Layout
Gigabyte a adopté une nouvelle livrée pour ces cartes Aorus. Alors qu'anciennement, les séries Gaming étaient complètement noires avec des touches de rouges, un peu trop à la ASUS et à sa série ROG, d'ailleurs, maintenant elles sont blanches noir et argenté. Et la première impression qui s'en dégage est que le résultat est bien classe.La carte propose aussi bien le Crossfire que le SLI, même s'il n'y a que pour ce dernier que le pont est livré – en V2. La Z270X Gaming 7 dispose en fait de 3 ports PCI-Express 16x, permettant ainsi d'utiliser 3 cartes graphiques au maximum. Les lignes PCI-Express disponibles au niveau du chipset, même si elles ont légèrement augmenté avec cette 7eme génération, n'encouragent pas cependant à utiliser le triple SLI, de toute façon pas en phase avec le public de cette carte. En revanche, pour un SLI classique, on a une répartition 8x/8x qui donnera de bons résultats. Il faut noter que les ports – en plastique – sont renforcés par une carcasse métallique, ce qui rassurera ceux qui ont des grosses et lourdes cartes graphiques.
Une des nouveautés de cette série est la gestion des LEDs dénommée RGB Fusion. La marque embarquait précédemment une ligne de LED pour démarquer la zone réservée à la carte son, maintenant elle va beaucoup plus loin. Il y a des LEDs disséminées à plusieurs endroits, notamment autour du socket. Les slots de RAM sont lumineux, il y a une zone sur le bord de la CM qui ne sert qu'à ça, et un header dédié à l'installation d'une barre de LED est également de la partie. Nous y reviendrons plus tard.
On a droit bien évidemment tout un ensemble de fonctionnalités que Gigabyte fait depuis pas mal de temps sur son milieu de gamme. Par exemple, on a droit au Dual Bios, qui permet de sauver la carte en cas de problème dû à une corruption de BIOS, mais aussi à un double afficheur 7 segments qui est là pour indiquer l'étape du boot, pratique pour du diagnostic. Quand tout va bien, c'est « A0 » (on croit que c'est « All OK », mais en fait c'est « IDE initialisation is started ») qui est affiché, sinon, il faut aller voir la documentation, qui liste l'intégralité des valeurs possibles. 2 autres boutons sont présents : Eco et OC. Ils influent sur la fréquence, afin soit d’optimiser celle-ci à la baisse pour économiser quelques centimes d'euro sur la facture EDF, soit en l'augmentant pour grappiller quelques % dans les benchmarks. Un bouton Power et des points de mesure de tension – fonctionnalités plutôt reversées aux overclockeurs – sont également de la partie.
Panneau arrière
Le panneau arrière est quant à lui très riche en ports. On aura le plaisir de trouver un vrai port PS/2, ce qui est une aubaine pour ceux qui ont leur clavier ou leur souris fétiche avec ce format de connecteur. On trouve aussi pas moins de 2 sorties vidéo numériques pour profiter de la carte graphique Intel intégrée au CPU — une HDMI et une Display port. Pas moins de 5 connecteurs USB sont présents, dont 2 en USB 2, 3 USB 3 et le derniers en USB 3.1, au format de nouvelle génération dit type C. Il est symétrique, et à l'instar des connecteurs de chez Apple, fonctionne donc dans les 2 sens ! À l'emplacement des connecteurs audio, on retrouve les très classiques connecteurs jack 3,5 mm analogiques des systèmes 5.1 : deux canaux avant, deux canaux arrière et la paire voie centrale / caisson de basses, plus une sortie optique. Le réseau se fait non pas par un, mais bien par 2 connecteurs RJ45 ! L'un est relié à une carte réseau intel, mais l'autre est quant à lui animé par un contrôleur Atheros Killer — destiné aux joueurs — et dont sont équipés tous les modèles « Gaming » de chez Gigabyte / Aorus.Passons maintenant au montage de l'engin.