Protocole

Nous le testerons avec dissipateur d'origine, sans et avec celui du Arctic.

Nous allons faire des benchmarks dit « real life », qui permet de voir comment le SSD se comporte en vrai, dans de vraies applications. Pour cela, on utilise PCMark 10, qui, comme son nom l'indique, peut tester un PC. Il propose également un benchmark spécialisé pour le stockage, et c'est bien entendu ce que nous allons utiliser. Il faut noter que l'installation de l'OS et du benchmark sur le SSD à tester est un prérequis. Ce test génère 3 valeurs : un score, qui est propre à la version de PCMark, un débit en Mo/s et un temps d'accès, en µs.

Dans ce test, nous connaissons déjà les valeurs et la vitesse de transfert de notre SSD, il suffit de se rendre ici. PCMark 10 nous permettra se comparer les scores avec le changement de refroidisseur.

Nous rappelons que notre SSD Crucial profite de la « Protection thermique adaptative » avec un étranglement thermique géré qui commence à 81 °C et un arrêt thermique de protection à 90 °C.

Nous allons aussi vérifier la constante des transferts ! Pour cela pas de logiciel particulier ! Nous allons simplement transférer plusieurs To de data et voir ce qui se passe, en gardant bien sûr un œil sur les températures via le logiciel Crystal Disk Info !

Analyse des résultats

Voyons maintenant les résultats obtenus.



Quel que soit le refroidisseur, les performances au niveau des Bench sont assez identiques. Le peu de différence s’explique par les environnements et les événements en arrière-plan qu’il peut y avoir. Dans tout les cas, le refroidisseur SSD M2 Pro de chez Arctic ne propose pas de changement majeur sur les performances.



Lors du Bench, nous avons surveillé les températures et là il y a du changement ! En effet, le SSD M2 Pro refroidit nettement moins bien que la version celui du crucial. On note une augmentation de la température de 6 °C. Le design des deux refroidisseurs est très différent lui aussi et c’est peut-être là que celui d’Arctic perd en performance. Cela étant dit, lors du transfert de data pure, les vitesses sont tout de même restées constantes dans le temps. Les 6 °C de plus n'ont donc pas d’incidence sur les performances du SSD en lui-même, la « Protection thermique adaptative », qui commence à 81 °C, n’a pas été atteinte.

Il est temps de conclure !