Commençons par l’AIO en personne. Comme pour tout refroidisseur liquide, celui-ci se compose de trois éléments : le waterblock, le radiateur et le tube. Dans le cas du Neptune 120, la pompe ne se cache pas dans le waterblock mais dans le radiateur, c’est une volonté du fabricant afin de réduire les vibrations au niveau du socket et du processeur afin de réduire les chances de détérioration de celui-ci.

Le waterblock est donc plus petit que ce qui est proposé habituellement sur le marché, avec 42 mm de hauteur. Visuellement, le bloc propose un plastique noir mat avec, sur le tour, une bande semi-transparente qui laissera passer les effets lumineux. La face avant est grise avec un pourtour et le logo ainsi que le nom du fabricant en transparent, toujours pour les effets lumineux. Ces effets seront gérés via le câble 2 +1 pins ARGB qui sort du côté du waterblock et qui se trouve entre les tuyaux où circule le fluide. Sur la face arrière, nous avons la plaque de transfert en cuivre qui dispose de pâte thermique pré-appliquée, cette pâte est protégée par un couvercle en plastique et il faudra être vigilant en sortant l’AIO de sa boite pour ne pas appuyer trop fort et décoller cette pâte… comme nous l’avons fait… Sous la plaque de transfert se cache le «microchannel», avec des rainures de seulement 0,8 mm, ce qui aidera au transfert rapide de la chaleur.


Le radiateur n’est pas beaucoup plus grand que les radiateurs de 120 mm habituels, alors que la pompe se trouve dedans. Nous ne pouvons hélas pas ouvrir le radiateur pour découvrir la technologie utilisée pour cacher la pompe dans cette zone, mais il est assuré que le fabricant a dû beaucoup travailler sur ce point. Au niveau du design, il n’y a rien d’extraordinaire, le radiateur est noir avec une épaisseur de 0,28 mm pour les «microchannel» ce qui est standard. Comme pour le waterblock, un câble sort d’entre les tuyaux, c’est tout simplement l’alimentation de la pompe via une fiche SATA. Sur les côtés, Antec a apposé son nom en argenté brillant sur une plaque argentée mate. Il y a deux codes-barres sur le dessous alors que sur le dessus, nous avons une annotation de rappel pour nettoyer le radiateur pour qu’il puisse assurer sa fonction le mieux possible.


Les tuyaux sont en PTFE donc non poreux et donc pas de fuite possible par là ! Les raccords avec le waterblock ou le radiateur sont secondés par de la gaine thermorétractable qui aura un effet de verrouillage et antifuite, pour assurer l’intégrité du système. Cette gaine sert aussi à maintenir l’habillage des tubes, car oui, les tuyaux, au même titre que les câbles électriques, ont droit à leurs gaines tressées.


Pour ce qui est du transfert de chaleur du radiateur, nous avons un ventilateur Antec PWM ARGB LED. Celui-ci assez lambda, il n’est même pas répertorié sur leur site comme les ventilateurs PRIZM de la marque, c’est un peu dommage. Néanmoins, le ventilateur propose de bons avantages comme un flux d’air de 77 CFM, une vitesse de rotation allant de 900 à 1600 rpm et de l’ARGB. Des pads antivibrations sont préinstallés aussi réduire les vibrations (bah oui…) et donc les nuisances sonores.


Le contrôleur est le même que celui qui est fourni avec tous les produits ARGB du fabricant. Il est doté de 5 ports ARGB, de 5 ports pour ventilateurs PWM, un port d’alimentation SATA, un port pour le câble PWM/ARGB vers la carte mère et un port pour connecter le bouton reset du boitier et le transformer en switch pour les effets lumineux. Le boitier propose aussi deux boutons : LED speed et Mode. Ils serviront à la gestion des effets si vous n’avez pas de carte mère compatible. Le contrôleur a l’air assez basique comme ça, mais il est offre plusieurs options d’utilisation et surtout 5 ports PWM/ARGB, ce qui est plutôt pas mal.


Nous pouvons maintenant passer à l'installation sur notre configuration.