Dans cette partie, nous nous intéresserons aux aspects graphiques et artistiques – à l'exception du scénario et du rythme, que nous avons déjà évoqués dans une partie précédente.
D'une manière générale, on dira que les graphismes se situent à peu près au niveau de The Order : 1886 ou d'un Ratchet & Clank dans sa version 2016. Mais plus que la technique, c'est encore la direction artistique qui impressionne, avec un goût certain dans l'élaboration des décors, dans la mise en scène et avec une minutie peu commune dans les détails.
Ne parlons même pas des cinématiques qui sont d'une beauté insolente.
On retrouve d'ailleurs un côté un peu superhéros, avec une musique peut-être moins lyrique. La musique d'Edmonson collait parfaitement à l'esprit d'Uncharted et résonnait comme un appel à l'aventure. Et ici, j'ai plus l'impression d'écouter un croisement entre X-Men et Pirates des Caraïbes – ce qui m'a moins charmé.
D'une manière générale, le doublage est d'excellente facture et on peut régler le jeu en français sans problème, ni regret.
Une direction artistique qui fait mouche
Uncharted 4 se distingue par une maitrise évidente du moteur graphique et de la console. Profondeur de champ, textures, jeux de lumière, effets visuels, végétation, animation etc. Tous ces éléments sont très bien rendus, en dépit d'un hardware vieillissant. Toutefois l'optimisation ne permet pas de dépasser un framerate à 30 fps sur la campagne solo. Le 60 fps n'étant assuré qu'en multi.D'une manière générale, on dira que les graphismes se situent à peu près au niveau de The Order : 1886 ou d'un Ratchet & Clank dans sa version 2016. Mais plus que la technique, c'est encore la direction artistique qui impressionne, avec un goût certain dans l'élaboration des décors, dans la mise en scène et avec une minutie peu commune dans les détails.
Ne parlons même pas des cinématiques qui sont d'une beauté insolente.
La musique
Pour la musique, la baguette change de main. Après un superbe travail sur la trilogie PS3, Greg Edmonson cède sa place à Henry Jackman. Le nouveau compositeur est un habitué des blockbusters hollywoodiens. Il a notamment composé des bandes originales pour des licences comme Kick Ass, X-Men, ou encore Captain America.On retrouve d'ailleurs un côté un peu superhéros, avec une musique peut-être moins lyrique. La musique d'Edmonson collait parfaitement à l'esprit d'Uncharted et résonnait comme un appel à l'aventure. Et ici, j'ai plus l'impression d'écouter un croisement entre X-Men et Pirates des Caraïbes – ce qui m'a moins charmé.
Quelques mots sur la version française
On retrouve avec joie les mêmes voix pour les personnages déjà présents dans les précédents épisodes. José Luccioni, le doubleur d'Al Pacino nous sert à nouveau les savoureuses répliques de Sullivan. Bruno Choël, doubleur d'Ewan Mc Gregor, assure toujours la voix de Nathan Drake.D'une manière générale, le doublage est d'excellente facture et on peut régler le jeu en français sans problème, ni regret.