Pour mettre en avant le contenu de nos Fiches de jeux (l'une des plus importante base de données au monde sur les FPS), nous avons décidé de créer une petite rubrique hebdomadaire intitulée « Zoom ». Cette dernière va nous permettre de faire des plongées thématiques dans nos fiches de jeux histoire d'en faire ressortir des trésors enfouis, oubliés et inconnus du grand public. Ces jeux dont tout le monde à oublié l'existence, nous ne les oublions pas. Si nos deux derniers zoom étaient consacrés aux FPS Pornographiques, et aux FPS Chrétiens, cette semaine nous quittons l'aspect thématique pour nous intéresser à l'aspect géographique. Et quoi de mieux pour commencer qu'un peu de chauvinisme ? Cette semaine, notre zoom est entièrement dédié aux FPS français, les sortis, ceux en développement et même ceux annulés.
Les FPS français déjà sortis :
In Extremis : Développé par Blue Sphere Games, In Extremis est souvent considéré à tord comme un clone de Doom. Ce dernier est sorti en décembre 1993, deux semaines avant In Extremis, dont le développement a débuté dès le mois d'avril. Quand Doom est sorti, le jeu devait donc déjà en être aux derniers stades de son développement. Si le moteur du jeu est similaire à celui de Wolfenstein 3D, il s'en démarque avec des textures sur les sols et les plafonds.Au niveau du gameplay, le jeu se démarque là encore de ses contemporains avec un rythme plus lent, et un nombre d'ennemis à abattre plus réduit. Vous allez devoir trouver votre chemin dans les dédales d'un gigantesque vaisseau spatial, en évitant de redoutables pièges et affronter des créatures plus ignobles et agressives les une que les autres. L'atmosphère angoissante liée aux techniques d'univers virtuel vous tiendra en haleine de longues heures.
XIII (notre test complet) : XIII est un jeu qui a beaucoup fait parler de lui durant son développement et ce pour une raison principale : il est le premier FPS à utiliser une technologie appelée Cell Shading. Grâce à cette dernière, le jeu pend les allures d’une bande dessinée. XIII est l'adaptation vidéoludique de la bande-dessinée éponyme
Dès le début, vous vous réveillez sur une plage, totalement amnésique et le seul lien avec votre passé est un chiffre, XIII, tatoué sur votre corps. On imagine donc déjà le but de votre quête : retrouver votre passé. Vous apprenez que vous êtes accusé d'avoir tué le président des États-Unis. Vous vous découvrez peu à peu des talents dignes d'un grand militaire et cela vous permet d'ailleurs de rester en vie. Le tatouage est en fait le signe d'appartenance à une organisation secrète composée de XX (20) personnes. Cette organisation a pour objectif de prendre le contrôle de toute l'Amérique et cette opération s'appelle « Alerte Rouge ». Au final, le jeu s'avère être une vraie réussite avec des niveaux variés et intéressants et un univers riche et travaillé malgré une campagne assez courte et plutôt linéaire.
Tactical Ops : Assault on Terror : Tactical Ops : Assault on Terror est un ancien mod amateur pour Unreal Tournament transformé ensuite en jeu commercial. Le principe du jeu est identique à Counter-Strike avec une lutte entre terroristes et forces de l'ordre. Le jeu propose 27 armes différentes, 30 cartes avec des objectifs variés de défense ou d'attaque et tout un tas de skins. On trouvera donc de tout dans un arsenal bien fourni avec des armes à feu désormais bien connues telles que l'AK 47, le M-16, des fusils à pompes ou de snipers en tout genre et plein de grenades aux effets multiples.
Kamehan Studios ayant stoppé prématurément le support du jeu, les fans ont demandé en 2004 la permission à Atari de créer un nouveau patch. Ainsi, le 16 mars 2005, la version 3.5.0 a vu le jour.
Iron Storm : Iron Storm est un FPS développé par les français de 4X Studio proposant un univers uchronique. En effet, dans le jeu, la Première Guerre mondiale n'a jamais pris fin et dure depuis 50 ans. Nous sommes donc en 1964, avec un empire occidental affrontant un empire Russo-Mongol dans une guerre des tranchés aussi glauque que l'originale mais avec des armes presque traditionnelles. Avant chaque mission, vous aurez à utiliser le DRT (Deutsche-Russische Tageschau) afin de prendre connaissance de vos missions. Le DRT est un semblant de télévision miniature avec caméra intégrée à ondes radio et c'est le principal moyen de communication européen à l'époque de la guerre d'Iron Storm. Lorsque vous avez l'occasion de mettre la main sur un DRT ennemi, vous apprenez en partie les plans adverse et devez agir pour les contrer. Voilà donc l'axe du scénario, auquel il faudra ajouter une forte présence des événements boursiers. Dans IS, vous incarnerez donc James Anderson, un soldat né dans la boue et qui n'a jamais rien connu d'autre que la guerre. IronStorm aurait pu être un grand jeu avec son univers original et particulièrement soigné, mais malheureusement il a été plombé par ses trom nombreux bugs, une IA totalement naze (avec des soldats de base débiles et des snipers aux yeux de lynx qui alignent trop facilement), une difficulté mieux dosée et une mise en scène peu présente.
King Kong : La version vidéoludique de King Kong a représenté un défi pour les développeurs puisqu'il fallait à la fois répondre aux attentes des fans du film de Peter Jackson et réussir là où tant d'autres avaient échoué : l'adaptation de films en jeux. Ubisoft Montpellier, mené par Michel Ancel (Rayman, Beyond Good & Evil), a relevé le défi en proposant un FPS correct, mais qui a manqué de finition et d'ambition. D'un simple point de vue technique, King Kong n'a rien d'exceptionnel, avec de nombreux bugs graphiques, des textures bien fades et des décors assez vides. N'en demeure pas moins qu'il propose une modélisation des dinosaures très réussie, des jeux de lumières intéressants et des animations de King Kong vraiment exceptionnelles.
Le jeu propose deux expériences de jeu distinctes : les phases où l'on contrôle Jack - qui sont les moins réussies - et les phases où l'on contrôle Kong, bien plus fun - mais aussi moins nombreuses. La balance entre les deux phases est un peu bancale et c'est d'autant plus flagrant que les passages avec Jack tournent autour de deux seuls types d'objectifs. King Kong est malgré tout un jeu qui agréable malgré sa durée de vie totalement ridicule (5-6 heures tout à au plus), grâce à une immersion totale qui doit énormément à un gameplay ingénieux et une ambiance fidèlement retranscrite.
Dark Messiah of Might and Magic (notre test complet) : Sans doute la plus grande surprise de l'E3 2006 où il a été révélé, Dark Messiah of Might and Magic utilise le Source Engine pour créer un univers et un gameplay très différent de ce que la plupart des shooters proposent. Il y a des jeux qui se contentent de se fondre dans un moule, qui ne proposent rien de très neuf pour se démarquer de la concurrence. Et puis il y a ceux qui tentent courageusement d’innover pour apporter une nouvelle expérience de jeu au gamer qui s’étiole avec son sempiternel sniper et sa récurrente mitraillette. Se voulant un audacieux mélange entre FPS et RPG, le tout dans un univers d’Heroic Fantasy, Dark Messiah of Might and Magic nous plonge dans un monde bien étrange où les terroristes, les gangsters et les aliens sont remplacés par des orcs, des goules et de preux chevaliers.
Le jeu propose une petite dizaine d'astuces de game design meurtrières induits par l'environnement pour se passer des armes et des pouvoirs. Une bonne moitié de ces méthodes est amorcée par des coups de pieds bien placés : un échafaudage en bois branlant, un tonneau etc. On peut aussi directement pousser l'adversaire pour l'empaler/défenestrer/enflammer. Beau (malgré l'absence d'éclairages dynamiques), riche et bien rythmé, le titre des Lyonnais d'Arkane Studios propose une aventure solo prenante et impressionnante d'efficacité (malgré sa linéarité). La durée de vie du titre est un peu light, mais il bénéficie d'une grande rejouabilité, sans compter sur la partie multi, bien plus élaborée que la moyenne.
Dark Messiah of Might and Magic : Elements : Dark Messiah of Might and Magic : Elements est l'adaptation sur Xbox 360 de Dark Messiah of Might and Magic, sorti sur PC en 2006. Au programme : une interface repensée, la visée automatique, des maps multijoueurs entièrement refaites et 4 nouveaux niveaux pour le solo soit à peu près 2 heures de jeu supplémentaires. Le jeu est plus orienté action que RPG, puisque contrairement à la version PC, on choisit sa classe dès le début du jeu. Les développeurs ont aussi ajouté un mode de jeu baptisé Blitz, qui se concentre sur des parties de quelques minutes, sur des maps symétriques.
Bet on Soldier (notre test complet) : Kylotonn Entertainment, qui développe le jeu, a été fondé par Roman Vincent, un ancien de 4X Studio. Le monde est en guerre depuis si longtemps que toute la population est devenue un maillon de la chaîne. Et ce sont surtout les médias qui y trouvent leur compte. Afin de rentabiliser cette source de spectacle permanent qu'est la guerre, ils créent le Bet On Soldier, un gigantesque show télévisé qui retranscrit les conflits armés entre soldats surentrainés, et sur lesquels tout un chacun peut parier.
Ce concept original permet d'insérer des mécanismes de jeu assez inhabituels pour un FPS, à savoir un rapport étroit à l'argent. En réalité, ce sont les actions du joueur en plein combat qui lui rapporteront l'argent nécessaire à son équipement et à sa survie tout au long du niveau.
Malgré une idée de départ séduisante et un level design de bon niveau, ce FPS deviendra très vite ennuyeux, la faute à un gameplay assez mou et à une intelligence artificielle plutôt sommaire.
Bet on Soldier : Blood of Sahara (notre test complet) : BoS : Blood of Sahara est le premier des deux add-on de Bet on Soldier, le FPS des parisiens de Kylotonn sorti un an plus tôt. Cependant, cette extension ne nécessite pas le jeu original pour fonctionner, vous pouvez donc l'acheter séparément d'autant que le mode multijoueurs est compatible avec le jeu original. Mais Blood of Sahara, loin de combler les lacunes de Bet on Soldier, s'avère très décevant. De la linéarité du titre à l'IA moisie en passant par une durée de vie ridicule, peu de choses sont à sauver dans le jeu. Pour un FPS qui se déroule en Afrique du Nord, dans le Sahara qui plus est, on aurait aimé un peu plus de liberté d'action entre les couloirs de deux mètres de large et les murs invisibles, vous aurez vite fait de comprendre le chemin qui vous est imposé par les développeurs... La durée de vie du titre est très réduite. BoS c'est une campagne de quelques heures, deux nouveaux héros, un moteur physique et deux nouveaux modes multi pour le jeu original. Cela ne suffit pas à en faire un bon add-on, puisqu'il ne corrige en rien les défauts de son aîné
Bet on Soldier : Black-out on Saigon : Black-out on Saigon est le deuxième add-on pour Bet On Soldier, mais il n'est jamais sorti en France (il a été distribué en Allemagne — et Europe de l'Est ? — uniquement). Cette deuxième extension stand-alone se déroule dans l'Asie du Sud-Est. Alors que Blood of Sahara présente les débuts du méchant de Bet on Soldier, Black-out on Saigon montrera la création de la Résistance.
Red Steel : Red Steel offre un gameplay assez original, pas forcément super facile à prendre en main mais vraiment agréable une fois qu'on a pris le coup. Côté graphisme, la wii ne joue clairement pas dans la même cour que la 360 ou le PC mais le jeu offrre un design et un environnement suffisamment originaux pour faire oublier les quelques lacunes techniques de la console.
Côté histoire, ça ce passe au Japon, et vous êtes le garde du corps de la fille d'un homme très important. Et vous la protegez tellement bien que vous voulez l'épousez. Le jour où vous demandez la main de sa fille au père ne se passe pas comme prévu, puisque dans le grand hotel qu'il a reservé à cette occasion, des yakusas font irruption...
Red Steel 2 (notre test complet) : Tout commence par le réveil du héros en plein désert, sous un soleil écrasant et en fort mauvaise posture puisque attaché par les mains derrière le fidèle destrier de Payne, le méchant de la bande des Chacals. Cela ressemble effectivement à une scène de western, sauf que le vilain en question est tatoué de partout, le destrier une moto façon Harley et le désert jouxte une ville moderne. De plus, le traditionnel 6 coups est complété d'un katana, sabre au tranchant inégalé. Bienvenue dans le monde de Red Steel 2, univers western/samourai moderne, où il fait bon mélanger l'occident et l'orient. Le héros est le dernier des Kusagari, un clan de justiciers des temps modernes, et en tant que tel, il va devoir sauver la ville de Caldera des griffes des clans adverses.
Au final, le jeu s'avère moyen. L'aspect nerveux des combats est plombé par une repetitivité qui frôle l'overdose. La gestion de l'argent est risible, dans cet univers hybride est/ouest pourtant attachant et réussi. Le jeu a, finalement, bien plus l'air d'un jeu d'arcade que d'un FPS dopé au sabre...
Undead : The Last Refuge : Undead est un FPS pour iOS développé par Magic Pockets et sortie en juin 2010. L’apocalypse était annoncée depuis des siècles, nous ne pouvions pas savoir qu’elle était si proche. Les morts se sont levés de terre et ont tout ravagé sur leur passage. Vous avez réussi à survivre jusque-là, mais vous êtes seul et isolé dans une maison… Combien de temps pourrez-vous survivre et contenir le flot de morts-vivants ? Le principe est simple : arriver à survivre à des vagues de zombies de plus en plus nombreuses et de plus en plus rapides. Afin de lutter contre cette menace, le joueur dispose d’un arsenal efficace (pistolet, shotgun, uzi) et doit également apprendre à gérer l’environnement pour ralentir la progression de ces créatures (fermer les fenêtres, trouver les meilleures zones de tir…).
Les FPS français en développement :
Ghost Recon : Future Soldier : On se sait toujours pas très bien s'il s'agit d'un FPS, d'un TPS ou des deux à la fois. En tout cas, le scénario de Ghost Recon : Future Soldier se base sur des conflits politiques à venir incluant la Russie. En effet, dans un futur proche, un mouvement nationaliste russe parvient à mettre à terre le gouvernement du pays et commence à envahir les pays nordiques. Afin d'éviter une confrontation directe qui donnerait lieu à une guerre très importante, les Etats-Unis décident d'envoyer l'unité Ghost sur le terrain. Cette dernière doit à tout prix protéger les reliques de l'ancienne présidence et, surtout, arrêter l'armée dissidente. Une tâche tentaculaire qui permettra à l'histoire d'adopter différents point de vue en fonction des événements. Et notamment celui d'Edward Kachenko, chef de l'équipe et élevé par des immigrants russes aux Etats-Unis, ce qui devrait lui donner une vision assez originale des événements.
Shootmania : Nadeo, le studio français derrière les excellents Virtual Skipper ou Trackmania, a affiché sur certains écrans de chargement de Trackmania une image arborant le texte : "Shootmania, the FPS by Nadeo" en février 2009. A l'époque, on se savait pas s'il s'agissait d'un fake ou de markéting viral, en tout cas la marque ShootMania avait bien été déposée par Nadeo et le nom de domaine http://www.shootmania.com/ pointe toujours vers une page arborant le logo du développeur. Depuis, plus rien n'a filtré sur le jeu, mais le développeur s'est fait racheter par Ubisoft qui a annoncé dans sa conférence E3 2010 que Shootmania, le FPS de Nadeo aurait une bêta publique début 2011. La conférence était pauvre en informations puisque l'éditeur n'a pas dévoilé d'images ni laissé filtré aucun autre détails sur le jeu. On sait néanmoins que la partie multijoueurs sera géré par ManiaPlanet, une plate-forme développée par Nadéo qui regroupera les multijoueurs de Trackmania 2, Shootmania et Questmania (un RPG).
Prophecy Resurection Origine : Prophecy Resurection Origine est un jeu de tir subjectif Solo sur PC, prenant pied pendant la première Guerre Mondiale. Le jeu est développé par Gallica Game Studio, un tout petit studio indépendant français situé en Seine et Marne et fondé en 2001. Le studio est composé de deux amis, Cyril Rousselet (responsable du projet) et Frédéric Texier (responsable de la composition musicale et de l'environnement sonore) qui ont eu l'idée ambitieuse de créer un jeu vidéo. Vous y incarnez un soldat Français mobilisé sur le front de Verdun. Le jeu est avant tout un FPS avec une petite dose de RPG pour la gestion de l’inventaire et de quelques autres caractéristiques.
E.Y.E. : E.Y.E. est vraiment le FPS français le plus prometteur. Il s'agit d'un FPS/RPG dans un monde fantasy/futuriste/bizarre. Dans le futur, la Terre et ses colonies forment une gigantesque Fédération composée de quelques méga-corporations ayant chacune leur armée. Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'une force maléfique, la Force Meta-Streumonique, décime la majeure partie de l'humanité. Les armes modernes ne peuvent la tuer et la Fédération est forcée de ressortir du placard les vieilles armes à projectiles qu'elles avaient bannies. Elle fonde aussi un groupe religieux, E.Y.E, pour luter contre cette force. Le temps a passé. Ce groupe qui était censé être dissout a monté en puissance et va faire un coup d'état. C'est à ce moment que la Force Meta-Streumonique entre à nouveau en scène. La police secrète, la Secreta Secretorum, vous envoie au sein de E.Y.E pour espionner ce qui se passe...
Deadline : Deadline est un FPS développé par les français de Kandoo Games (oui, comme les lingettes pour torcher les bébés) prévu sur Wii l'année prochaine. On ne sait strictement rien de ce nouveau projet, excepté que ce sera un titre « d'action/aventure » et qu'il ressemble un peu à Half-Life 2 de loin. Je dis de loin, car vu la taille des images disponibles sur le site du développeur, il est un peu dur de se faire une idée précise du titre.
Les FPS français annulés ou à l'avenir incertain :
The Crossing : Arkane Studios a annoncé le développement du jeu en 2006. Depuis, peut d'infos ont tournées sur le jeu et le 12 août 2010, ZeniMax Media a annoncé l'acquisition d'Arkane Studios, qui vient ainsi rejoindre id Software et Bethesda Softworks. Avec cette acquisition, on ne sait toujours pas sur quoi travaille le studio, mais il est possible que le jeu ait été annulé.
Le principe de base de The Crossing est de mélanger la campagne solo du jeu avec son mode multijoueur. Ainsi, l'aventure solo se compose d'un scénario et d'un histoire comme dans un FPS classique à l'exception près que les vrais joueurs prennent la place de l'IA.
Il y a en effet deux types de joueurs, les Elite et les skirmishers. les premiers sont des joueurs qui jouent le jeu en solo tandis que les seconds jouent en multi dans la partie du premier. Le système de spawn pour les Skirmish est en fait calqué sur le système des agents Smith dans Matrix, on peut spawner dans un corps de grunt régulièrement au fur et à mesure que les Elites avancent dans l'histoire solo.
Les skirmish jouent en multi (du TDM avec des variantes de conquête de territoire et de drapeau) en attendant qu'un joueur Elite (donc qui joue en solo) pointe le bout de son nez. Dès lors, la partie des skirmish est bouleversée et ces derniers prennent part à la campagne solo du joueur Elite. Les skirmish qui arrivent à descendre les Elite (qui seront nécessairement mieux équipés, mieux armés, et avec un gros sexe) gagneront des points. Le taux sera d'un joueur solo pour six joueurs multi, d'où la nécessité absolue du parfait contrôle des serveurs.
Tout se joue dans la partie serveur qui sélectionne tout ça, cela va faire un énorme travail du côté de chez Arkane, et cela inclura nécessairement que les serveurs seront uniquement gérés par eux.
Killing Day : Annoncé lors de l'E3 2005, Killing Day n'a jamais passé le stade de démo technologique avant d'être annulé en 2006 par Ubisoft.
Zombies : The Awakening : Ce jeu était supposé nous proposer un mélange de FPS et de survival/horror dosé entre l'action et l'aventure mais il a été annulé faute d'éditeur. L’utilisation interactive de l’environnement afin de survivre dans la ville assiégée de vilains Zombies devait être aussi une des pierres tournante du jeu : trouvez les objets pour bloquer des chemins, utiliser les circuits électriques ou le gaz pour se forger un chemin à travers une horde de monstre. Il était aussi question de mission de sauvetage ou l'on devait en mener de la nourriture et des médicaments pour sauver la peau des autres survivants.
C'est très complet, du beau boulot.
Pour les drapeaux, j'ai une suggestion : serait-il possible de faire un contour au moins à ceux du Japon et de la Russie ?