Bien évidemment, on va parler plus de ressenti et d'impressions plutôt que de faits, étant donné que nous ne sommes pas équipés à la rédaction des outils de « benchmark » adaptés à ce genre de produit. Et notre bilan s'avère être excellent !

Revêtement, finitions et confort

Les revêtements utilisés sont de bonne qualité apparente. A l'avant, c'est en fait un simili-cuir épais, tandis qu'au dos, c'est du PVC. Sur l'ensemble du TK 900, les finitions comme les coutures sont excellentes. Ainsi, il n'y a pas un fil qui dépasse ni une jointure mal ajustée. De plus, on notera que l'immense majorité du siège est noire, ce qui fera qu'il ne devrait pas être trop salissant sur la durée.


Et le TK900 est vraiment confortable, avec une densité de la mousse bien dosée. Certains constructeurs de fauteuils ont en effet la main lourde sur le sujet, avec des densités trop importantes, rendant les fauteuils agréables comme des chaises en bois. Mais Oraxeat a trouvé le bon équilibre, et on s'y fait vraiment très très vite !

Ergonomie assise et dos

Il faut prendre le temps d'adapter le siège à sa morphologie et ne pas hésiter à faire des essais pour régler précisément les différents éléments. Le constructeur propose d'ailleurs un schéma sur son site qui permet de voir les dimensions de toutes les parties, mais il n'est pas forcément évident de savoir comment on sera assis dedans avant de l'essayer. En revanche, grâce à la fiche technique, on voit que la taille recommandée pour être bien dans le TK 900 se situe dans la fourchette 175 - 195 cm. Si vous êtes, comme votre serviteur, à quelques centimètres de la limite basse en hauteur, cela passera, il faudra juste mettre le soutien lombaire au maximum, en fait.

On l'a vu lors de l'installation, le mécanisme est basé non pas sur une manette multi-usages, mais sur 2 manettes distinctes. Cette de droite permet donc de régler la hauteur de l'assise, tandis que celle de gauche permet de bloquer ou non la bascule du dossier en mode « rocking chair ». D'ailleurs, la grosse molette visible sous l'assise permet de rendre plus ou moins souple ce basculement. Le fauteuil étant bien équilibré, la bascule se fait toute seule quand on choisit ce mode.

Un autre levier, lui aussi assez classique, permet de régler l'inclinaison du dossier. Un point sympathique est qu'il est rabattable à environ 160 °, ce qui permet d'envisager sans problème une petite sieste après une partie acharnée.

Ergonomie des accoudoirs

Comme indiqué dans la fiche technique, les accoudoirs sont de type 4D, ce qui signifie qu'ils sont réglables sur 4 degrés de liberté. On peut bien évidemment les bouger en hauteur  – via une sorte de gâchette qui permet de les faire coulisser à la hauteur souhaitée. Mais pas seulement. En effet, ils disposent d'un pivot à plusieurs positions afin de les placer parallèles à soi, vers l’extérieur ou au contraire vers l'intérieur, suivant les goûts de chacun. On peut également les avancer ou les reculer, là encore plusieurs crans sont présents. Et on peut aussi les écarter ou les rapprocher de soi ! Ce qui est bien, c'est que chaque axe de mouvement dispose d'un bouton (sauf pour le pivot), ce qui permet en fait de verrouiller l'accoudoir dans la position choisie une fois les mouvements terminés. Fini les accoudoirs qui bougent quand on tape dedans !

Il est maintenant temps de conclure.