-parleur associé, on a acces à la balance des différents canaux de façon indépendante.Eclairage
Ce menu est bien entendu plus habituel sur les périphériques gamers que sur les cartes son. Ici, Creative propose 6 effets, avec 7 vitesses différentes, et l’éclairage embarqué sur la carte peut être configuré différemment que les 10 Leds présentes sur la barre additionnelle. On a ici du assez classique, mais tout est là, et est simple à configurer à sa guise.Paramètres
Ici, sur le premier onglet on peut gérer les options relatives à l'application, notamment sa langue et mettre à jour la version si une nouvelle est disponible. Sur le 2 eme onglet, on a la même chose, mais pour la carte son en elle-même. Du coup, ici ,on parle du firmware de l'engin et du pilote en lui-même. Le constructeur affiche pour les 2 les modifications apportées par chaque version, et c'est quelque chose d'assez précieux. Creative fait même l'effort de les traduire en français.Voyons maintenant un peu de technique.
Concernant cette Creative, le connecteur molex fait tache sur cette carte.
A une époque le fabricant proposait de vrais SPU, qui avaient la particularité de décharger le processeur central. Ca a été abandonné lors de la sortie de windows Vista et 7, qui ont tout intégré en software, s'affranchissant donc du matériel à l'époque.