Cette année, Zeden était présent à la troisième édition du Festival Arcadia situé au Stade Uniprix à Montréal. Pour prendre le pouls de cet évènement unique au Canada, deux de nos rédacteurs, Zork et Moi (fr002) , s’y sont rendus.
Rempli de bonnes intentions, le Festival Arcadia a voulu offrir au grand public toute une panoplie de jeux et d’à-côté. Cependant, bien que la variété des jeux ait été au rendez-vous, le nombre de bornes de jeu aurait pu être plus élevé, tandis que les autres activités proposées n’étaient pas toujours pertinentes. Mais avant toutes choses, jetons un petit coup d’œil sur les FPS présents au salon.
Rempli de bonnes intentions, le Festival Arcadia a voulu offrir au grand public toute une panoplie de jeux et d’à-côté. Cependant, bien que la variété des jeux ait été au rendez-vous, le nombre de bornes de jeu aurait pu être plus élevé, tandis que les autres activités proposées n’étaient pas toujours pertinentes. Mais avant toutes choses, jetons un petit coup d’œil sur les FPS présents au salon.
Les FPS du salon
Sorti quelques jours avant que ne débute le Festival Arcadia, Call of Duty 4 était le FPS le plus mis en avant. Pour l’occasion, Activision avait monté deux tentes militaires sous lesquelles il était possible de s’affronter sur le nouveau titre d’Infinity Ward dans un Team Deathmatch en 4 contre 4. Zork et moi avons alors saisi l’occasion afin de tester nos compétences de gamer. Malheureusement, à 24 ans mes réflexes commencent déjà à diminuer, ce qui a permis à Zork de me fragger quelques fois malgré les coups de pied que je lui assénais sous la table. Puis, pour obtenir un peu de réconfort suite à ma défaite, j’ai demandé à Zork de me photographier avec les deux (seules) babes du salon. La photo a malheureusement été manquée à cause d’un ballon de foot qui passait par là.
Il est certain que le FPS ne régnait pas en maître à Arcadia, puisque la démo de Crysis était mise à l’écart à l’entrée du salon sur un seul PC. Sinon, les joueurs ont pu s’affronter en Deathmatch à Call of Duty 2 !?? Ainsi qu’à Gears of War dans sa version PC. Puis, il y avait Halo 3 que deux jeunes monopolisaient, ainsi que Haze, la seule exclusivité jouable du salon, puisque Assassin's Creed était ironiquement caché sous des tentes deux jours avant sa sortie. Tandis que les autres exclusivités annoncées sur le site officiel, soit Army of Two et Mass Effect, n’étaient pas présentes.
Ce qu’il y avait de bien
Suite à nos chaudes parties de Call of Duty 4, Zork et moi avons pris quelques moments pour se dégourdir la papille gustative. Justement, une gentille demoiselle qui distribuait des échantillons de rafraîchissement passait par là. Elle nous a offert une demi-gorgée d’un nouveau soda au goût pas mal du tout. Puis, après avoir vérifié qu’aucun ballon de foot n’était dans les parages, Zork lui a demandé une petite photo.
Côté jeux vidéo, les trois constructeurs étaient dûment présents et présentaient leurs dernières nouveautés. C’est ainsi que chez Nintendo, Mario Galaxy volait la vedette. Tandis que chez Sony, Manhunt 2 classé Mature s’était replié dans un coin. Sinon, un agencement de trois écrans réalisé par Microplay pour Forza Motosport 2 était, comment dire, énorme.
Puisque durant la soirée la Zone Arcadémique était fermée, j’ai décidé d’aller me remontrer la binette le lendemain matin afin d’obtenir quelques informations sur le Campus Ubisoft. En effet, grâce à la Zone Arcadémique qui rassemblait des recruteurs et des maisons d’enseignements. Il m’a été possible de discuter avec les gens du milieu et d’obtenir divers renseignements. Pour les intéressés, cette section du festival était donc intéressante.
Ce qu’il y avait de moins bien
Le festival Arcadia était, en fait, assez moyen. La faute à des billets assez chers, une mauvaise utilisation de l’espace, un manque de bornes jouables et un côté un peu minimaliste.
Zork et Moi avons eu accès au Festival en tant que médias, ce qui nous a permis d’y entrer gratuitement. Les visiteurs, eux, auront eu à débourser entre 17 $ et 25 $ en fonction de leur groupe d’âge et de l’heure. L’augmentation des tarifs s’explique entre autre par l’intégration de la Scène Arcadia au reste du salon puisque cette année les visiteurs pouvaient entendre divers groupes de musique vendredi et samedi soir. Seulement, le prix d’entrée me semble assez onéreux pour quelqu’un qui ne voulait jouer qu’à des jeux vidéo.
La Scène Arcadia était vaste et pouvait accueillir de nombreux spectateurs, même peut-être un peu trop à la vue du petit groupe de fans présent samedi soir. La moitié du State Uniprix était donc monopolisée par l’espace réservé à la scène. Ce qui est dommage puisqu’une plus grande partie du salon aurait pu être utilisée pour offrir plus de bornes de jeux car celles-ci étaient rarement libres.
Puis, nous sommes allés visiter le Musée Flashback qui ne proposait qu’une dizaine de titres rétro. Au centre du « musée » une pauvre Neo-Geo reposait sous une boîte transparente juste à côté d’une Virtual Boy qui, elle, avait droit à une belle cloche en plastique. Après avoir été ébahi par cette profusion de vieilles consoles, nous somme allés visiter les Prix de l’Académie censés procurer une vitrine aux « jeunes développeurs », qui ressemblaient plus à des « étudiants du secondaire » tellement les jeux exposés étaient simpliste.
En somme, si le Festival Arcadia ne proposait pas d’exclusivité (ce qui est compréhensible puisque le Festival a eu lieu en fin d’année) les jeux proposés étaient variés et intéressants. Seulement, vu le nombre de pieds carrés inutilisés, il aurait été amusant d’avoir plus de bornes de jeux. Aussi le prix des billets était plutôt élevé par rapport à l’ensemble des activités proposées, si l’on exclut la Scène Arcadia.