Nous allons maintenant nous intéresser au X61 utilisé en combinaison avec le G10, dans le but de watercooler une carte graphique. Nous utilisons pour ce test une carte graphique compatible avec le bracket de NZXT, en l'occurrence une GTX 680 Gigabyte, dotée du système de ventilation d'origine de Nvidia.

Démontage du ventirad d'origine GTX 680

Il faut bien voir que l'installation du G10 présuppose un démontage complet du refroidisseur déjà en place sur la carte graphique. Cela veut dire qu'il va falloir retirer le carénage en plastique, le ventilateur arrière et toute la partie radiateur en contact avec le GPU en lui-même, ainsi que la pâte thermique présente sur ce dernier. L'opération en elle-même dure une petite quinzaine de minutes en prenant son temps, à condition d’être équipés des bons tournevis. Il y a en effet des petites vis cruciformes qui nécessitent un tournevis de petit diamètre (style tournevis d'horlogerie), mais il y a également des vis Torx, de taille T6, pour lesquelles il vaut mieux avoir l'outil adapté pour ne pas les fausser.

La première étape consiste à démonter la coque en plastique, qui recouvre l'intégralité de la carte. On commence par retirer la petite dizaine de vis cruciformes situées sur les côtés de la carte, ainsi que celles placées sur l'équerre des sorties vidéo. Le carénage se défait alors très facilement, dévoilant la partie radiateur et la partie ventilateur.

La 2 eme étape va être de débrancher le ventilateur. Il y a un petit connecteur à retirer, de préférence avec une petite pince mais un petit tournevis pourra faire l'affaire. Une fois le ventilateur retiré, on peut s'attaquer à toutes les vis du dessous, parmi lesquelles on compte pas moins de 14 Torx T6 ! Mais pour débuter, on enlève les 4 grosses vis principales, situées autour du processeur graphique proprement dit. Elles maintiennent le radiateur principal situé au-dessus du GPU. Si tout va bien, en retournant la carte, le radiateur se défait de lui-même, exposant au jour le dessus du GPU, et sa couche de pâte thermique

Pour finit, on peut défaire le reste de la structure, ce qui permet de mettre à nu complétement la carte. Il faut pour se faire, il faut retirer toutes les vis Torx. On découvre ainsi les puces de RAM ainsi que l'étage de l'alimentation, précédemment bien cachés par le système de ventilation, et qui sont recouvertes de pads thermiques. On retire alors la pâte thermique résiduelle, et on est donc dans une situation où on peut envisager le montage du G10.

Montage du G10

Il faut suivre plusieurs étapes avant de pouvoir watercooler la GTX 680 de test. Dans un premier temps, il faut fixer le ventilateur de 92 mm au châssis métallique du G10, en respectant bien le sens de montage. Il est en effet assez facile de se tromper, étant donné qu'on face à un simple morceau de tôle qui viendra se mettre sur la carte graphique, et donc, à l'envers de ce que la logique voudrait.


Le système de fixation du waterblock à placer sur le GPU utilise logiquement une backplate. Celle-ci à la particularité de disposer d'un épais morceau de mousse pour ne pas rentrer en contact avec les composants placés sous le processeur graphique. Elle dispose en outre de 3 types de trous, numérotés A, B et C, qui dépendent du type de carte graphique. Pour une Nvidia de type GTX 680  –  comme pour beaucoup de cartes de la firme au caméléon  –  ce sont les trous C à utiliser. Les vis qui vont traverser la carte sont retenues par un petit boulon, qu'on protège avec une rondelle en plastique. Là encore, c'est pour être sûr de ne pas provoquer de court-circuit.

On place le G10 sur le dessus de la carte, afin de prendre le processeur graphique en sandwich. Vient pour finir la mise en place du waterblock du NZXT X61. Les crans de rétention se placent assez facilement, et il suffit alors de mettre des boulons sur les têtes de vis pour bien serrer l'ensemble.


Au niveau des branchements électriques, vu que le X61 est déjà opérationnel, il ne reste plus qu'à connecter le ventilateur du G10 sur un connecteur de la carte mère et le tour est joué.

Passons maintenant aux tests !