Le constructeur fournit donc avec sa carte un utilitaire d'overclocking, dénommé OC Guru II, à la manière notamment de MSI et de son Afterburner. Cet outil est compatible avec toutes les GTX de la marque. Il a pour objectif, comme on peut s'en douter, de tirer le maximum de son investissement. Il suffit de regarder l'interface pour voir que rien ne manque. D'un simple coup d’œil, nous avons sur l'ensemble des paramètres de la carte : fréquence GPU, fréquence RAM, tension, plage de puissance, etc . Ils sont bien évidemment modifiables, et vous avez même la possibilité de pré-configurer 5 jeux de paramètres différents. On pourra cependant le trouver tristounet au regard de la concurrence, notamment de l'outil « Precision X 16 » de EVGA, mais l'important est le fonctionnel, et on voit que OC Guru II remplit son rôle parfaitement.

Nouveauté de la série Xtreme Gaming, le logo « Gigabyte » ainsi que les ventilos, sont illuminés de LED RGB, et c'est également dans cet outil qu'on peut la paramétrer. Il est très simple de choisir la couleur  – soit une prédéterminée, soit une custom –  et l'effet associé. Et pour ceux qui n'en veulent pas, il est aussi possible de les éteindre complètement.


Un élément important à prendre en compte concernant les fréquences est la technologie dénommée GPU Boost 2.0 par Nvidia. La carte fonctionne sous le constant monitoring de cette fonctionnalité intégré à la carte, et qui surveille les fréquences, les températures, les vitesses de rotation des ventilateurs et la puissance électrique consommée. De base, la carte a pour but de ne pas dépasser les 80 °C. Tant que la carte ne les atteint pas, la fréquence sera maximale, et c'est la valeur « Boost » qui sera utilisé. Et plus la carte chauffera, plus la fréquence diminuera pour revenir à la température cible, sans toutefois descendre trop bas en fréquence. La limite basse est la fréquence « stock » de la carte. L'outil OC Guru II permet de paramétrer ses valeurs, et c'est là qu'on voit l’intérêt de sélectionner les meilleurs GPU. Il faudra non seulement augmenter les fréquences, mais aussi les températures autorisées si on veut un bon overclocking.

Dans notre cas, nous avons pu pousser le boost du GPU de 60 MHz et la RAM de 250 MHz (à 2000 MHz, soit à 8000 MHz selon la manière de calculer de la GDDR5), et ce sans toucher aux tensions. Ce sont des valeurs très intéressantes, qu'il sera sans doute possible de tuner d'avantage, en soignant la ventilation du boitier notamment en augmentant le voltage. Elles prouvent également que même sur une carte super overclockée de base, il reste encore des chevaux disponibles sous le capot.

C'est maintenant l'heure des benchmarks !