La procédure d'installation est simple, il suffit de brancher la souris sur le port USB de son ordinateur, et d'installer le package driver et logiciel « Assistant pour jeux vidéo » sur le site de support Logitech. Pour ce test, la version du pilote était la 8.53.154 en version 64 bits pour Windows 7, et pesait 59,2 Mo.

Pilote

Le pilote et logiciel « Assistant pour jeux vidéo », ou Logitech Gaming Software (LGS) est un logiciel unifié regroupant tous les périphériques de la gamme « G », et déjà utilisé par la G500S. Il gérera les périphériques Logitech axés Gaming via une interface assez épurée et des menus conçus pour les spécificités de chaque modèle connecté sur un même PC.


Le menu principal de l'interface LGS pour la Proteus Core, représenté dans la barre inférieure par une « maison », présente donc celle-ci en photo centrale, ainsi que 2 icônes plus sur la droite présentant un choix entre la détection automatique des jeux et les profils intégrés à la mémoire de la souris. Un peu plus en-dessous de ceux-ci, une autre icône apparaît, comme raccourci vers le menu de paramétrage de sensibilité du pointeur. La photographie de la G502, ainsi que ces icônes jouissent d'un halo bleu clignotant du plus bel effet, mais purement esthétique.

Le deuxième menu, qui a pour sigle, une souris entourée de 2 flèches bleues, permet la gestion des profils. Il reprend une gestion à 2 paliers, un premier usant de la mémoire interne et permettant une configuration simple de 3 profils par l'attribution d'une commande, d'un raccourci ou bien d'une touche via un menu d'édition ; un deuxième, plus classique, utilisant des profils prédéfinis parmi un choix dans une base de données de jeux, mise ou ou non en corrélation avec les jeux présents sur le PC ou encore en créant de A à Z un profil, le tout stocké sur l'ordinateur hébergeant le LGS (à noter qu'il n'y a pas de limitation du nombre de profils stockable si ce n'est la capacité du HDD). Une dernière subtilité, que ce soit sur l'un ou l'autre mode de paramétrage, il suffira de « sacrifier » l'édition d'un bouton et de lui attribuer la fonction « Sélecteur G » dans les fonctions propres de la souris pour se voir offrir lors de l'appui de ce bouton d'une 2ème série de fonctions configurable pour chaque bouton, à l'instar de ce que Roccat propose avec son Easy Shift[+]. On pourrait comparer cela à la commande « shift » d'un clavier qui, une fois maintenue enfoncée permet l'accès aux majuscules par exemple.

Le troisième menu, qui était présent en raccourci sur le menu principal, regroupe le paramétrage du pointeur, et plus précisément la sensibilité de la souris. Le nombre de profils que l'on peut attribuer varie de 1 à 5, et chaque niveau est ajustable dans la fourchette de 200 DPI à 12 000 DPI, par palier de 50 DPI. Le menu prévoit aussi de pouvoir choisir sa sensibilité par défaut et éviter de devoir retrouver celle-ci à chaque redémarrage du PC. Pour plus de lisibilité, je vais vous exposer ma configuration de test. Pour ce qui des profils, j'ai opté pour 4, car cela change des 3 habituels, avec pour niveau de sensibilité respectif 1000, 2400, 3200 et 12 000 DPI (le dernier étant pour tester la sensibilité max disponible) ; ma sensibilité de défaut sera le profil 2, donc 2400 DPI.

Le dernier menu, lui aussi à base de profils, autorise l'ajout de surfaces pour adapter le capteur à celles-ci. Le principe est simple, 3 surfaces déjà pré-programmées, que sont les paramètres d'usine, le tapis G440 rigide et le tapis G240, vient ensuite l'ajout d'une surface et le calibrage de la souris avec une série de mouvement sur la dite surface.