Impressions générales

Comme nous l'avions mentionné un peu plus tôt, le Noz est constitué de deux parties : le microphone peut se désolidariser du casque. Le look reste très sobre et le casque est très léger en main, sans pourtant avoir l'air fragile.


Le plastique utilisé ici ne fait pas du tout cheap, il permet même d'alléger le périphérique et d'offrir ainsi plus de confort pour un usage prolongé. Le revêtement noir est en outre du plus bel effet.


Le casque est le plus léger que l'on a testé  –  210 grammes sur la balance, et la masse est plutôt bien répartie entre les différents éléments et l'arceau n'exerce quasiment aucune pression au niveau des oreilles.

L'arceau

La base de l'arceau repose sur un châssis en plastique renforcé par une tige en acier, le tout est revêtu par une matière soft touch sur l'extérieur, avec un bandeau en acier ajustable pour convenir à toutes les morphologies. Cela donne une structure assez souple et permet à l'arceau de se conformer à une torsion plutôt forte. Petit hic, il n'y a pas d'articulation de chaque côté de l'arceau qui permettraient d'orienter les oreillettes à 90° autour d'un axe vertical : au lieu de ça, on se contente d'une légère liberté de mouvement sur l'axe vertical et horizontal, qui permettra au moins de s'adapter facilement aux différentes formes de visage. Et c'est aussi beaucoup moins confortable lorsque vous portez le casque autour du cou, parce que vous ne pouvez pas poser les oreillettes contre vos épaules.


Il y a une large bande en similicuir et rembourrée en mousse pour limiter les points de pression au sommet du crâne. Couplée au modeste poids du casque, il y a de quoi tenir de longues sessions de jeu en tout confort, même si on regrettera peut-être un rembourrage un peu trop léger. Notons également la présence du logo Roccat sur le dessus de l’arceau, qui est creusé dans le revêtement.

Les oreillettes

Les oreillettes en mousse noire sont perforées et enveloppent bien les oreilles en amortissant convenablement la pression exercée par le casque à ce niveau. C'est plutôt confortable, mais le casque isole mal les bruits environnants : ce n'est pas un défaut en soi, cela dépend de votre utilisation et de vos goûts. En tout cas, les porteurs de lunettes ne seront pas gênés. Enfin, les mousses sont amovibles, ce qui facilite le nettoyage en cas de besoin.


Sur l'oreillette gauche, on trouve le port pour le microphone et, en regardant vers la droite, on peut lire en blanc le nom du casque. Sur l'oreillette droite, ce sera plutôt le logo de la marque qui sera représenté. Ici, pas de commande sur le câble : pour ce qui est d'une quelconque fonction de contrôle, il faudra se tourner vers l'arrière de l'oreillette gauche, où se présentent la molette permettant de régler le volume ainsi que le bouton qui switch entre le mode mute et unmute.

Le microphone

La perche amovible est un réel point fort en situation de mobilité. Elle est en plus de cela très souple et permet un placement aisé à proximité des lèvres tout en conservant la forme que vous lui aurez donnée.


Le microphone est dépourvu de bonnette, comme l'écrasante majorité des casques dédiés au jeu aujourd'hui.

La connectique

En bas de l'oreillette gauche, on trouve le câble qui sert à connecter le Noz. Celui-ci est gainé dans un tissu résistant, et qui surtout, ne forme pas de nœuds. C'est devenu une accoutumance dans le monde des périphériques gaming, même si on peut encore trouver des gaines en « peau de pêche » comme sur le Rage Z90 de chez Ozone. Le câble se termine par deux connecteurs jack, tout simplement.

Installation

En ce qui concerne le branchement sur PC, il suffit de connecter le casque sur des ports jack casque/microphone, pour qu'il soit détecté automatiquement par Windows. Cette détection permet d'utiliser directement le casque sans aucune configuration complémentaire ni pilote, le micro et les haut-parleurs sont fonctionnels d'entrée de jeu.

Il est temps d'installer le casque sur nos oreilles.