Après 2 semaines, il est de temps de faire le bilan de ces 2 frères keypads. Comme ils partagent la même architecture et la même construction, ce qui est valable pour l'un est valable pour l'autre.

Au niveau de la construction et des matériaux employés, il n'y a rien à redire. L'intégralité des produits respire la solidité et la longévité, avec la noblesse apportée par l'aluminium sur la face avant des keypads. Les socles ne sont pas en reste et on apprécie la mousse recouvrant la base. Combiné au poids élevé procuré par la plaque métallique interne, ni le MacroPad ni le DisplayPad ne bougeront par inadvertance.

D'ailleurs, en termes de montage, les socles permettent d'utiliser ces keypads de manière complètement indépendante, mais les possesseurs de claviers Everest Core ou Max de la marque pourront les installer sur la partie supérieure, à l'endroit de leur choix. Comme ils ont une connectique USB filaire et n'utilisent pas les connecteurs USB propriétaires montés sur le pourtour des claviers Everest, il n'y a donc pas d'emplacement prédéfini pour les placer. La largeur de l'Everest Max permet d'en caser 2, à condition de retirer le MediaDock. L’intérêt d'avoir 2 keypads est laissé au jugement de chacun, sachant qu'on peut très bien avoir un de chaque, comme dans notre test, connecté au PC en même temps. Il sera même bientôt possible d'avoir 2, voire même plus, DisplayPad en même temps !

MacroPad

Les touches sont très douces au toucher, elles tombent bien sous les doigts et ne causent pas de fatigue particulière. Les nouveaux switchs signés Mountain sont très bons, rien à signaler de ce côté-là. Ils sont des alternatives tout à fait valables par rapport aux sempiternels Cherry – il manque juste une déclinaison Silent pour que la famille soit au complet.

L'aspect RGB est très bien géré, avec une diffusion homogène et plusieurs niveaux de luminosité. BaseCamp dispose d'une interface dédiée permettant de configurer rapidement l'intégralité des LEDs comme bon nous semble, touche par touche si on le souhaite. Voici d'ailleurs une petite vidéo pour s'en rendre compte de visu :

DisplayPad

Bien évidement, le keypad qui retient le plus l'attention est le DisplayPad, qui offre enfin une alternative à Elgato et ses streamdecks. L'architecture globale de ces produits est reprise, dans une variante 12 boutons, qui n'existe pas en fait chez la concurrence pour le moment, qui propose 6 boutons avec le Mini et 15 avec la stream deck classique. 12 boutons peuvent ne pas paraitre suffisants, mais le système de dossiers, qui permet d'avoir une « arborescence », en quelque sorte, d’icônes, permet de lever grandement cette limitation.

L'orientation à 45 ° améliore grandement la lisibilité par rapport aux 4 écrans embarqués dans le NumPad original, et qui était un des points faibles relevés à l'époque. L'augmentation de 30 % de la densité de pixels, et le passage à une dalle IPS permettent également un rendu plus flatteur à l'oeil. En embarquant du 104 x 104 pixels, Mountain fait même mieux que Elgato !

Les intégrations proposées de base, à OBS et aux outils Adobe, sans s'y limiter, devrait couvrir les besoins de la majorié des utilisateurs ciblés par ce type de produit. Le fait d'avoir des moniteurs hardware  –  occupation CPU / RAM / GPU  –  saura également plaire aux enthousiastes.

La petite vidéo suivante montre le DisplayPad en action. Quand il démarre, on voit un gros logo Mountain, réparti sur les écrans, prouvant bien qu'il s'agit d'une dalle unique en dessous.

Base Camp

Bien évidemment, ce qui permet de tirer le mieux partie de ces nouveaux périphériques est le logiciel, Base Camp, qui s'améliore à chaque version. La marque a toujours une attention particulière pour l'ergonomie et l'aspect intuitif de ces interfaces, qui font que plusieurs marques concurrentes devraient s'en inspirer. Notamment, on a fortement apprécié le drag and drop qui est disponible sur l'onglet de gestion des boutons du DisplayPad.