Nos tests vont avoir pour but de voir la performance et le silence de cette Steam Machine. Comme on l'a vu précédemment, SteamOS est une version Linux du mode Big Picture de Steam, cela implique de revoir les logiciels utilisés dans nos protocoles de tests habituels, ce qui n'est pas toujours simple.
Un élément important à connaitre est la technologie utilisée pour le portage Linux de ce titre. Il n'utilise pas OpenGL, mais il utilise eON, un wrapper DirectX développé par une société dénommée Virtual Programming. Cela contribue à faire partiellement sortir Linux de l'équation dans la comparaison de résultats de benchmarks.
Parmi la foule d'appli disponibles, on trouve des choses plus ou moins intéressantes, et sans conteste, c'est Phoronix qui suscite notre plus vif intérêt.Phoronix Test Suite, de son nom complet, ou pst, pour les intimes, est en fait un moteur de benchmark, capable d’exécuter de télécharger un ensemble impressionnant de près de 200 tests, des les exécuter puis de renvoyer les résultats dans une base de données en ligne, afin de pouvoir comparer les résultats. Certains de ces benchmarks sont obscurs, d'autres ont des noms qui sont assez parlants, et d'autres encore sont simplement la version Linux de ce qu'on est habitués à voir sous Windows.
Nous avons utilisés les 3 benchmarks suivants :
Pour tout savoir sur les mesures avec cet appareil, une lecture de notre article dédié à ce sujet s'impose.
Bioshock Infinite
Tout d'abord, une première difficulté se situe au niveau des jeux en eux-mêmes. Nous utilisons habituellement Bioshock Infinite sous Steam Windows, car il intègre un outil de benchmark séparé et paramétrable. Sous SteamOS, en revanche, la situation est un peu différente. Le benchmark de Bioshock, dans sa version Linux, se présente en effet sous la forme d'une map spécifique, qu'il faut exécuter en ajoutant un paramètre spécifique de lancement du jeu. Les réglages de qualité sont ceux du jeu, il faut donc faire des aller-retour entre le mode normal du jeu et le mode benchmark. C'est un peu moins intuitif que sous Windows, mais cela fonctionne. En revanche, récupérer le fichier csv qui contient les résultats n'est pas facile. A l'issue du test, une boite de dialogue vous indique le chemin où est sauvegardé le fichier, et vous proposer de l'ouvrir, mais cela ne fonctionne pas. Il va falloir aller dans les entrailles du système de fichiers pour le récupérer !Un élément important à connaitre est la technologie utilisée pour le portage Linux de ce titre. Il n'utilise pas OpenGL, mais il utilise eON, un wrapper DirectX développé par une société dénommée Virtual Programming. Cela contribue à faire partiellement sortir Linux de l'équation dans la comparaison de résultats de benchmarks.
Phoronix Test Suite
Mais outre les jeux, on aime bien faire des benchmarks plus synthétiques. Et là, la situation se corse. Il va falloir installer des applications Linux natives, non SteamOS. Heureusement pour nous, SteamOS permet d'activer le bureau Linux classique, et de faire des manipulations. Bien évidemment, Valve n'apporte aucun support, et ce mode est vraiment réservé aux gens qui savent ce qu'ils font. En effet, de base, le système de Valve ne contient pas l'accès à tous les dépôts de logiciels Debian. Il va donc falloir faire en sorte d'activer ces dépôts en changeant des fichiers système, et ce après avoir récupéré les droits adéquats... Autant dire qu'on est là dans le monde des connaisseurs Linux, complètement à l'opposé du SteamOS qui se veut grand public.Parmi la foule d'appli disponibles, on trouve des choses plus ou moins intéressantes, et sans conteste, c'est Phoronix qui suscite notre plus vif intérêt.Phoronix Test Suite, de son nom complet, ou pst, pour les intimes, est en fait un moteur de benchmark, capable d’exécuter de télécharger un ensemble impressionnant de près de 200 tests, des les exécuter puis de renvoyer les résultats dans une base de données en ligne, afin de pouvoir comparer les résultats. Certains de ces benchmarks sont obscurs, d'autres ont des noms qui sont assez parlants, et d'autres encore sont simplement la version Linux de ce qu'on est habitués à voir sous Windows.
Nous avons utilisés les 3 benchmarks suivants :
- pts/fhourstone : C'est un benchmark de calcul CPU de type integer. Sous Windows, Sandra propose un bench de ce type, par exemple
- pts/fsmark : Cet outil mesure les performances du disque dur
- pts/GpuTest : GPUTest embarque, entre autres, le test bien connu : FurMark !
Metro Last Light Redux
Avec ce test, on a frôlé la schizophrénie ! En effet, le jeu sous SteamOS ne semble pas accepter les paramètres spécifiques de benchmark. De plus, la littérature sur internet semble indiquer qu'il y a un bug qui empêche d'exploiter correctement cette solution. Il y a en fait une solution, passer par Phoronix Tests suite, qui propose justement ce test ! Mais pour ce faire, il faut réinstaller Steam depuis le bureau Linux, un comble sous SteamOS avec un client Steam qui marche parfaitement ! Le résultat de l'opération n'étant pas prévisible, nous avons préféré jouer la sécurité et décidé de ne pas mener ce test à bien.Monitoring des températures
Là encore, il faut chercher un équivalent Linux aux outils comme HWMonitor, capable d'historiser les températures min et max lors de benchmarks. Notre choix s'est porté sur psensor, mais il en existe d'autres. Il sait detecter toutes les sondes de températures présentes dans la steam machine, notamment celles du CPU et de la carte graphique, ce qui nous intéresse en premier lieu. Il sait de plus sortir des courbes, ce qui peut être pratique dans certains cas.Nuisances sonores
Pour mesurer les nuisances sonores, c'est notre fidèle Voltcraft SL-100 qui sera de la partie. Il sera placé à 1 m de la Steam Machine, afin de reproduire ce qui se passe dans un salon un peu petit.Pour tout savoir sur les mesures avec cet appareil, une lecture de notre article dédié à ce sujet s'impose.