Layout
Gigabyte a adopté une livrée complètement noire — d'où le BK de la référence, signifiant Black— avec des touches de rouges, bien en adéquation avec le positionnement gaming de cette mobo. Quand on regarde la carte, on voit immédiatement que le moindre centimètre carré est occupé. Mais cette fois, le refroidissement mis en place est bien plus classique que celui en forme de flingue de l'Assassin 2 ou que celui de la Sniper 1 en forme de chargeur.De plus, les features proposées par le constructeur impliquent en effet l'utilisation de nombreuses puces tierces, comme par exemple des contrôleurs USB, ou une puce Creative pour l'audio. On reviendra en détail sur cette partie, avec l'avis d'un audiophile, car Gigabyte a décidé d’intégrer un amplificateur audio sur sa carte mère. Le routage de tout ce petit monde, ainsi que celui des composants passifs associés, doit être un cauchemar pour l'ingénierie, mais le résultat final est d'une propreté absolue.
Panneau arrière
Le panneau arrière est quant à lui très riche en ports. On aura le plaisir de trouver un vrai port PS/2, ce qui est une aubaine pour ceux qui ont leur clavier ou leur souris fétiche avec ce format de connecteur. On trouve aussi pas moins de 3 sorties vidéo numériques pour profiter de la carte graphique Intel HD4600 intégrée au CPU — il n'y a donc pas de prise VGA au programme. Pas moins de 8 connecteurs USB sont présents, dont 6 en USB3. Les 2 autres sont USB2 et sont prévus notemmant pour y brancher un DAC, ces boitiers de conversion audio haut de gamme (Digital Audio Converter). C'est quelque chose qu'on avait vu déjà vu sur la Sniper A88X du même constructeur, signe que ce genre d'équipement à la côte chez les joueurs audiophiles.À l'emplacement des connecteurs audio, on retrouve les très classiques connecteurs jack 3,5 mm analogiques des systèmes 5.1 : deux canaux avant, deux canaux arrière et la paire voie centrale / caisson de basses. L'originalité de cette carte est de proposer une sortie casque « amplifiée », stéréo uniquement, pouvant aussi être utilisée en sortie ligne. On trouve enfin deux sorties numériques (S/PDIF), TOSLINK et RCA. Tous les connecteurs audio et vidéo (sauf TOSLINK) sont plaqués or, couramment utilisé en hi-fi pour sa conductibilité et son inoxydabilité. Ceci relève ici autant de l'argument marketing que technique : les connexions numériques sont assez peu sensibles à la qualité du signal et seuls les jacks analogiques peuvent bénéficier d'une meilleure conduction.
La présence des sorties numériques est appréciable pour utiliser un amplificateur externe sans altérer le signal et le connecteur RCA permet de relier des équipements éloignés, quand la fibre optique est limitée à quelques décimètres. Mais compte tenu du positionnement haut de gamme de la partie audio de cette carte, nous aurions apprécié une sortie ligne avec une connectique RCA et un jack ¼" pour la sortie casque.
Finalement, on trouve 2 connecteurs RJ45, chacun animé par un contrôleur différent (un Intel, et un Killer).
La Z97X-Gaming G1 offre également quelques fonctionnalités tout particulièrement destinées aux testeurs de matériel hardware, tel que votre serviteur. En effet, la carte dispose de boutons poussoirs « power » et « reboot », ce qui nécessite habituellement un montage dans un boitier. On peut donc grâce à ces boutons tester la carte à l'air libre et s'épargner ainsi un montage. Et ça, bien que n'intéressant qu'une minorité de personne, c'est très appréciable. De plus, ces 2 boutons sont accompagnés d'un 3e, permettant de faire un clear CMOS facilement, sans cavalier ni retirer la pile. Et pour parachever le tableau, un double afficheur 7 segments est là pour indiquer l'étape du boot, ce qui est pratique pour du diagnostic. Quand tout va bien, c'est « A0 » (on croit que c'est « All OK », mais en fait c'est « IDE initialisation is started ») qui est affiché, sinon, il faut aller voir la documentation, qui liste l'intégralité des valeurs possibles. Il y a même quelques features pensées pour les overclockeurs, comme 8 points de mesure de tension, et bien sûr on retrouve le fameux double BIOS cher à la marque.
Ultra Durable
Bien évidemment, la carte bénéficie de leur technologie dénommée « Ultra Durable », qui n'a plus de numéro de version désormais. Elle regroupe en fait un ensemble d’éléments dont l'objectif est d'assurer une durée de vie exemplaire à la carte mère :- Condensateurs solide à faible ESR
- Bobines en ferrite
- MOSFETs à faible RSD(on)
- PCB à 2 onces de cuivre
- PCB en fibre de verre
- Puce de gestion de courant : IR3550 PowIRstage
Le message qu'il faut retenir est clair : le constructeur ne fait pas de concession sur la qualité des composants de la carte.
Impossible aussi de ne pas mentionner le design de la solution de refroidissement : Gigabyte a fait fort. Au niveau des VRM, on trouve un radiateur très travaillé. Mais le constructeur sait bien que cela que cela ne sera pas forcement assez efficace pour certains utilisateurs, il a donc prévu la possibilité de watercooler ce radiateur. Un heatpipe, surmonté du nom de la série des cartes « G1 Gaming », rejoint ensuite le radiateur posé sur le chipset. On y trouve sérigraphié le logo gaming de Gigabyte, représentant un œil stylisé. On le voit notamment sur le packaging de cartes graphiques de la marque, comme la GTX 670 Windforce 3X qu'on avait testée. Au final, tout ce qui chauffe est protégé par d'imposants systèmes de refroidissement.
Passons maintenant au montage de l'engin.