Fabriquez vos propres armes
Pour vous aider dans votre progression, Dying Light propose un système de « loot », qui même si je n'apprécie pas particulièrement ce terme, signifie que vous pourrez fouiller frigos, paniers, meubles, placards, etc. dans les habitations que vous visiterez au cours de votre périple. Vous y trouverez des consommables (barres de chocolat, etc.) pour remonter votre niveau de santé ainsi que des objets (corde, compresses, etc.) et matières premières (plastique, métal, etc.). Combinés, ces objets permettent de créer des armes artisanales : pétards, cocktails Molotov, shurikens, fusées, grenades artisanales, etc. Vous aurez bien besoin de matériel pour vous aider dans les combats, car ceux-ci sont avant tout basés sur les armes au corps-à-corps. Pas de lance-roquettes et de mini-gun dans Dying Light, puisque l'abattage de zombies se fera principalement par le biais des armes blanches. Ces dernières sont nombreuses et vont du simple morceau de bois trouvé au sol jusqu'au sabre en passant par le hachoir à viande, la matraque policière, la batte de base-ball, etc. Vous trouverez bien évidemment tous types d'armes à deux mains pour varier les plaisirs de la masse à l'épée de chevalier.Chaque coup vous consommera de l'énergie, et il faudra bien doser votre effort si vous ne désirez pas vous retrouver à court d'effort face à une horde de zombies déchaînés. Le début du jeu surtout vous obligera à la prudence, et le maître-mot sera de ne s'attaquer qu'aux zombies isolés et fuir les autres sous peine de vous retrouver submergé. Plus vous progressez dans le jeu et moins vous craindrez l'affrontement, bien évidemment, grâce à des armes de plus en plus puissantes et améliorables avec toutes sortes de gadgets enflammés, électriques, empoisonnés, etc. L'apothéose sera bien évidement les armes à feu qui sont limitées aux pistolets automatiques, fusils d'assauts (deux types uniquement, police qui tire au coup par coup et militaire qui tire en rafale) et fusil de chasse. Que ce soit les armes à feu où les armes au corps à corps, le résultat est le même : les gunfights sont jouissifs. Le sang gicle, les têtes explosent, les membres sont tranchés. Les effets sonores viennent bien évidemment renforcer cet aspect et chaque coup porté fait plaisir à entendre.
Si vous pouvez exercer vos talents de tueur sur les zombies de base qui sont comme tous les zombies : lents et prévisibles ; les ennemis du jeu sont pourtant un peu plus variés. On passe rapidement sur les humains (qu'ils soient les hommes de Rais le grand méchant ou lambda) pour s'attarder sur les ennemis spéciaux. Certains vous détectent aux bruits que vous produisez (notamment les armes à feu) et sont donc extrêmement rapides à vous fondre dessus et particulièrement agiles (ils peuvent grimper partout et esquiver vos coups). Particulièrement difficiles à combattre au début du jeu, ils deviennent moins dangereux avec de la chevrotine en pleine tête. Viennent ensuite les zombis explosifs, qui vous courent dessus en explosant au contact, et qu'il vaut donc mieux garder à distance. Dans le genre toxique, on trouvera aussi les cracheurs qui vous balanceront leur bile à la gueule, même à plusieurs dizaines de mètres de distance. Viennent enfin les gros costauds, avec plusieurs variantes : massues énormes ou alors cailloux. Vous l'aurez compris, tous ces infectés ne sont pas particulièrement originaux et peuvent se retrouver peu ou prou dans à peu près tous les jeux du genre. Mais là où Dying Light tire son épingle du jeu, c'est à la tombée de la nuit.