Avant de se lancer dans les tests, on va faire un arrêt du côté des spécifications de l'engin. GPU-Z nous livre en détail les caractéristiques techniques du processeur graphique embarqué sur cette Gigabyte. On a donc ici un GPU de la famille Maxwell, comptabilisant au total pas moins de 5,2 milliards de transistors, gravés en 28 nm. 1664 unités de calcul sont présentes, ainsi que 104 unités de texturing et 56 ROPs. Au niveau de la mémoire, on a droit à une spécificité qui a fait couler beaucoup d'encre quand la presse a découvert la chose. La carte totalise bien 4 Go, mais en fait découpé en 2. D'une part il y a 3,5 Go, adressés sur 224 bits, et d'autre part il y a 512 Mo, adressés en 32 bits. Dans certaines conditions très précises et qui sont à la marge, il peut y avoir une baisse de performance quand on dépasse une consommation des 3.5 premiers Go de VRAM.

On peut également comparer cette GTX 970 à d'autres cartes basées sur Maxwell  –  GTX 950 et GTX 960, ainsi qu'à une ancienne GTX 680 pour voir l'évolution :
La comparaison entre la GTX 970, la GTX 960 et la GTX 680 est intéressante. On voit qu'elles sont à la fois comparables et bien différentes, même si la 680 date de presque 3 ans. Elles sont similaires en termes de fonctionnalités (OpenCl, CUDA, PhysX), car elles proviennent toutes de Nvida, et elles partagent de plus le même processus de fabrication (28 mm dans les 3 cas). Pour autant, les autres caractéristiques divergent, bien évidemment. La 960 est la plus « petite » des 3 en termes de chiffres bruts, mais pourtant elle a tout d'une grande. Elle dispose en effet des fréquences les plus élevées, supérieures à celle de la 970, qui la surpasse logiquement partout ailleurs. On voit également qu'en fait nVidia utilise 2 processeurs différents dans sa gamme Maxwell : d'un côté le GM204 et de l'autre le GM206.

Voyons maintenant l'overclocking de cette carte. Elle a beau être OC d'usine, on peut l'amener encore plus loin.