Après plusieurs jours passés en compagnie de ce casque, il est l'heure de faire le bilan.
Niveau volume, notre sonomètre Voltcraft SL-100 a relevé 91 dBA au maximum, ce qui est largement de quoi se rendre sourd. Le Khan Aimo a donc largement assez de coffre. Il faut également souligner que, dans ses conditions, on reconnait le son à un mètre, ce qui prouve que le casque ne souffre pas de distorsion à haut volume, ce qui est un très bon point.
Par contre, après une écoute d'une piste audio 24 bits / 96 kHz via le logiciel foobar2000, nous n'entendons clairement aucune différence par rapport à la même piste au format 16 bits / 44 kHz. En fait, la carte son intégrée gère effectivement le format 24 bits / 96 kHz, mais en bout de course, la sortie audio – c'est à dire le casque lui-même – ne permet pas de déceler à l'oreille tous les apports de ce type de format. Donc, à moins que notre oreille ne fasse défaut, la certification Hi-Res nous paraît dispensable et peu effective sur le Khan Aimo. De surcroît, il relève de l'inimaginable de trouver un seul fichier de cette qualité dans les jeux où toutes les pistes audio sont compressées. L'intérêt du label Hi-Res Audio est alors nul en matière de gaming, domaine qui est pourtant le premier visé par ce casque.
Le tableau aurait été parfait si le logiciel, bien que complet et utile, avait été traduit correctement et dans son intégralité dans la langue de Molière. C'est un problème récurrent que nous avions déjà mentionné dans notre test du Roccat Skeltr.
Nous allons désormais clore ce test avec une conclusion sur ce casque signé Roccat !
Esthétique
Les LEDs RGB sont aussi du plus bel effet. Les effets lumineux proposés sont variés et aisément paramétrables. Pour notre part, nous avons décidé d'activer la technologie d'éclairage intelligent Aimo pour que les LEDs de notre casque se synchronisent avec celles de notre souris Kone Aimo et que l'ensemble réagisse selon nos gestes sur l'ordinateur. L'effet est réussi mais, en pratique, on ne peut pas voir l’éclairage sur le casque pendant que nous le portons. La présence de rétroéclairage sur un casque profite alors seulement à la vue de votre entourage.Impressions générales et ergonomie
Les matériaux utilisés sont de bonne qualité, l'assemblage est de très bonne facture, si on appuie sur les jointures il n'y a pas de couinement de plastiques mal ajustés. C'est du haut de gamme, après tout. Une particularité que l'on remarque assez rapidement sur ce casque est sa légèreté ; nous avons pas plus de 275 g annoncés par le constructeur. Avec cette masse si peu importante, nous avons aussi droit à d'épaisses mousses disposées de part et d'autre du casque. Le tout revêtu d'un similicuir d'une sobriété déconcertante. Autant dire qu'une fois l'arceau bien réglé, porter le Khan Aimo devient un réel plaisir. Le casque peut être utilisé facilement lors de longues sessions et ne gênera pas les porteurs de lunettes. Il n'y a également aucun souci à signaler pour la chaleur qu'il pourrait engendrer. À l'usage, la molette ainsi que le bouton situé sur l'oreillette droite sont aussi très utiles pour gérer le volume général du PC et switch entre un mode stéréo et surround 7.1, malgré le fait que leur accès reste limité en jeu : il faudrait en effet pour cela lâcher la souris le temps de l'opération.Facilité d'installation
On pourra noter que longueur des câbles est largement suffisante. En effet, il y a 2,5 m de câble. Ce dernier se termine en un connecteur USB 2.0. On ne regrettera pas que celui-ci ne soit pas plaqué or, car cela est une caractéristique purement commerciale destinée à faire croire que la conductivité de l'or est un atout pour la transmission d'informations numériques, ce qui est totalement faux : cela n'impacte en rien la qualité du connecteur. Déterminer les paramètres idéaux pour un jeu donné prend un peu de temps. Mais avec un peu d’habitude, vous pouvez lier des jeux avec des profils individuels dans le logiciel Swarm et réduire votre travail au minimum.Audio
Le rendu audio nous est apparu vraiment très bon, que ce soit en pure stéréo ou en 7.1, en jeu comme en usage musical ou encore dans le visionnage de films. On a utilisé notamment le FPS Overwatch et le son nous a vraiment satisfaits. On sent bien le positionnement du son, avec notamment le bruit de notre arme se dirigeant vers l'avant, tandis que lors des déplacements, le bruit de nos pas vient bien de l'arrière ; idem sur Assassin's Creed Origins. De plus, le tout est paramétrable via Swarm, au cas où vous auriez l'impression que le son manque d'aigus ou alors de médiums voire de graves. Le casque est bien insonorisé ; grâce à ce point, le joueur n'est pas perturbé par les petits bruits extérieurs et si une personne l'appelle, elle devra hausser le ton, même si le niveau d'écoute n'est pas très fort. Nous n'avons eu aucun problème de grésillement parasite ou autre effet de souffle lorsque le volume du casque est à haut volume et sans source audio à diffuser.Niveau volume, notre sonomètre Voltcraft SL-100 a relevé 91 dBA au maximum, ce qui est largement de quoi se rendre sourd. Le Khan Aimo a donc largement assez de coffre. Il faut également souligner que, dans ses conditions, on reconnait le son à un mètre, ce qui prouve que le casque ne souffre pas de distorsion à haut volume, ce qui est un très bon point.
Par contre, après une écoute d'une piste audio 24 bits / 96 kHz via le logiciel foobar2000, nous n'entendons clairement aucune différence par rapport à la même piste au format 16 bits / 44 kHz. En fait, la carte son intégrée gère effectivement le format 24 bits / 96 kHz, mais en bout de course, la sortie audio – c'est à dire le casque lui-même – ne permet pas de déceler à l'oreille tous les apports de ce type de format. Donc, à moins que notre oreille ne fasse défaut, la certification Hi-Res nous paraît dispensable et peu effective sur le Khan Aimo. De surcroît, il relève de l'inimaginable de trouver un seul fichier de cette qualité dans les jeux où toutes les pistes audio sont compressées. L'intérêt du label Hi-Res Audio est alors nul en matière de gaming, domaine qui est pourtant le premier visé par ce casque.
Microphone
En outre, le microphone vient encore embellir l'idée que nous avons du Khan Aimo. Nos interlocuteurs furent étonnés de la clarté qu'offre ce dernier.Le tableau aurait été parfait si le logiciel, bien que complet et utile, avait été traduit correctement et dans son intégralité dans la langue de Molière. C'est un problème récurrent que nous avions déjà mentionné dans notre test du Roccat Skeltr.
Nous allons désormais clore ce test avec une conclusion sur ce casque signé Roccat !