Version PC
Le logiciel qui pilote le contrôleur est dénommé « TT RGB plus ». Il a été testé dans sa version 1.3.1. Il est prévu pour gérer l'ensemble des ventilateurs et composants RGB Thermaltake dans un seul et unique outil. Cela explique notamment la présence d'onglets numérotés dans la partie haute de l'interface, on peut ici choisir le contrôleur que l'on veut paramétrer, numéroté de 1 à 16. Comme nous disposons d'un seul boitier de contrôle TT, seul l'onglet 1 est disponibles tandis que tous les autres sont grisés.Commençons par le basique. Il faut d'abord sélectionner le type de composant branché sur chaque sortie, car le logiciel ne sait pas le détecter tout seul. Nous avons respecté à ce sujet les préconisations de la marque, donc sur la prise 1, on a mis la pompe, et les ventilateurs sur les sorties 2, 3 et 4. Il est possible d'attribuer une petite description à chaque élément connecté, et ce n'est pas du luxe au vu du nombre de composants supportés.
Abordons l'aspect vitesse de rotation des ventilateurs, car la pompe n'est pas réglable par logiciel. Il existe 2 presets, à savoir « Perfomance » et « Silent », qui mettent le ventilateur respectivement à son max (1600 rpm) et à son min (500 rpm). On regrette d'ailleurs qu'on ne puisse pas descendre plus bas que 500 rpm, mais c'est ainsi. Manuellement, on peut bien évidemment définir une valeur entre ces 2 extrémités, au travers de 10 paliers disponibles. De plus, on peut activer où non la régulation par PWM, et dans ce cas, la température CPU entre en ligne de compte.
Parlons maintenant du RGB. Pour le Riing Duo, on le disait, il y a 2 circuits de LEDs, qui peuvent être paramétrés séparément. Le logiciel nous en montre d'ailleurs la répartition : Le premier est constitué de 12 LEDs et fait le tour du ventilateur, à l'intérieur. Le second ne comporte que 6 LEDs et se situe autour du moyeu. Les LEDs sont également contrôlables individuellement, en termes de couleur. On peut soit la choisir à la main dans un nuancier, ce qui est peu précis, mais on peut également rentrer le code RGB pour saisir la teinte exacte.
De nombreux effets sont disponibles. Comme ils ne sont pas tous traduits une fois le français activé dans l'interface, on vous met que les noms en anglais. Certains sont parlants, d'autres pas, il faudra de toute façon tous les essayer pour trouver chaussure à son pied.
- Static
- Movie
- Gaming
- Party
- Temp
- Cross
- Shooting star
- Black Hole
- Aurora
- Twinkle
- Raindrop
- Heartbeat
- Stack
- Scan
- Swirl
- Player
- Clock
- Flow
- RGB Spectrum
- Radar
- Blink
- Pulse
- Wave
Version mobile
Une version du logiciel pour smartphone est également disponible, on la trouve facilement sur le Play Store. Elle doit pouvoir se connecter en Wifi au PC où les Riing sont installés, directement ou par le réseau de la box internet. Une fois la connexion établie, l'appli se lance. On y retrouve alors la même richesse de paramétrage que sur PC, rien ne manque. Elle permet donc de transformer son téléphone en télécommande bien pratique, permettant de changer couleurs et vitesses de rotation sur l'ensemble des contrôleurs présents, ou bien sur un seul ventilateur en particulier.Mais cette version mobile rajoute aussi quelques fonctionnalités rendues possibles par la plateforme made by Google. On a ainsi la reconnaissance vocale, par exemple, qui s'interface notamment avec les produits compatibles Alexa. C'est un gadget qui est plus à destination des clients anglophones de la marque.
Globalement, l'app est stable, facile à utiliser et fonctionne correctement, ce qui n'est pas toujours le cas avec des produits concurrents !