Après avoir travaillé et joué plusieurs semaines avec ce Vulcan TKL, nous pouvons dire qu'il est très agréable à l'utilisation. Les touches ont un aspect « soft touch » qui leur confère une sensation douce au contact du doigt. Le côté incurvé de leur surface permet à notre doigt de frapper correctement la touche et de rester au centre. Au niveau du confort, bien que ce clavier ne dispose pas de repose-poignet, la main est bien positionnée du fait de la faible épaisseur du châssis. Nous ne sommes pas obligés de casser le poignet pour remonter la main pour taper. Nous ne créons pas de fatigue articulaire inutile.

Les switchs Titan de Roccat sont juste parfaits. Ils allient vitesse et réactivité sans être trop souples. Contrairement à des Cherry MX Speed, je n'ai jamais commis d'erreur de frappe ou de double appui sur des touches. Cette version non « pro » du Vulcan TKL ne dispose pas des switchs Titan optiques mais ces Titan mécaniques font parfaitement leur travail. La frappe n'est pas totalement silencieuse, car il n'y a pas d'amortisseur en caoutchouc au fond du switch mais la petite taille et le faible poids des key caps limitent les résonnances. De plus, ces switchs sont linaires et sans « clic » audible. Ils se rapprochent des Cherry MX red dans leur conception.

En ce qui concerne l'éclairage du clavier, tout est uniforme. Le fait que les switchs dépassent du châssis et que les Key caps soient courts permet à la lumière de bien rayonner autour des touches et donc d'être particulièrement visible. En plus, avec le logiciel Swarm de Roccat, il est possible d'appliquer une multitude d'effets différents et de configurer, au besoin, chaque touche individuellement ou par zone. A noter qu'il est possible de changer d'effet lumineux et d'intensité directement sur le clavier sans passer par le logiciel Swarm.


Il est maintenant temps de conclure le test de ce clavier Roccat Vulcan TKL.