Nous avons pu tenir en main et éprouver la Stealth Ultra quelques semaines. Disons-le, la première chose à prendre en compte lorsqu'on a un tel périphérique en main, c'est son ergonomie générale. La manette est-elle bien proportionnée ? Toutes les fonctions sont-elles bien accessibles, sans avoir besoin d'effectuer des mouvements peu naturels ? Présente-t-elle des défauts de connexion empêchant une expérience minimale ?
La réponse à ces trois questions est nuancée. La manette lors des premières heures est déroutante en comparaison au contrôleur Xbox One : elle est plus légère, plus large et la prise en main doit s'opérer un peu différemment. Les touches, sticks et gâchettes tombent assez bien sous les doigts – pour des mains d'adultes, je précise – mais les touches supplémentaires M1 et M2, situées dans le prolongement de LT et RT requièrent un temps d'adaptation et un calibrage de nos habitudes. Après quelques semaines, j'aurai à vous rapporter qu'on s'habitue au placement des doigts, mais pas à la masse ressentie qui empêche de vraiment tenir cette sensation d'un contrôleur affûté qui transforme nos ordres en mouvements. Si de plus, vous êtes de ceux qui aiment bouger la manette pour accentuer la sensation, la Stealth Ultra vous décevra sur ce point. Par contre, pour le transport, les jeux de combats et l'utilisation sur smartphone, on préfèrera la légèreté relative.
Les matériaux utilisés offrent un bon contact, notamment les sticks supplémentaires fournis et interchangeables qui sont un atout en jeu grâce à leur largeur accrue. Cependant, la partie antidérapante sur les côtés de la manette est insuffisante : la Stealth ne glisse pas, mais n'offre pas non plus une adhérence confortable qui nous la fait sentir en sécurité. Elle reste par contre utilisable de nombreuses heures sans nous faire transpirer les mains.
Concernant les touches méca-tactiles, la différence au toucher et au son est clairement perceptible. La réactivité est accrue et cela se ressent dans les jeux compétitifs ou de combat, au détriment d'une manette plus expressive en termes de bruit. Nous ne dirons pas que c'est abusif, mais une manette de Xbox One classique est véritablement silencieuse en comparaison. Cela peut être un point à prendre en compte si vous jouez dans la chambre à côté de votre moitié qui dort.
Les moteurs de vibration des gâchettes et paumes offrent un rendu correct. Ce n'est ni trop léger, ni trop puissant, juste ce qu'il faut sur le plan retour haptique. Ils sont de toute façon réglables dans le centre de contrôle.
La ligne lumineuse est peut-être l'élément qui nous a laissés le plus dubitatifs. Certes, l'intégration est réussie, le résultat plutôt sympathique et il y a un panel d'options satisfaisant pour régler les effets et l'intensité dont le changement effectif s'opère uniquement à la fermeture complète du menu de réglage, ce qui n'est pas acquis les premières fois. Toutefois, l'intérêt sur une manette de jeu nous semble très limité. Nous n'y sommes pas insensibles, mais pas non plus convaincus. Et si on nous en avait laissé le choix, on aurait volontiers sacrifié cette barre pour gagner ou améliorer une autre caractéristique plus fonctionnelle comme l'adhérence des paumes.
Concernant l'écran, nous avons apprécié son utilisation et sa navigation. Après avoir pris le coup, il est facile d'y naviguer et les modifications des paramètres (hormis les bandes leds) se font en direct. Nous n'avons constaté aucun ralentissement et le côté un peu technologique, geek, fait son petit effet. C'est vraiment l'argument de cette version, qui fait simplifie la manette sur du multiplateformes.
Sur PC, étant donné que la manette exploite le protocole XInput, nous n'avons d'ailleurs rencontré aucun problèmes de compatibilité sur les plateformes et les jeux compatibles – ce qui concerne en fait la quasi-totalité des productions de cette décennie, ou tout au moins celles qui proposent un contrôle à la manette.
La possibilité de raccourcir rapidement la course des gâchettes permet d'optimiser la cadence de tir. La manipulation est simple et rapide, dans un sens ou l'autre. C'est la fonctionnalité indispensable pour ce type de jeu, qui offre un retour physique plus réel et une matérialisation en jeu plus performante. C'est vraiment cette fonctionnalité qui permet à la Stealth Ultra de se distinguer de la manette officielle Xbox One.
Les touches personnalisables permettent également d'accéder à des raccourcis ou à des fonctions traditionnellement affectées aux boutons d'actions sans relever les pouces des sticks – mais cela demande un temps d'apprentissage. Typiquement, sur les FPS, je mettais le combat au corps-à-corps sur l'une des touches supplémentaire, me permettant de rapidement effectuer cette action en laissant mes doigts sur les gâchettes pour tirer si le besoin se présentait. En plus des boutons d'action, on peut aussi utiliser ces touches pour modifier la sensibilité des sticks lors de la visée. Nous avons surutilisé cette fonctionnalité sur Dead Space Remake qui a visiblement souffert d'un manque de développement côté contrôles : la modification dans le jeu de votre sensibilité de caméra change aussi celle de la visée, sans distinction. Ce qui fait qu'à une sensibilité élevée de caméra, il est presque impossible de viser correctement. Le mode PRO-AIM configuré sur l'une des touches supplémentaires permet au déclenchement de réduire cette vitesse à selon la puissance configurée en amont, ce qui est devenue indispensable pour jouer confortablement.
En apparence du moins, la Stealth Ultra a un design très proche et on pourrait s'attendre à un niveau de performances équivalent. Toutefois, elle est dotée de loquets qui permettent de raccourcir la course des gâchettes à la volée et, à mon avis, cela a une incidence sur la résistance des gâchettes, qui dans les faits, est moindre que sur une manette Xbox One. Par conséquent, il est moins facile de doser l'accélération et le freinage sur la manette de Turtle Beach. Pour ternir un peu plus le tableau, les vibrations sont clairement en retrait en termes de retour haptique, même réglé au maximum et toujours dans un contexte comparatif.
Côté jeu mobile, rien à redire : la manette est un avantage indéniable qui permet une façon de jouer différente et plus relaxante. Le téléphone est posé sur le bureau, la manette entre les mains et on peut se caler tranquillement dans son siège, sans avoir les bras qui font mal au bout d'un moment de maintien du téléphone. Tout est plus simple avec un périphérique dédié, après tout.
Il est temps de conclure.
La réponse à ces trois questions est nuancée. La manette lors des premières heures est déroutante en comparaison au contrôleur Xbox One : elle est plus légère, plus large et la prise en main doit s'opérer un peu différemment. Les touches, sticks et gâchettes tombent assez bien sous les doigts – pour des mains d'adultes, je précise – mais les touches supplémentaires M1 et M2, situées dans le prolongement de LT et RT requièrent un temps d'adaptation et un calibrage de nos habitudes. Après quelques semaines, j'aurai à vous rapporter qu'on s'habitue au placement des doigts, mais pas à la masse ressentie qui empêche de vraiment tenir cette sensation d'un contrôleur affûté qui transforme nos ordres en mouvements. Si de plus, vous êtes de ceux qui aiment bouger la manette pour accentuer la sensation, la Stealth Ultra vous décevra sur ce point. Par contre, pour le transport, les jeux de combats et l'utilisation sur smartphone, on préfèrera la légèreté relative.
Les matériaux utilisés offrent un bon contact, notamment les sticks supplémentaires fournis et interchangeables qui sont un atout en jeu grâce à leur largeur accrue. Cependant, la partie antidérapante sur les côtés de la manette est insuffisante : la Stealth ne glisse pas, mais n'offre pas non plus une adhérence confortable qui nous la fait sentir en sécurité. Elle reste par contre utilisable de nombreuses heures sans nous faire transpirer les mains.
Concernant les touches méca-tactiles, la différence au toucher et au son est clairement perceptible. La réactivité est accrue et cela se ressent dans les jeux compétitifs ou de combat, au détriment d'une manette plus expressive en termes de bruit. Nous ne dirons pas que c'est abusif, mais une manette de Xbox One classique est véritablement silencieuse en comparaison. Cela peut être un point à prendre en compte si vous jouez dans la chambre à côté de votre moitié qui dort.
Les moteurs de vibration des gâchettes et paumes offrent un rendu correct. Ce n'est ni trop léger, ni trop puissant, juste ce qu'il faut sur le plan retour haptique. Ils sont de toute façon réglables dans le centre de contrôle.
La ligne lumineuse est peut-être l'élément qui nous a laissés le plus dubitatifs. Certes, l'intégration est réussie, le résultat plutôt sympathique et il y a un panel d'options satisfaisant pour régler les effets et l'intensité dont le changement effectif s'opère uniquement à la fermeture complète du menu de réglage, ce qui n'est pas acquis les premières fois. Toutefois, l'intérêt sur une manette de jeu nous semble très limité. Nous n'y sommes pas insensibles, mais pas non plus convaincus. Et si on nous en avait laissé le choix, on aurait volontiers sacrifié cette barre pour gagner ou améliorer une autre caractéristique plus fonctionnelle comme l'adhérence des paumes.
Concernant l'écran, nous avons apprécié son utilisation et sa navigation. Après avoir pris le coup, il est facile d'y naviguer et les modifications des paramètres (hormis les bandes leds) se font en direct. Nous n'avons constaté aucun ralentissement et le côté un peu technologique, geek, fait son petit effet. C'est vraiment l'argument de cette version, qui fait simplifie la manette sur du multiplateformes.
Sur PC, étant donné que la manette exploite le protocole XInput, nous n'avons d'ailleurs rencontré aucun problèmes de compatibilité sur les plateformes et les jeux compatibles – ce qui concerne en fait la quasi-totalité des productions de cette décennie, ou tout au moins celles qui proposent un contrôle à la manette.
Différents styles de jeux passés au crible
Après plusieurs semaines d'utilisation, on constate que l'expérience est différente – voire même inégale selon les genres considérés.Les jeux de tir
Pour les jeux de tir, jeux de tir compétitif, genre qui nous intéresse plus particulièrement sur ZeDen, les sensations sont très bonnes.La possibilité de raccourcir rapidement la course des gâchettes permet d'optimiser la cadence de tir. La manipulation est simple et rapide, dans un sens ou l'autre. C'est la fonctionnalité indispensable pour ce type de jeu, qui offre un retour physique plus réel et une matérialisation en jeu plus performante. C'est vraiment cette fonctionnalité qui permet à la Stealth Ultra de se distinguer de la manette officielle Xbox One.
Les touches personnalisables permettent également d'accéder à des raccourcis ou à des fonctions traditionnellement affectées aux boutons d'actions sans relever les pouces des sticks – mais cela demande un temps d'apprentissage. Typiquement, sur les FPS, je mettais le combat au corps-à-corps sur l'une des touches supplémentaire, me permettant de rapidement effectuer cette action en laissant mes doigts sur les gâchettes pour tirer si le besoin se présentait. En plus des boutons d'action, on peut aussi utiliser ces touches pour modifier la sensibilité des sticks lors de la visée. Nous avons surutilisé cette fonctionnalité sur Dead Space Remake qui a visiblement souffert d'un manque de développement côté contrôles : la modification dans le jeu de votre sensibilité de caméra change aussi celle de la visée, sans distinction. Ce qui fait qu'à une sensibilité élevée de caméra, il est presque impossible de viser correctement. Le mode PRO-AIM configuré sur l'une des touches supplémentaires permet au déclenchement de réduire cette vitesse à selon la puissance configurée en amont, ce qui est devenue indispensable pour jouer confortablement.
Les jeux de course
S'il y a bien un genre où il est difficile pour une manette tierce de dépasser le pad Xbox One, c'est les jeux de course. La raison en est simple : la manette officielle Xbox One est un modèle d'ergonomie sur ce terrain, avec un stick agréable et des gâchettes dont la course et la résistance sont parfaitement adaptées.En apparence du moins, la Stealth Ultra a un design très proche et on pourrait s'attendre à un niveau de performances équivalent. Toutefois, elle est dotée de loquets qui permettent de raccourcir la course des gâchettes à la volée et, à mon avis, cela a une incidence sur la résistance des gâchettes, qui dans les faits, est moindre que sur une manette Xbox One. Par conséquent, il est moins facile de doser l'accélération et le freinage sur la manette de Turtle Beach. Pour ternir un peu plus le tableau, les vibrations sont clairement en retrait en termes de retour haptique, même réglé au maximum et toujours dans un contexte comparatif.
Côté jeu mobile, rien à redire : la manette est un avantage indéniable qui permet une façon de jouer différente et plus relaxante. Le téléphone est posé sur le bureau, la manette entre les mains et on peut se caler tranquillement dans son siège, sans avoir les bras qui font mal au bout d'un moment de maintien du téléphone. Tout est plus simple avec un périphérique dédié, après tout.
Les jeux de combat
À mon sens, la Stealth Ultra n'est pas vraiment optimale pour les jeux de combat. La faute en revient à son D-pad qui manque de précision sur les diagonales. Sur Dead or Alive, nous avons constaté qu'il n'était pas évident d'enregistrer des mouvements circulaires – l'affichage des commandes enregistrées en témoigne. Nous essayions en boucle de faire la même diagonale, mais le résultat n'était pas vraiment au rendez-vous. La réactivité des boutons d'action est cependant excellente et facilite les enchaînements, et il est compliqué de revenir à une manette normale après coup, qui nous parait fade.La batterie
Nous n'avons pas inscrit un test de décharge/recharge au protocole et ne pourrons donc vous fournir ici qu'un retour subjectif. Sur le papier, l'autonomie annoncée est de 30 heures. La manette ne pleure pas souvent à la recharge, et nous a tenus une bonne semaine complète avant de la brancher. Le faire sera d'ailleurs rare, avec le dock sans-fil qui assure la charge dès contact. Lorsque la batterie vient à manquer, les barres de Leds sur le côté de la manette commencent à clignoter à intervalle régulières. Le type de connexion (filaire, Bluetooth, sans-fil) et le niveau de batterie sont indiqués sur l'écran mais sans précision, juste le niveau.Il est temps de conclure.