Après plusieurs semaines passées en compagnie de cette carte mère dernière génération, le verdict est sans appel : c'est du tout bon ! Le design gaming tape dans l’œil des joueurs que nous sommes et de nombreux détails montrent que Gigabyte soigne sa cible marketing avec attention. Le passage à Aorus n'a rien changé en mal, on a bien le meilleur de Gigabyte. On pourra d'ailleurs noter que le passage à Aorus n'est que partiel. Ainsi, le BIOS, tout comme les logiciels, sont encore « brandés » du nom du constructeur.
Les ajouts réalisés par la marque, notamment avec le RGB Fusion, vont dans le bon sens selon nous. Certains disent que trop de LEDS fait « jacky », mais ici c'est fait avec goût, et il y a une grande liberté de paramétrage. Il faut souligner que le RGBW trouvera sa cible, sans aucun doute, et que les constructeurs de hardware PC auraient tout à gagner à proposer des barres de LED de ce type à leur catalogue. Et bien sûr, on peut tout éteindre, bien entendu.
En revanche les nouveautés apportées par la série 200 sont bien peu séduisantes et ne seront sans doute pas des leviers de changement suffisants. N'oublions pas les nouveaux CPU de la série 7 – et le Kaby Lake testé à montré son interêt notemment au niveau de l'OC – sont compatibles avec la gamme de chipset série 100, après une mise à jour du BIOS. D'ailleurs, sur le sujet, l'UEFI 3D, dans sa version 2016, nous a encore bluffés. Au fil des années, le constructeur raffine l'interface par petites touches, et c'est maintenant qu'on le croit arrivé à maturité que Gigabyte nous montre qu'il est toujours possible de mieux faire. L'ajout du monitoring visuel est vraiment un plus non négligeable.
La partie logicielle est aussi très aboutie. L'App Center et les applications unifiées sont pratiques, même si certaines sont tout à fait dispensables. En revanche, il y en a 3 qui retiennent particulièrement notre attention. Tout d'abord, Easy Tune nous a bien plu. Avec sa capacité à faire monter rapidement le CPU à plus 5 GHz, ce soft est à mettre entre toutes les mains. De son côté, @BIOS permet d'upgrader son BIOS en toute tranquillité, que ce soit depuis un fichier ou depuis le site du constructeur. La gestion de la ventilation, via Smart Fan 5, nous a paru également très convaincante. Et pour finir, le module d'update gère aussi bien ces applications que les drivers de la machine, ce qui est vraiment une fonctionnalité intéressante, puisque tous les téléchargements liés à la carte mère sont regroupés ici. Tout ce qu'on regrette, c'est le fait que les drivers soient encore livrés sur DVD, alors que ce media tombe en désuétude, et que sur le site officiel on ne puisse pas en trouver l'ISO directement...
La solution audio, qu'on pourrait qualifier d'hybride, avec son matériel Realtek et son logiciel Creative, nous a bien plu. On a ainsi le niveau de qualité Creative au niveau du pilote, qui est souvent bien pauvre chez Realtek, sans payer le prix fort. Le meilleur des 2 mondes en somme. Le soin apporté par Gigabyte aux composants électroniques qui gravitent autour du chip ALC 1220 – condensateurs et ampli opérationnel de casque – permet d'atteindre une qualité sonore supérieure à bien des cartes son intégrées.
Côté graphique, on ne doit pas attendre des merveilles du HD 630 intégré au CPU. Disons que pour les FPS datant de quelques années, ça peut aller à condition de ne pas être regardant sur les options graphiques et la résolution, mais pour les derniers titres, il faut oublier. Rien ne remplace encore une bonne carte graphique estampillée AMD ou nVidia pour jouer. Cependant, la situation évolue – la preuvre avec les scores qui progressent nettement d'une génération à l'autre – et Intel montre qu'il suit une voie intéressante au niveau matériel. Cependant, la mise à jour des drivers, nerf de la guerre entre les « rouges » et les « verts », n'est pas non plus un point fort du fondeur californien. En usage bureautique, ou pour des petits jeux, la HD 630 serait parfaite, mais est-ce vraiment le but d'une carte mère comme cette Gaming 5 ? Toujours est-il que cela peut dépanner à l'occasion entre 2 changements de GTX.
Les ajouts réalisés par la marque, notamment avec le RGB Fusion, vont dans le bon sens selon nous. Certains disent que trop de LEDS fait « jacky », mais ici c'est fait avec goût, et il y a une grande liberté de paramétrage. Il faut souligner que le RGBW trouvera sa cible, sans aucun doute, et que les constructeurs de hardware PC auraient tout à gagner à proposer des barres de LED de ce type à leur catalogue. Et bien sûr, on peut tout éteindre, bien entendu.
En revanche les nouveautés apportées par la série 200 sont bien peu séduisantes et ne seront sans doute pas des leviers de changement suffisants. N'oublions pas les nouveaux CPU de la série 7 – et le Kaby Lake testé à montré son interêt notemment au niveau de l'OC – sont compatibles avec la gamme de chipset série 100, après une mise à jour du BIOS. D'ailleurs, sur le sujet, l'UEFI 3D, dans sa version 2016, nous a encore bluffés. Au fil des années, le constructeur raffine l'interface par petites touches, et c'est maintenant qu'on le croit arrivé à maturité que Gigabyte nous montre qu'il est toujours possible de mieux faire. L'ajout du monitoring visuel est vraiment un plus non négligeable.
La partie logicielle est aussi très aboutie. L'App Center et les applications unifiées sont pratiques, même si certaines sont tout à fait dispensables. En revanche, il y en a 3 qui retiennent particulièrement notre attention. Tout d'abord, Easy Tune nous a bien plu. Avec sa capacité à faire monter rapidement le CPU à plus 5 GHz, ce soft est à mettre entre toutes les mains. De son côté, @BIOS permet d'upgrader son BIOS en toute tranquillité, que ce soit depuis un fichier ou depuis le site du constructeur. La gestion de la ventilation, via Smart Fan 5, nous a paru également très convaincante. Et pour finir, le module d'update gère aussi bien ces applications que les drivers de la machine, ce qui est vraiment une fonctionnalité intéressante, puisque tous les téléchargements liés à la carte mère sont regroupés ici. Tout ce qu'on regrette, c'est le fait que les drivers soient encore livrés sur DVD, alors que ce media tombe en désuétude, et que sur le site officiel on ne puisse pas en trouver l'ISO directement...
La solution audio, qu'on pourrait qualifier d'hybride, avec son matériel Realtek et son logiciel Creative, nous a bien plu. On a ainsi le niveau de qualité Creative au niveau du pilote, qui est souvent bien pauvre chez Realtek, sans payer le prix fort. Le meilleur des 2 mondes en somme. Le soin apporté par Gigabyte aux composants électroniques qui gravitent autour du chip ALC 1220 – condensateurs et ampli opérationnel de casque – permet d'atteindre une qualité sonore supérieure à bien des cartes son intégrées.
Côté graphique, on ne doit pas attendre des merveilles du HD 630 intégré au CPU. Disons que pour les FPS datant de quelques années, ça peut aller à condition de ne pas être regardant sur les options graphiques et la résolution, mais pour les derniers titres, il faut oublier. Rien ne remplace encore une bonne carte graphique estampillée AMD ou nVidia pour jouer. Cependant, la situation évolue – la preuvre avec les scores qui progressent nettement d'une génération à l'autre – et Intel montre qu'il suit une voie intéressante au niveau matériel. Cependant, la mise à jour des drivers, nerf de la guerre entre les « rouges » et les « verts », n'est pas non plus un point fort du fondeur californien. En usage bureautique, ou pour des petits jeux, la HD 630 serait parfaite, mais est-ce vraiment le but d'une carte mère comme cette Gaming 5 ? Toujours est-il que cela peut dépanner à l'occasion entre 2 changements de GTX.