dans cet opus, les cartes ne sont plus des séries de couloirs peuplées de scripts, mais de vastes zones à explorer la Thompson. En outre, il est possible de sélectionner exactement l'endroit où l'on désire être parachuté sur le niveau, et ce au pixel près. Un écran vous permet de faire le choix de votre zone de largage, et vous vous dirigez ensuite pour atterrir précisément sur la cible que vous vous êtes fixés. Si les lieux calmes et propices à une entrée en douceur dans la bataille sont marqués d'un fumigène vert, rien ne vous empêche d'aller autre part.
Tout l'intérêt de ce système est qu'il vous permet de vous adapter selon votre stratégie. Vous voulez sniper ? Arrêtez votre chute sur les toits. Vous désirez surprendre l'ennemi par derrière ? Laissez vous tomber discrètement dans un endroit sombre à l'arrière d'une escouade. Vous préférez jouer en équipe ? Visez un groupe d'alliés.
Compter sur vos coéquipiers n'est d'ailleurs plus aussi inutile qu'auparavant, puisque les PNJ se voient dotés d'une véritable intelligence artificielle. C'en est fini du temps où ils calquaient leurs actes sur les vôtres par une avalanche de scripts, fini l'époque où les soldats de la Wehrmacht se cachaient systématiquement derrière la même caisse en plaçant leur tête dans le viseur de notre Garand M1 à intervalles réguliers. Les forces nazies sont au contraire beaucoup plus coriaces : elles suivent des ordres et tentent de vous prendre à revers. Tout soldat est relativement autonome et tente de remplir sa mission en équipe.
On est donc en effet face au grand changement d'orientation d'une série qui s'était trop reposée sur ses lauriers. Ajoutons à cela une ambiance dantesque, hollywoodienne grâce à des effets sonores et des effets graphiques de très bonne qualité et vous comprendrez que nous sommes certainement en face d'autre chose que d'une suite sans saveur.