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Nous vous proposons de passer en revue les différents éléments qui composent cette manette :

Les Sticks

Vous pouvez venir changer la tête des sticks
Les sticks sont comme sur d'autres modèles, avec leur plastique pour la tige et gomme pour la tête, mais apportent deux nouvelles fonctionnalités : « l'antidrift » et le « PRO-AIM ». Le premier est signalé par sa sérigraphie directement sur la manette, c'est une technologie pour parer le problème de drift en jeu, qui se matérialise comme une ou des actions ne venant pas de vous. Par exemple, votre caméra ou votre personnage effectuent un déplacement involontaire alors que vous ne touchez pas à votre contrôleur. Sa cause est majoritairement due par l'usure naturelle. L'antidrift permet alors de se protéger ce problème qu'il sera malheureusement compliqué de tester, notre manette étant neuve. Comme deuxième fonctionnalité, il y a le mode de ciblage PRO-AIM qu'il est possible d'attribuer sur l'un des quatre boutons supplémentaires. Ce mode ajuste la sensibilité des sticks pour une précision longue portée améliorée avec le choix de 10 niveaux.

Pour le reste, il n'y a pas de différences déterminantes, en termes de précision ou de réactivité purement physique. Les capuchons fournis permettent d'augmenter le diamètre du stick et d'assurer un meilleur contact avec les pouces, mais l'intérêt s'arrête ici.

La croix directionnelle

Un D-Pad design, mais efficace ?
La croix directionnelle de la Stealth Ultra offre un design bien différent de ce à quoi nous sommes habituées, semblant tout droit inspirée d'une parabole de satellite, ce qui correspond à l'ambiance générale de la manette. Elle bénéficie également du retour tactile et sa surface légèrement granuleuse et argentée assure une bonne accroche du pouce. Cependant, nous notons une moindre précision par rapport à une croix directionnelle traditionnelle, surtout lorsqu'il s'agit d'appuyer sur deux directions simultanément pour créer un mouvement diagonal. Il sera intéressant de la tester dans des jeux compatibles pour en évaluer pleinement les performances.

Les boutons d'actions

Les 4 fantastiques
La description chinée sur la page produit de Turtle Beach nous communique que  – La croix directionnelle, les boutons ABXY, les boutons assignables et les gâchettes comportent des interrupteurs à microcontacts qui garantissent des réponses plus fiables et plus rapides ». Dans la réalité, les boutons d'actions (et les autres cités) provoquent un clic d'activation tactile et audible. Nous imaginons que côté conception, il s’agisse d'un interrupteur mécanique reposant sur une membrane. Maintenant, dans la réalité, ils sont beaucoup plus plaisants à l'utilisation quotidienne et leur activation se fait effectivement plus rapidement. Le bouton Xbox au centre de la manette se voit aussi tactile, ce qui démontre l'engagement du fabricant à soigner les détails jusqu'au bout.

Les gâchettes

Les gâchettes reprennent grosso modo la forme et la disposition adoptée sur les manettes Xbox One – et comme c'est un modèle qui fait ses preuves, c'est une excellente chose –  avec au centre la connectique USB Type C. Notez les deux switchs à côté des gâchettes : c'est un réducteur de course pour les touches LT et RT. C'est efficace, la distance d'activation se voit réduite d'environ 80% et même en forçant, la gâchette ne retrouve pas son état d'origine. Le positionnement des switchs permet en plus de faire cette action en plein jeu : c'est pratique sur un FPS, mais sur un jeu de course on laissera la course habituelle. Quand elle est réduite, les gâchettes LT et RT ont un comportement très intéressant : le retour est assez sec et rapide. À ce niveau, Turtle Beach fait aussi bien que Razer et sa Wolverine Tournament et propose un mécanisme qui ravira les amateurs de FPS. Pour terminer, les moteurs de vibration doubles offrent un retour haptique immersif et sont entièrement réglables via le tableau de bord de l'écran (command display).


Gâchettes et boutons supplémentaires

4 boutons supplémentaires prennent place dans la même aire : P1, P2, P3 et P4 auxquels on peut mapper un autre bouton de la manette. Par exemple, vous pouvez attribuer le bouton A à P1, LB à P2 et ainsi de suite. Cette fonctionnalité à la fois logicielle et sa matérialisation physique sont particulièrement pratiques dans les jeux de tir à la première personne (FPS), notamment lors des combats au corps à corps, où les gâchettes sont facilement accessibles après avoir pris en main la manette. Leur positionnement permet une utilisation avec les annulaires ou les majeurs selon votre prise en main ; ils semblent suffisamment larges pour être utilisés de manière efficace même lors de parties dynamiques. Avec les 10 profils intégrés disponibles, vous pouvez définir des assignations de boutons et des paramètres spécifiques en fonction des jeux et des contextes.

L'écran ou command display

L'écran est en plein centre
L'argument principal de cette manette, qui est vendue comme l'innovation qui vous fera acheter la Stealth Ultra, est son écran situé sur la tranche supérieure, conçu comme un centre de commande. Vous pouvez utiliser cet écran pour régler les fonctionnalités et les caractéristiques de la manette, comme la force des vibrations, l'égaliseur ou l'attribution des touches supplémentaires ; mais aussi afficher les notifications de vos réseaux sociaux préférés sur le tableau de bord du Command Display afin d'être tenus au courant du prochain repas chez votre belle-mère.

L'intérêt de l'écran réside donc dans la possibilité d'affinage rapide de la manette, mais aussi d'une connectivité sociale qui permet de maintenir la Stealth Ultra entre ses mains. Il est lumineux (paramètre réglable) et réactif à l'utilisation, mais est-ce qu'à lui seul justifie le prix et l'intérêt de la manette ? Nous verrons ça plus tard.

Connectique et dock de charge

La Stealth Ultra dispose d'une connexion sans fil et de facto d'un système de batterie. Ici pas de piles mais une vraie batterie au lithium, censée nous durer 30 heures à l'utilisation selon le mode d'économie d'énergie choisie, en théorie. La connexion entre l'ordinateur et la manette se fait à l'aide d'un dongle USB, dont le branchement peut s'effectuer sur un port USB dédié, ou directement sur le dock de recharge fourni, qui est une idée de centralisation bien pensée. Ce dock de recharge s'occupe de remplir la batterie de la manette en seulement deux heures, qui prend place sur ce dernier en sans-fil. Sa connexion se fait à l'aide du câble Type C fourni.


Câblage

Si vous souhaitez connecter la manette en direct, il vous suffira de prendre ce câble d'une longueur très généreuse de 3 mètres. Il est tressé, donc théoriquement plus solide qu'un câble gainé, mais surtout beaucoup moins sujet aux nœuds. La connectique Type C offre une compatibilité étendue avec d'autres périphériques. Dernier point niveau connectivité, la manette dispose d'une prise microphone/casque en 3,5 mm qui permettra de profiter du son directement depuis la manette.

Voici pour le tour détaillé de cette manette Stealth Ultra, bordée de nouvelles fonctionnalités et de petites choses que nous avons hâte de tester en conditions réelles, c'est-à-dire en jeu. Mais il faudra d'abord les configurer correctement dans le logiciel du fabricant, qui se matérialise aussi sur la manette à travers le Command Display...

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par Neccryde Commenter
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Prix (avril 2024) : 199,99 €
Fiche technique :
  • Connectique : Sans fil Récepteur USB-A : Xbox et PC Windows, Bluetooth® : Connexion Bluetooth® vers appareils Android, PC Windows et Smart TV compatibles équipées de Bluetooth®
  • Filaire : USB-A vers Xbox et PC Windows
  • Entrée/Sortie Audio
  • Port audio 3,5 mm avec sortie audio stéréo et entrée microphone
  • Poids Du Produit (Manette) : 246 g
  • Poids Du Carton : 360 g