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Une aventure linéaire et une prise en main archi-classique

Les ambitions cinématographiques n'impactent pas seulement l'aspect visuel ou narratif, ils affectent également le gameplay. Sans surprise, on constate que le héros suit un long couloir scripté de long en large, avec quelques rares arènes de combat, et quasiment aucune voie alternative. Bref, un TPS extrêmement linéaire, comme on en a déjà vu des dizaines avant.

La plupart des combats se résument à flinguer derrière un muret. Classique.
Les gunfights ont beau en mettre plein la vue, grâce à leur rendu visuel très réaliste... cela sent le réchauffé à tous les étages. La prise en main du personnage rappelle vaguement ce que l'on a connu sur Uncharted et Gears of War, mais sans idée nouvelle  –  et surtout avec un level design pas très follichon et une intelligence artificielle très pauvre. Je précise avoir testé le jeu en mode de difficulté maximale et ne pas avoir eu trop de mal à boucler l'aventure. Seuls quelques ennemis lourdement armés sont parvenus à me mettre à terre, mais ces jolis moments de challenge sont malheureusement fort rares et on se contentera le plus souvent d'aligner des headshots en restant sagement planqué derrière une colonne ou un muret.

Ralentir l'action permet de flinguer à vitesse éclair.
Seules petites fantaisies dans le gameplay : la possibilité de ralentir momentanément l'action pour dézinguer à toute vitesse, ou encore une petite gourde de potion magique pour s'auto-ressuciter quand on est mis à terre. Pas de quoi rêver, d'autant plus que que l'on est rarement en danger et que l'on a finalement assez peu besoin de ces capacités spéciales.

Les rencontres avec les lycans sont une grosse déception

Un combat moissi contre un lycan avec des QTE illisibles
Mais le plus frustrant, je crois, ce sont les rencontres avec les lycans. Celles-ci donnent lieu à deux types de combat. Dans le premier cas, vous devez juste esquiver les attaques des loups garous, lorsqu'ils vous foncent dessus, puis contre-attaquer dare-dare à coup de mitrailleuse dans l'arrière train. Ces combats décrédibilisent totalement ces terribles ennemis, que nous sommes censés craindre tout au long du jeu, et que l'on plombe littéralement avec une facilité déconcertante. Dans le second cas, vous aurez droit à des QTE un peu lourdingues. C'est à dire que vous danserez comme un indien autour d'un piquet et vous devrez larder votre ennemi de coups de couteaux tout en esquivant ces attaques. Seul problème : la flèche indiquant le sens dans lequel vous devrez orienter le joystick droit est minuscule et très peu lisible... d'où des morts bêtes et frustrantes.

Si vous n'êtes pas fan des QTE, préparez-vous à pester copieusement car, jeu cinématographique oblige, celui-ci n'est pas avare en QTE. Même si ceux ne résument pas toute l'action du jeu, ils sont effectivement très présents.


Envoyer un message ou forcer un mécanisme donnent lieu à quelques QTE, assez nombreux en fait.

Seulement dix heures

Toutefois, reconnaissons que la durée de vie du titre n'est pas folichonne. Avec seulement une petite dizaine d'heures de jeu en difficulté maximale, on peut parcourir tout le jeu sans trop se presser et en débloquant la plupart des trophées. Le titre ne proposant aucun mode multijoueur, on rangera donc la galette dans sa jolie boîte parmi les autres titres de sa collection. Et puis c'est tout.
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par aigle_1 Commenter
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Ce test a été réalisé à partir d'une version Playstation 4 en boîte achetée par la rédaction.