Vue générale
Au premier abord, le Blackwidow affiche un design relativement sobre pour un clavier gamer. Les lignes sont bien marquées, mais avec des angles ouverts. Le revêtement est composé d'un plastique noir mat, nettement moins salissant que le glossy parfois utilisé par la concurrence. La taille des touches et leur espacement sont corrects.Si vous souhaitez accentuer l'inclinaison du clavier, vous retrouverez deux petits pieds dépliants sous l'engin. Notons également la présence de patins qui assurent une bonne fixation sur le bureau. Aucun risque que celui-ci bouge lors de vos parties ou lors de saisies frénétiques.
Avec ses 1406 grammes affichés à la balance, le Blackwidow se situe parmi les claviers les plus lourds passés entre nos mains, mais il reste dans la moyenne des claviers mécaniques. Ses dimensions sont situés dans la moyenne basse. S'il n'est pas aussi compact que le Strike Pro d'Ozone, le Blackwidow devrait se tailler une place sur la plupart des bureaux.
Nom | Poids (g) | Largeur (mm) | Hauteur (mm) |
Clavier basique | 981 | 460 | 168 |
Clavier multimédia | 1045 | 483 | 220 |
Logitech G19s | 1050 | 490 | 220 |
Corsair K60 | 1160 | 438 | 165 |
Corsair K70 | 1116 | 437 | 165 |
Ozone Strike Pro | 1300 | 441 | 136 |
Logitech G710+ | 1460 | 508 | 220 |
CM Trigger-Z | 1516 | 476 | 253 |
Razer Blackwidow 2014 | 1406 | 475 | 171 |
Connectique
La connexion du Blackwidow au PC est assurée par deux fiches USB. La première sert à alimenter le clavier (ainsi que son rétroéclairage). La deuxième sert à alimenter un connecteur USB 2.0 situé sur le côté droit du clavier, où vous pourrez brancher un autre périphérique. Généralement je ne suis pas fan de ce genre de hub déporté, parce que certains constructeurs ont la drôle d'idée de le placer à l'arrière du clavier, ruinant de ce fait tout intérêt pratique à ce « raccourci ». Par contre, je reconnais que le hub USB est bien placé sur le Blackwidow, car très accessible, et cela peut-être utile pour rapprocher un port USB de la main de l'usager pour des périphériques que l'on est amené à connecter fréquemment — comme des clés USB. Si la façade de votre tour n'est pas bien riche en ports USB, cela pourrait vous intéresser.A côté du connecteur USB, on trouve deux ports jack 3.5 mm pour écouteurs et microphone. Une fonction également utile pour les joueurs qui ont l'habitude d'utiliser un casque.
Pour assurer le bon fonctionnement de tous ces « raccourcis », il faut nécessairement plusieurs fiches reliées à la tour, d'où la présence d'un gros câble de connexion, relativement épais et lourd, muni de 2 prises USB et 2 prises Jack 3.5 mm. Le câble est en fibre tressée, ce qui est plutôt une bonne chose pour éviter les plis et assurer une certaine longévité au produit.
Les connecteurs sont plaqués or, ce qui est une demie bonne nouvelle. C'est tout à fait inutile pour un signal numérique, comme ceux transitant via USB, mais cela peut être intéressant pour un signal analogique, ce qui concerne l'audio et donc les connecteurs Jack. Bref, utile d'un côté, inutile de l'autre, mais on mettra ça sur le compte de l'homogénéité du look.
Sérigraphie et rétroéclairage
Après avoir constaté quelques originalités peu pratiques sur certains modèles de clavier, je me permets d'insister un peu sur la sérigraphie. C'est un élément important si vous faites partie de ceux qui n'ont pas un repérage instinctif des touches.L'inscription sur les touches est généralement « lisible » mais elle n'est pas toujours évidente.
La faute à certaines inscriptions fantaisistes qui ne manqueront pas d'intriguer ou de perturber les premiers pas de l'usager. La fonction « & » sur la touche « 1 » est assez représentative du problème.
On note également un faible contraste, un peu gênant pour la lecture. Les inscriptions en gris clair sur des touches noires ne sont pas toujours bien repérables sous un faible éclairage.
On pourra se dire que le salut viendra du rétroéclairage. Celui-ci, vert pétant, améliore clairement la lecture des fonctions majuscules, mais il ne concerne pas les fonctions en minuscules. Dommage que le fabricant n'ait pas poussé plus loin les choses, sacrifiant probablement l'ergonomie à des questions de design.
Les raccourcis
Sur le Blackwidow, vous ne trouverez point de raccourcis multimédia à titre de boutons dédiés ou de molette de volume, comme il y en a sur le G710 par exemple. Ses fonctions sont présentes, mais déportées sur les touches Fonction, en combinaison avec Fn. Un système classique, très courant sur les claviers d'ordinateurs portables.Sur la côté gauche, on retrouve 5 touches personnalisables, que l'on pourra paramétrer via le logiciel Razer Synapse. Ces 5 raccourcis supplémentaires pourront être associées à des fonctions diverses : exécution d'une macro, contrôle du volume, du micro, etc. Nous y reviendrons plus loin.
A l'utilisation c'est un très bon clavier, j'en suis vraiment content ! A un moment donné la touche entrée avait un soucis mais c'est passé tout seul.
Le truc c'est que les macros ne sont pas dans le clavier mais bien sur le logiciel Razer synapse. Une uzine à gaz qui met très longtemps à se mettre à jour... Et qui scanne tous les jeux sur votre ordinateur ! Pour l'utiliser, il faut un compte et être connecté au cloud. Je trouves que c'est vraiment pas idéal...