L'article de Joystick :Le journaliste qui a écrit cet article, s'est rendu à Kiev où il a visité les lieux du sinistre de Tchernobyl mais aussi les locaux où travaillent les développeurs du jeu, GSC Game World. Il a ainsi pu, accrochez vous bien, jouer à une version assez avancée du jeu et donc voir le gameplay en action. Comme Fumble le présente dans son article, on n'avait vu que des images du jeu ne montrant que la météo (la pluie, le soleil ...) et des lieux de la Zone. On commence même à s'en lasser un petit peu ...
Donc, je vais passer les éléments du jeu que l'on connaît déjà pour se concentrer activement sur le gameplay :- On commence tout d'abord par comment ramasser des objets : c'est très simple. On appuie sur une touche de notre fidèle clavier et les noms de tous les objets aux alentours s'affichent à l'écran. Il suffit ensuite de passer le viseur dessus pour les mettre dans l'inventaire.
- En parlant de l'équipement, on va aussi rappeler quelque chose que l'on connaissait déjà. On sera limité au niveau du poids de ce que l'on va porter. Il y aura donc un sac à dos pour mettre pas loin de 40 kg, une ceinture pouvant accueillir des munitions, un emplacement spécial pour l'arme principale, pour l'arme secondaire, pour les grenades à main ...
- La carte offre une grande liberté de mouvement même s'il y a des murs que l'on ne peut pas franchir : comme le dit Fumble, "un Stalker ne doit pas savoir sauter ou alors pas très haut".
- On vous parlait il n'y a pas longtemps des différents os qui constitueront le corps des Stalkers et l'influence des blessures. Aujourd'hui, on en a la confirmation : "Les blessures aux jambes vous feront boiter, et celles aux bras risquent de perturber votre visée. Mais celles-ci ne seront pas fatales, tant que vous pansez les plaies". Voilà qui est intéressant à savoir. Dans un monde où réalité et fiction se chevauchent, on retrouvera cet élément de réalisme pure qui fait du mod Day of Defeat ou de Rainbow Six ce qu'ils sont.
- A la manière des RPG, il vous faudra gérer les niveaux de fatigue, de faim et d'irradiation. La gestion de ces trois niveaux peut se faire de plusieurs manières : on peut choisir d'emporter plus de munitions que de rations militaires, mais pour gérer la faim, il vous faudra manger des rats irradiés, et ainsi augmenter votre niveau d'irradiation. C'est à vous de trouver le bon équilibre entre vos besoins et votre survie.
- Au niveau des clans, ce ne sera pas vous qui déciderez directement avec qui vous voulez aller. C'est votre réputation qui vous fera entrer ou non dans un clan. Par exemple, si vous vous amusez à tuer tous les mutants que vous croisez, il est très fort probable que les membres du clan "Duty" vous appelle à les rejoindre.
Après tous ses petits détails très intéressants à connaître et que nous donne encore plus envie d'y jouer. Mais, on va quand même parler du moteur graphique qui mérite bien les quelques lignes suivantes.
La nature et la météo sont gérées de manière dynamique : le vent fera bouger les feuilles des arbres et le reste de la nature. Les textures sont très fines, et le réalisme de la zone n'est plus à faire. Celle-ci sera représentée par une immense carte qui sera subdivisée en plein de sous cartes. Il y aura un léger chargement au changement de sous zone. Pour la balistique, celle-ci sera présente et très bien retransmise : il y aura des ricochets sur certains métaux alors que les balles laisseront des traces sur d'autres.
Le moteur est une adaptation d'ODE, un moteur en open source. Celui-ci gère très bien le jeu. Il y a certains effets DirectX9 qui ne sont pas encore implémentés. Mais cela devrait être fait dans les mois qui viennent.
L'article de Gaming :Après l'article fort intéressant de Joystick, on passe maintenant à celui de Gaming, un peu plus long. Stalker n'était pas très connu chez eux mais, après la visite de RaHaN sur les lieux de la catastrophe et sur les lieux de la création du jeu. Il a aussi pu jouer à une version assez évoluée du jeu, sûrement la même que le mec de Joystick. Les impressions sont à peu près les mêmes mais ceux-ci semblent plus importants ici : Stalker est déjà entré dans le classement des jeux les plus attendus par la rédaction, et en passant directement à la première place, devant Doom 3 et Half-Life 2. L'article est plus complet que le précédent mais je ne vais pas me répéter. Voici donc les quelques nouveautés que l'on peut trouver dans cet article.- Commençons par parler un peu de l'équipe des développeurs : ils ne sont que 18 à travailler sur ce projet, ce qui est infime lorsque l'on compare avec Valve (Half-Life 2) ou Dice (Battlefield 1942). Il faut également regarder le moteur physique : il n'a vraiment rien à envier au Havok - qui a été utilisé dans une cinquantaine de jeux - et n'a pourtant été développé que par une seule personne. La passion primerait-elle sur le résultat ?
- La progression du joueur se fera en achevant des quêtes. Il y a celles principales et d'autres secondaires.
- Le jeu, les personnages non jouables, les monstres, tout évoluera en fonction de ce que vous ferez.
- L'IA utilise, selon les développeurs, 200 paramètres, un nombre non atteint par le passé.
- Je vous parlais des chargements entre les sous zones tout à l'heure, eh bien, il parait qu'ils sont les plus souvent assez discrets et bien pensés.
- Voilà une chose que tous les joueurs ont déjà rêvée : on pourra visiter la quasi totalité des bâtiments.
- L'ambiance sonore rendra la Zone vivante, mais vivante dans le sens qu'il y aura des monstres un peu partout et pas beaucoup d'humains : on pourra entendre des chiens hurler au loin ou le vent siffler en passant au travers du béton.
- L'interface de jeu sera simple et légère : un écran d'inventaire simple, comme celui de Fallout, une carte automatique qui sert de journal de quête, un PDA sur lequel on peut voir la position des autres Stalkers, si ces derniers veulent être affichés dessus.
Voilà les idées principales de cet article. Il faut quand même noter que l'auteur, RaHaN, a essayé le jeu qu'il ne connaissait presque pas, et a été complètement conquis. Bien que Shadow of Chernobyl ne soit pas terminé, loin de là dailleurs, il est vraiment attirant. |