Le monde des cartes SD est rempli d’acronymes et de notions qui ne paraissent pas forcement clairs, on va donc débroussailler tout ça, et en faisant un peu d'histoire au passage.
A noter qu'il existait plusieurs formats concurrents, mais depuis 2010, le format SD et ses nombreuses déclinaisons dominent le marché de manière hégémonique.
Regardons maintenant les différentes déclinaisons. Il existe principalement 3 tailles de cartes et 3 types de systèmes de fichiers correspondant à 3 plages de capacités, avec tout un système de classes pour avoir une idée des performances.
A noter aussi que pour pallier à la limite de 100 Mo/s sur l'IHS-I, il existe une norme UHS-II, qui va elle jusqu'à 500 Mo/s. Et pour profiter de ces hauts débits, il faut également un appareil qui soit compatible (lecteur de carte, appareil photo haut de gamme, etc).
Maintenant qu'on a tout ça en tête, passons aux tests !
L'histoire de la SD
Tout d'abord, le format SD existe depuis janvier 2000 et a été créée par les industriels Panasonic, SanDisk et Toshiba. On peut s’arrêter sur l'origine du nom « Secure Digital », soit « Sécurité Numérique ». Si l'aspect numérique d'une carte mémoire parle de lui-même, la notion de sécurité est quant à elle plus floue. En réalité, elle est liée au fait que ce format de carte permet de protéger les données par chiffrement, mais aussi de gérer les DRM, les fameux verrous de protection de droits d’auteurs, via le SDMI : Secure Digital Music Initiative. La Secure Digital Music Initiative était en fait une alliance de 200 entreprises majoritaires américaines crée en 1998 autour du sujet des DRM audio, mais la technologie CPRM (Content Protection for Recordable Media) n'a jamais convaincu, et à partir de 2001, l'alliance s'est peu à peu disloquée. Du coup les cartes SD de maintenant pourraient être appelées seulement « D », car le « S » n'a plus aucune raison d'être, vu que cela n'a jamais été implémenté.A noter qu'il existait plusieurs formats concurrents, mais depuis 2010, le format SD et ses nombreuses déclinaisons dominent le marché de manière hégémonique.
Regardons maintenant les différentes déclinaisons. Il existe principalement 3 tailles de cartes et 3 types de systèmes de fichiers correspondant à 3 plages de capacités, avec tout un système de classes pour avoir une idée des performances.
Tailles physiques
- Carte SD : 24 mm × 32 mm × 2,1 mm
- Carte mini-SD : 21,5 mm × 20 mm × 1,4 mm
- Carte micro-SD : 11 mm × 15 mm × 1 mm
Capacité et système de fichiers
Il y a 3 types de systèmes de fichiers, rétrocompatibles. :- SD : < 2 Go (FAT 16)
- SDHC (High Capacity) : 2 Go - 32 Go (FAT 32)
- SDXC (eXtended Capacity) : 32 Go - 2 To (exFAT)
Débits
Suivant les cartes SD, on peut trouver la vitesse exprimée suivant 2 unités : les « x » ou la « classe ». Il s'agit ici de la vitesse en écriture, mais il est à noter que les débits sont asymétriques : la lecture est toujours plus rapide que l'écriture.- Vitesse en« x ». On multiplie par 150 Ko/s, le débit de base du CD audio, pour avoir le débit. C'est le même principe que pour les lecteurs CD à l'époque. 10x correspondent ainsi à 1500 Ko/s, et 400x à 60 Mo/s. Cette notation encore en vogue il y a peu, a maintenant presque complètement disparu, remplacé par les diverses classes de vitesse.
- Vitesse en « classe ». Il existe les classes 2, 4, 6 et 10. C'est la vitesse minimale, en Mo/s, de la carte. Qu'une carte fasse 10, 20 ou 90 Mo/s comme on en voit, elle sera toujours marquée comme classe 10, ce qui fait qu'il y a de grands écarts au sein de cette classe, ce qui a conduit à un autre niveau, le UHS.
- Vitesse UHS : UHS signifie « Ultra High Speed » (ultra haute vitesse), avec une limite à 100 Mo/s, ce qui permet de monter encore en débit. Il existe deux classes, la U1, correspondant... à 10 Mo/s, comme la classe 10 du système précédent et la classe U3 correspondante à 30 Mo/s
A noter aussi que pour pallier à la limite de 100 Mo/s sur l'IHS-I, il existe une norme UHS-II, qui va elle jusqu'à 500 Mo/s. Et pour profiter de ces hauts débits, il faut également un appareil qui soit compatible (lecteur de carte, appareil photo haut de gamme, etc).
Performances applicatives
Outre les débits, la capacité des cartes à assurer une exécution rapide des applications, notamment sur des OS comme Android, est mesurée. Et c'est ainsi que 2 nouvelles classes, A1 et A2 sont apparues. Cette fois, l'unité de mesure n'est plus seulement le Mo/s, mais intègre aussi le IOPS, comme pour les SSD notamment.- Classe A1 : 1500 IOPS en lecture et 500 IOPS en écriture, plus 10 Mo/s de débit minimal
- Classe A2 : 4000 IOPS en lecture et 2000 IOPS en écriture, plus 10 Mo/s de débit minimal
Maintenant qu'on a tout ça en tête, passons aux tests !