Vous l'attendiez tous, elle est enfin là. La troisième partie de notre grosse preview de Call of Duty 2 qui, même si elle contient un peu de solo, rapporte principalement mes impressions sur le mode multijoueur. Enfin, à ce stade là c'est même plus une preview, vu que le jeu sort aujourd'hui en France.

Vous êtes prêts, les p'tits n'enfants? C'est parti.

Encore un peu de solo

Pour clotûrer mon petit récit sur le solo, certaines missions sont assez originales (enfin, je veux dire pour du Call of Duty), surtout du côté Anglais. En effet, on passera certaines missions planqués derrière un tank pour atteindre les lignes ennemies, ou au cul d'une voiture pour canarder tout ce qui se présente pendant que le conducteur essaie de retrouver son chemin. On pourra aussi ordonner des attaques sur des tanks ennemis à l'aide de jumelles, et bien sûr piloter un blindé dans le désert.

La campagne solo semble assez courte, à vue de nez une grosse dizaine d'heures, et est, comme je l'ai évoqué dans les précédents articles, dirigiste. A côté de ça on ne s'ennuie jamais, c'est intense et soutenu, tellement qu'il est difficile d'enchaîner plus d'une heure et demie de jeu.

En somme, un jeu hollywoodien, clairement orienté grand public, donc digne suite de son grand frère en solo.




A deux c'est mieux, à plein strobien

Après une petite pause déjeuner, un type commence à nous dire, en anglais, que nous allons faire une partie en multi. On était 14 je crois, et on a joué en tout un peu plus de trois heures (réparties sur deux jours). Bon je passe sur les classiques modes deathmatch, team deathmatch et capture the flag, bien fun déjà, pour m'atteler aux deux modes les plus intéressants de ce second épisode, à savoir "Search and destroy", hérité du premier, et le tout nouveau tout chaud "headquarters" (enfin pas si nouveau que ça d'après ce qu'on m'a sussuré).

Dans le premier on doit planter ou désamorcer des bombes, c'est selon. Dans "headquarters", on doit capturer des points stratégiques et les tenir. Mouais, pourquoi pas. On se dit que ça risque d'être pas mal, sans plus. Et puis on arrive sur les maps. Autant le dire tout de suite, elles sont très réussies, aussi bien au niveau esthétique que tactique.

Par exemple, la ville du désert, du mode headquarters, est tellement bien pensée que le camping est très difficile. Les positions de snipe sont à découvert, tandis que les rues étroites proposent en général des combats très rapprochés (donc très rapides). Et toutes les maps qu'on a pu tester, celle du désert, Stalingrad, et un village en Normandie, ont été concues dans un souci d'équilibre entre les deux équipes mais également entre les différents types de joueurs, définis par l'arsenal qu'ils ont choisi.

En fonction de l'arme principale, on a le droit de porter plus ou moins de grenades, à fragmentation ou fumigènes. A ce sujet, les nouveaux effets de fumée servent pleinement au gameplay et une grenade bien placée est un véritable atout. Après, c'est au choix, une petite mitrailleuse lourde pour monsieur le bourrin? Ou un petit fusil sniper pour monsieur qui se essaie de se planquer dans les immeubles de Stalingrad? De tête, je crois qu'il y a en tout 5 ou 6 sets d'armes disponibles.

Autant je me suis un peu emmerdé en Deathmatch, autant les autres modes m'ont vraiment éclaté, avec une petite préférence pour headquarters.

Le gros changement de gameplay de ce nouvel opus, est la gestion de la santé, qui, comme pour le solo, se régénère toute seule tant qu'on est pas mort (bé oui). Du coup, plus de bonus à trouver, même plus de blindage/casque/gilet pare-balles. Au début, le système m'a un peu effrayé, mais en fait, c'est assez bien pensé et très agréable à jouer.



Bien ou bien?

Si Call of Duty 2 ne restera pas gravé dans les mémoires pour son mode solo, sympathique mais pas monstrueux, il risque fort de faire parler de lui pour son mode multijoueur très bien pensé et très fun, pour lequel on n'a nullement besoin d'être un l337 roxor pour s'y amuser.

Attendons de voir si la version finale, de sortie aujourd'hui, confirme ces premières impressions.