Sous les sunlights d'Harran
En termes de réalisation, Dying Light est une vraie réussite. Le jeu exploite la dernière itération du Chrome Engine et peut se targuer d'être au-dessus de la génération précédente en terme de réalisation. Les éclairages sont magnifiques, et notamment les effets de lumières (même si l'on regrette vraiment que les éclairages ne soient pas 100% dynamiques et qu'on ne puisse pas tirer sur les ampoules pour éteindre les lumières). La distance de vue est importante, et on prendra beaucoup de plaisir à escalader les hauteurs de la ville pour en apprécier les décors. De la même manière, les intérieurs proposent une ambiance vraiment réussie, distillant subtilement les lumières et grouillant de petit détails. Les développeurs ont pris le parti d'ajouter des filtres « cinématographiques » au jeu, ce qui ne laisse pas indifférent. Certains sont réussis, d'autres moins, en tout cas ce n'est pas facile dans ces conditions de capturer le jeu qui fait « flou » sur certaines images (oui, on peut rater des captures d'écran !).Un mot également sur la modélisation des personnages, qui est vraiment une réussite. Les expressions sont convaincantes, la modélisation admirable, les textures extrêmement fines. Je vous disais en début de ce test que les personnages secondaires étaient réussis, et c'est en grande partie grâce au soin technique que les développeurs leur ont apporté. Le même soin est apporté aux animations, qui sont toutes remarquables. Globalement, le jeu est stable, même si l'on déplore quelques baisses ponctuelles du nombre d'images par seconde. Un conseil en tout cas, quelle que soit votre configuration, ne montez pas la distance de vue au-delà de 45%, qui est un gouffre à images par secondes mais dont le bénéfice est très peu visible.