En général

Sur la partie design, le Force FX est totalement similaire au modèle de base : un clavier avec un énorme repose-poignet, des touches à surface lisse, une partie dédiée pour les macros et une autre pour le multimédia. Mais l'impression une fois posé sur le bureau reste la même : ce clavier est tout simplement imposant ! C'est un élément à prendre en compte lors de l'achat, tous les bureaux ne pouvant l'accueillir.

La ligne générale est agressive, les angles sont « cassés », partent à gauche et à droite, difficile d'y voir là un clavier classique. La matière utilisée  – sauf pour les touches de saisie en plastique lisse antidérapant – est faiblement granuleuse, agréable au toucher. Les dimensions énormes du périphérique s'expliquent en bonne partie par son repose-poignet non-amovible. Au centre de celui-ci trône le logo de la marque et plus haut, les trois touches configurables, agencées là pour les utiliser grâce au pouce. À leur droite, le nom du modèle est écrit.


Le clavier dispose de deux petits pieds dépliants pour augmenter son inclinaison. Pas de problèmes au niveau du maintien, quatre patins à l'arrière se chargeront du travail lors de vos saisies ou parties endiablées. À l'arrière toujours, nous remarquons des « conduits » afin de guider le câble dans différentes directions et ainsi lui assurer un bon arrangement. Petit détail : le bout du câble est frappé Roccat en écriture blanche, ce qui fait qu'il est remarqué parmi vos autres fiches USB. C'est plutôt pratique !

Malgré ses dimensions imposantes, le Isku Force+ FX se trouve être léger : 970 grammes sur la balance, se plaçant bien avant les autres claviers disposant d'autant de fonctions que lui.

Sérigraphie et rétroéclairage

La sérigraphie est classique, les lettres sont bien distinctes et visibles même sans rétroéclairage. Nous ne sommes pas sur une écriture inversée comme le Cherry MX Board 6.0 Red, les inscriptions « 1 » et « 2 » par exemple apparaissent bien l'une au-dessus de l'autre de « & » et « é » respectivement sur la rangée de chiffres supérieure.

Nous remarquons tout de même quelques variances au niveau de la police, plus carré que sur nos modèles classiques (point appréciable pour la visibilité) et surtout, des écritures présentes depuis des décennies ont étés toutes bonnement remplacées, comme le logo Windows, qui a fait place à celui de la marque ou le bon vieux Caps Lock, troqué contre un [+]. Ce dernier est une touche spécifique à Roccat : celle dédiée à la fonction Easy Shift [+], qui permet de faire doubler les fonctionnalités des touches macro et Fxx en l'actionnant. Au cas où vous vous le demandiez, la LED correspondante a elle aussi été troquée contre un petit [+].

Ce n'est pas tout, les touches qu'utilisent le plus souvent un gamer sont aussi marquées par un changement ; des traits se retrouvent apposés à leur base. Ce sont les touches disposants en réalité d'un retour de force, une nouvelle technologie qui donne toute l'utilité au mot « Force » dans le nom du produit. Ces « AZEQSD » joliment marquées vont donc se comporter en jeu comme les gâchettes de nos manettes, permettant alors des actions non-linéaires, mais plutôt analogiques comme la montre cette vidéo :

LEDS de statut

Il se situe en haut à droite du clavier et se compose de trois caractères rétroéclairés si actifs. Les trois sont classiques, et communs à de nombreux autres clavier– du moins à la fonction – , à savoir :

• [1] : Verrouillage numérique ;
  
• [+] : Caps Lock et Easy Shift, majuscules activées, Easy Shift activé ;
  
• [flèche] : Arret défil activité

Raccourcis

Le Isku+ Force FX est plutôt bien garni à ce niveau et place facilement dans notre top 10 de claviers avec le plus de raccourcis. En plus des traditionnels multimédias (Marche, Arrêt, Précédent, Suivant...) vous retrouverez :

• Une touche pour l'enregistrement de macros à la volée ;
  
• Une touche pour le rétroéclairage ;
  
• Trois touches supplémentaires configurables ;
  
• Cinq touches macros ;
  
• Une touche pour aller sur internet et une autre pour aller dans l'explorateur.

Hormis pour l'enregistrement et le rétroéclairage, chaque touche est disposée en rangée sur le clavier. Les macros se situent tout à gauche, les touches supplémentaires configurables près du repose-poignet et les touches multimédias trônent tout en haut. Sur toutes ces touches, aucune ne se distingue, un point négatif pour ceux de la rangée supérieure qui sont dépourvus de rétroéclairage. Mais ce n'est pas dérangeant pour les autres car éclairées.

Connectique

Roccat a pourvu son clavier d'une unique connexion USB dont la fiche n'est pas plaquée. Le câble qui relie le tout n'est ni tressé ni gainé, nous avons là un élément tout à fait classique. C'est regrettable niveau longévité et nœuds, les câbles normaux se tordant plus facilement.

Pas de ports supplémentaires sont à déclarer d'ailleurs, un autre point à prendre en compte pour les gens férus de LAN party par exemple.

Voyons maintenant la partie logicielle pour découvrir tout le potentiel de notre clavier.