Premier FPS — et par extension premier jeu commercial — des développeurs chiliens d'Ace Team, Zeno Clash est un projet à la fois modeste et ambitieux. Modeste par son ampleur, car le petit studio de développement indépendant et autofinancé à su garder les pieds sur terre dans le développement de son jeu, mais ambitieux par son univers totalement inexploré dans le monde des jeux vidéo. Retour en détails sur cet ovni des FPS.
Bienvenue à Zenozoïk
Zeno Clash est un jeu où le scénario occupe une place plus importante que l'action. Il faut dire que le monde fantastique bizarroïde développé par Ace Team est unique en son genre. Vous incarnez Ghat, le fils d'une créature hermaphrodite appelée le père-mère, dont enfants forment le clan le plus puissant de la ville d'Halstedom. Banni de sa tribu, Ghat doit échapper à sa famille et commencer un voyage vers le désert interdit avec sa compagne, Deadra, qui l'aidera dans les terres hostiles du Zenozoik. Le monde que vous explorez vous fera d'ailleurs rencontrer des créatures (amies ou ennemies) toutes aussi étranges les unes que les autres. Du cochon alcoolique à la souris agressive en passant par vos nombreux frères et soeurs toujours prêts à vous foutre sur la gueule.Zeno Clash contient dix-huit chapitres qui sont très courts et qui reprenne toujours le même schéma narratif : une cinématique, puis de l'action, puis une autre cinématique. De ce fait, je jeu est assez court, il peut se terminer en 3h30 ou 4 heures si vous mourrez beaucoup. Le scénario progresse grâce à des dialogue (en anglais sous-titré) assez longs et monotones, mais toujours intéressants. Car c'est là le point fort du jeu : de voir l'évolution des personnages, et notamment de Ghat, de comprendre ce qui l'a poussé à agir de la sorte.
Une progression à la force des poings
Les combats sont au cœur du gameplay et se déroulent principalement à mains nues. Ils sont dynamiques et bien foutus, d'autant que le moteur physique donne une sensation de puissance. On sent bien que les développeurs ont mit tout le paquet dessus, et ce n'est pas pour nous déplaire. Il n'y a que que quelques coups que vous apprendrez au fur et à mesure, mais ils sont très simples à assimiler et à maîtriser. Pas de demi tour tour arrière + X, Y, B ; retournez sur Street Fighter IV pour ça. Les combats à mains nues reposent sur quelques acquis fondamentaux : attaque, esquive, parade, prises. Le jeu propose aussi quelques armes à feu, comme les flingues en poisson morts ou les fusils en os, mais leur utilisation est suffisamment laborieuse pour que vous compreniez vite que seuls les poings comptent. De plus, les armes à feu font si peu mal, que vous n'aurez aucune peine à les abandonner. Seules les armes blanches (épées et marteau) valent le coup, mais le temps de frappe est assez élevé, et vous aurez vite fait de vous retrouvé désarmé.La tour du destin
A l'instar des jeux de baston comme Soul Calibur, Zeno Clash propose un mode de jeu baptisé le mode survie. Dans ce dernier, vous devez progresser dans les étages d'une tour à paliers dans lesquels vous devez combattre des vagues d'ennemis afin de progresser à travers les niveaux. Tous les ennemis affrontés dans le jeu se retrouve dans la tour, qu'ils soient humains ou animaux. Vous avez à votre disposition les armes qui sont au sol, ou dropées par les ennemis. Il faut allier combats au corps à corps, grenades et armes à feu dans chaque arène pour espérer survivre. Et surtout, ne pas foncer dans le tas mais plutôt prendre les ennemis un par un ou à revers. A chaque fois que vous passez un niveau, vous obtenez un classement en fonction de la vitesse et des performances, score qui sera comparé avec celui de vos amis dans un classement général via Steam. Mine de rien, ce mode de jeu tout con permet de démultiplier la durée de vie du titre, d'autant qu'il n'est pas évident du tout, voire même sacrément hardcore pour les plus hauts niveaux de la tourEt alors ?
Zeno Clash est un FPS à part, plus orienté vers la contemplation que l'action. C'est tout con à dire, mais le jeu vous plonge dans un univers fantastique et merveilleux super original. Les environnements et les personnages doivent se vivre comme un compte pour enfant.Cet épisode, annoncé comme le premier d'une série est court, très court, mais du coup on n'a pas le temps de s'ennuyer. L'univers riche, les personnages charismatiques, les ennemis étranges nous font un peu oublier la linéarité extrême du jeu. Pour 15€ que vaut le jeu, on est dépaysés tout le temps par cet univers extrêmement riche et féérique. C'est en tout cas un meilleur rapport qualité/prix qu'une séance de ciné.
Configuration de test : Carte mère : Asus P5N-E SLI
Processeur : Intel Core 2 Duo E6750 @2.66 Ghz
Carte graphique : EN 8800 GTS
Mémoire vive : OCZ Platinium 2 x 1 Go PC6400 R2
-l'univers est débile
-les ennemis ont l'air aussi crétins que dans le pire des mangas
-les armes font davantage penser à celles utilisées par des playmobiles version néanderthal
Moi je dirais que c'est très con de voir sortir des jeux appelant un public d'attardés. C'est bien beau de vouloir être novateurs, mais de la à infantiliser les gens et carrément les prendre pour des débiles... je ne suis pas certain que ce soir salutaire. C'est dans la même veine que Merchants of Brooklin : bourrin et débile, surtout débile. Là, c'est un bras bionique qui transforme tout, même les membres de ceux qu'on bute en charge explosive. Ouai, il y a des limites quand même non? Qu'on soit dans les jeux vidéo, que ça dépasse le réel ok, mais de là à tomber dans l'absurdité la plus totale, non merci.
"Un univers merveilleux et fantastique pour joueur dotés d'un QI de 60" aurait été certainement plus approprié pour conclure.