Je suis en train de croupir en prison, mon compagnon de cellule semble croire dur comme fer que la révolution va éclater. Le garde passe, il vient nous taquiner. Soudain, une explosion se fait ressentir, et quelques galipettes plus tard, nous nous retrouvons dehors. Il est temps de retrouver les 9 membres du clan auquel j’appartenais qui m’ont trahi et laissé pour mort, et de leur rendre la monnaie de leur pièce...
Voilà, c’est comme ça que ça commence.
Dead Man’s Hand est donc un FPS (bah oui sinon c’est pas ici qu’on le testerait) de chez Human Head Studio qui se déroule au western, un peu comme le mémorable Outlaws de Lucassart.
Tu sais qu't'es mignon, toi?
Le moteur graphique est celui d’UT2003, et même si on n’atteint pas le niveau de Far Cry en ce qui concerne la qualité des effets visuels, les screenshots sont là pour prouver que le jeu est loin d’être laid, notamment grâce à un level design soigné. On s’y croirait.
Les personnages sont un peu moins réussis mais cela ne nuit pas trop à l’ambiance. En ce qui concerne les flingues, 9 armes principales sont disponibles au fur et à mesure de la progression. Elles sont divisées en 3 catégories : Pistolets, Fusils et Carabine. A chaque début de niveau, on a le choix entre 3 armes qui nous accompagnent le long de l’épisode. On peut également trouver toutes sortes de bâtons de dynamite et autres cocktails molotov durant la partie.
Le far ouest, le vrai
L’aventure nous traîne dans des niveaux variés et très stylisés, que ce soit au niveau du level design, où les mappeurs de chez Human Head s’en sont donnés à cœur joie, ou au niveau du gameplay qui reste basique tout en offrant son lot d’originalité.
On passe donc du parcours d’un repaire de malfrats à cheval, à la descente d’une mine dans un wagon. Autre originalité : votre adresse au poker en début de niveau vous permettra d’obtenir des bonus de munition ou de santé.
A chaque fois que l’on touche un ennemi ou un objet (lampe-tempête, pastèque…) on gagne des points de légende, qui remplissent peu à peu notre jauge qui correspond en réalité au nombre de coups spéciaux que l’on peut tirer.
En dehors de ça, le principe du jeu reste extrêmement simple : les ennemis déboulent, on les dégomme.
Rien à dire au niveau sonore, les bruitages sont sympathiques, les voix anglaises sont convaincantes, surtout celle du héros, qui fait un peu penser à celle de Caleb, de Blood.
Un tit bémol : les bruits de pas, je ne sais pas pourquoi mais ils sont insupportables.
La musique est de la country molle (en même temps de la house n’aurait pas été très bénéfique pour l’immersion) et n’est pas trop agaçante, comme dans une grosse partie des ego-shooters.
Les petits plus qui font plaisir
Les développeurs ont eu la bonne idée d’inclure au jeu un moteur physique, le Karma Engine, qui sert agréablement le gameplay. Imaginez le tableau : un type est perché sur une plateforme en haut d’un arbre, au lieu de tirer bêtement sur le gars, on dégomme les poutres qui soutiennent la plateforme, et hop, il va s'écraser 10 mètres plus bas. Y a fun.
L’IA est rigolote mais pas transcendante, les ennemis se cachent sans trop de conviction, leur mobilité est assez réduite et ils sont plutôt lents.
En ce qui concerne le multijoueur, il fait office de bonus tant il est simpliste. Attention, je n'ai pas dit qu’il était dégueux, seulement il n’a rien d’original. Par contre les cartes sont, tout comme dans le jeu solo, très soignées.
Bon, alors?
En conclusion, le jeu n’est pas chiant, l’ambiance est sympathique, bref : on passe un bon moment. Sans doute pas le jeu de l’année mais de quoi tuer une petite dizaine d’heures en se prenant pour un Clint Eastwood. Sympa, pour la petite trentaine d'Euros à laquelle il est proposé.
Dead Man’s Hand est donc un FPS (bah oui sinon c’est pas ici qu’on le testerait) de chez Human Head Studio qui se déroule au western, un peu comme le mémorable Outlaws de Lucassart.
Tu sais qu't'es mignon, toi?
Le moteur graphique est celui d’UT2003, et même si on n’atteint pas le niveau de Far Cry en ce qui concerne la qualité des effets visuels, les screenshots sont là pour prouver que le jeu est loin d’être laid, notamment grâce à un level design soigné. On s’y croirait.
Les personnages sont un peu moins réussis mais cela ne nuit pas trop à l’ambiance. En ce qui concerne les flingues, 9 armes principales sont disponibles au fur et à mesure de la progression. Elles sont divisées en 3 catégories : Pistolets, Fusils et Carabine. A chaque début de niveau, on a le choix entre 3 armes qui nous accompagnent le long de l’épisode. On peut également trouver toutes sortes de bâtons de dynamite et autres cocktails molotov durant la partie.
Le far ouest, le vrai
L’aventure nous traîne dans des niveaux variés et très stylisés, que ce soit au niveau du level design, où les mappeurs de chez Human Head s’en sont donnés à cœur joie, ou au niveau du gameplay qui reste basique tout en offrant son lot d’originalité.
On passe donc du parcours d’un repaire de malfrats à cheval, à la descente d’une mine dans un wagon. Autre originalité : votre adresse au poker en début de niveau vous permettra d’obtenir des bonus de munition ou de santé.
A chaque fois que l’on touche un ennemi ou un objet (lampe-tempête, pastèque…) on gagne des points de légende, qui remplissent peu à peu notre jauge qui correspond en réalité au nombre de coups spéciaux que l’on peut tirer.
En dehors de ça, le principe du jeu reste extrêmement simple : les ennemis déboulent, on les dégomme.
Rien à dire au niveau sonore, les bruitages sont sympathiques, les voix anglaises sont convaincantes, surtout celle du héros, qui fait un peu penser à celle de Caleb, de Blood.
Un tit bémol : les bruits de pas, je ne sais pas pourquoi mais ils sont insupportables.
La musique est de la country molle (en même temps de la house n’aurait pas été très bénéfique pour l’immersion) et n’est pas trop agaçante, comme dans une grosse partie des ego-shooters.
Les petits plus qui font plaisir
Les développeurs ont eu la bonne idée d’inclure au jeu un moteur physique, le Karma Engine, qui sert agréablement le gameplay. Imaginez le tableau : un type est perché sur une plateforme en haut d’un arbre, au lieu de tirer bêtement sur le gars, on dégomme les poutres qui soutiennent la plateforme, et hop, il va s'écraser 10 mètres plus bas. Y a fun.
L’IA est rigolote mais pas transcendante, les ennemis se cachent sans trop de conviction, leur mobilité est assez réduite et ils sont plutôt lents.
En ce qui concerne le multijoueur, il fait office de bonus tant il est simpliste. Attention, je n'ai pas dit qu’il était dégueux, seulement il n’a rien d’original. Par contre les cartes sont, tout comme dans le jeu solo, très soignées.
Bon, alors?
En conclusion, le jeu n’est pas chiant, l’ambiance est sympathique, bref : on passe un bon moment. Sans doute pas le jeu de l’année mais de quoi tuer une petite dizaine d’heures en se prenant pour un Clint Eastwood. Sympa, pour la petite trentaine d'Euros à laquelle il est proposé.