Vue générale et fonctions annexes
Le G710+ affiche un design particulier, typique d'un clavier gamer : des formes angulaires bien marquées, des matériaux mixant le mat et le glossy, une bordure orangée autour des touches personnalisables et des prises USB (également bien flashy pour le coup).Personnellement, le glossy généralement tant décrié ne m'a pas gêné. La surface concernée n'est pas très étendue et ne concerne que des parties peu exposées aux traces de doigts. En revanche, j'apprécie moins la touche orangée qui tranche un peu trop avec l'ensemble gris / noir. Un peu plus de sobriété ne m'aurait pas déplu.
Lorsque vous le soulèverez pour la première fois, vous serez probablement surpris par son poids (presque 1.5 kg). En effet, c'est l'un des plus lourds parmi les claviers testés dans nos colonnes, comme vous le remarquerez sur le tableau ci-dessous qui récapitule les données de diverses références (mécaniques ou à membrane). Sinon ses dimensions sont dans la moyenne haute, et il faudra donc prévoir un minimum de place sur le bureau.
Nom | Poids (g) | Largeur (mm) | Hauteur (mm) |
---|---|---|---|
Clavier basique | 981 | 460 | 168 |
Clavier multimédia | 1045 | 483 | 220 |
Logitech G15V2 | 1015 | 490 | 220 |
Logitech G19s | 1050 | 490 | 220 |
Corsair K60 | 1160 | 438 | 165 |
Corsair K70 | 1116 | 437 | 165 |
Ozone Strike Pro | 1300 | 441 | 136 |
Logitech G710+ | 1460 | 508 | 220 |
Le repose poignet est pour sa part un peu décevant. Tout d'abord, il est un peu court, ne rajoutant au mieux que 5 cm et laissant le plus souvent mon poignet posé sur le bureau. Ensuite, le système de fixation, avec ses picots en plastique, semble relativement fragile et nécessite donc des précautions lors des manipulations. Bon point, par contre, pour le chemin de câble qui permet de ranger proprement le câble d'un périphérique (un casque, par exemple) sous son clavier et sous le repose poignet
La connexion du G710+ au PC est assurée par deux fiches USB. La première sert à alimenter le clavier proprement dit (ainsi que son rétroéclairage). La deuxième sert à alimenter un connecteur USB situé à l'arrière du clavier, où vous pourrez brancher un autre périphérique. Ce genre de port n'est pas très utile pour une clé USB, mais cela peut-être intéressant pour une souris ou tout autre équipement qui restera branché en semi-permanence. Ce petit hub épargnera donc à l'usager des allers-retours laborieux vers un port USB situé à l'arrière de sa tour.
Les différentes zones du clavier
On peut découper le clavier en trois parties. La partie gauche propose 6 touches personnalisables. elles sont paramétrables pour 3 profils différents, via le logiciel ou à la volée, à l'aide de la touche « MR », sur la partie supérieure. A côté de « MR », les touches « M1 », « M2 » et « M3 » permettent de passer d'un profil à l'autre. Au final, ce sont donc 18 raccourcis supplémentaires que l'on peut configurer sur ce clavier. Pour rappel, que le G19s présente 6 touches supplémentaires (soit 32 fonctions) et le G510s dispose au total de 18 touches paramétrables (soit 54 fonctions totalement paramétrables).Sur la tranche supérieure, on retrouve également une touche pour désactiver les touches Windows. Contrairement au G19s, c'est un bouton classique — et ce n'est malheureusement pas aussi pratique qu'un interrupteur dont on sait tout de suite s'il est actif ou non.
Toujours sur la partie supérieure, mais à droite, on trouve deux boutons pour régler le rétroéclairage des autres touches. Et là, le constructeur a eu une attention particulière pour les joueurs de FPS, en permettant de régler différemment l'éclairage du bloc « ZQSD » (et les flèches)... et celui des autres touches. Juste à côté des boutons pour le rétroéclairage, on trouve les raccourcis multimédia classiques : « Play/Pause », « Stop », « Recul », « Avance ». Et à proximité, un bouton « Mute » et une molette de contrôle pour le volume sonore, recouverte d'un revêtement antidérapant.
Enfin, on en vient à la partie « clavier » proprement dite, qui ne manquera pas de surprendre les plus attentifs par une sérigraphie inversée sur les touches à double fonction. Ainsi les inscriptions « 1 » et « 2 »" apparaissent respectivement sous « & » et « é ». De même, les symboles « : » et « ! » apparaissent respectivement sous « / » et « § ». Plus surprenant encore, le rétroéclairage met en avant les fonctions en minuscules plutôt que les fonctions majuscules. Personnellement, j'avoue ne pas très saisir la logique d'un tel choix de design... d'autant plus que le modèle QWERTY exposé sur l'emballage ne semble pas présenter cette bizarrerie. Ce n’est pas forcément rédhibitoire, mais s'il vous arrive de chercher un symbole, cette petite anormalité peut être source de confusion.