Une grande histoire dans un FPS bourrin
Comme depuis toujours dans les Wolfenstein, on incarne le soldat américain d'origine polonaise William Joseph Blazkowicz, alias B.J., et on est là pour tuer du nazi. Sauf que cette fois-ci, l'histoire est bien plus développée que ça. On commence en 1946 et la deuxième Guerre Mondiale n'est toujours pas terminée. Aidés de technologies juives avancées, les nazis ont non seulement des armes de meilleure qualité que celles des alliés, mais aussi des robots. Bien décidés à mettre un terme à cette guerre, les alliés lancent une attaque sur la base d'un certain Wilhelm Strasse, dit le Boucher, qui est la tête pensante des nazis. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu, et B.J. Blazkowicz tombe dans le coma suite à une explosion. Un coma qui va durer 14 ans.On reprend donc l'histoire en 1960, dans un monde où la seconde Guerre Mondiale a été gagnée par les nazis, et grâce aux juifs ! Blazkowicz va donc partir à la recherche de la résistance afin de mettre fin au régime nazi une bonne fois pour toute. Ses aventures le feront voyager dans plusieurs endroits variés tels que Berlin, Londres, un camp de travail en Croatie, sous l'océan, ou même dans une base lunaire ! Dommage que pour cette dernière partie, le passage en apesanteur est inintéressant.
Les personnages que l'on rencontre sont eux tous intéressants, que ce soit la résistance dont certains membres sont touchants, ou les nazis, avec leurs représentants tous plus fous et dérangeants les uns que les autres. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, The New Order n'est pas qu'un FPS bourrin dans lequel on prend plaisir à massacrer des ennemis qui crient en allemand. L'histoire à un côté très dramatique vous rappelant les horreurs commises par les nazis pour de vrai durant notre seconde Guerre Mondiale. Mais rassurez-vous, le jeu est bien sûr aussi doté de pas mal d'humour.
À noter que le jeu n'est pas un reboot, mais la suite du Wolfenstein de 2009, qui lui-même était la suite de Return to Castle Wolfenstein. Les personnages du Boucher et de Caroline Becker y étaient d'ailleurs déjà présents.