Configuration de test

• Carte mère : Asus H97-M PLUS
• Processeur : AMD Ryzen 1600X
• Carte graphique : Asus R9 280X
• Mémoire : 8 Go G-skill HyperX
• SSD & DD : 240Go Kingston et 1 TO noname
• Alimentation : NZXT 1000 (test de la C850 et C650)
• Contrôleur de LEDs RGB : fourni avec les ventilateurs
• Ventirad : NZXT T120 RGB White
• Ventilateurs : 3 x Masterfan M120 Halo de Cooler Master
• Ventilateur arrière : NZXT F RVB 120mm

Après avoir pris connaissance de la notice, qui est traduite dans plusieurs langues, dont la nôtre  – avec des traductions inexactes – , et surtout après avoir dénudé totalement le TK-1, nous pouvons nous lancer sur le montage. Au travail !

Carte-mère et composants

La première à rejoindre le châssis du TK-1 sera la carte-mère, que nous allons équiper avec un maximum de composants avant de la placer. Processeur, RAM puis finalement un ventirad blanc pour un bel effet ont rejoint leur maman pour lui apporter du réconfort. Vient ensuite la vérification de la compatibilité des entretoises du châssis avec les emplacements de la carte : il aura fallu ajouter quelques-unes avec l'outil fourni dans le sachet afin de pouvoir fixer tous les points de la carte-mère ITX au boitier.

Alimentation

L'alimentation dispose de son espace dédié à l'arrière, placée à la verticale. Notre modèle, un C1000 de chez NZXT, est modulaire, ce qui facilitera le cable management. L'installation dans le Jonsbo commence par retirer les quatre vis sur le côté extérieur. Ces vis, marquées d'un « P » sur le boîtier, offrent un support qui maintient l'alimentation en lévitation, laissant un espace de respiration à sa base. Une fenêtre profonde permet de brancher facilement le cordon d'alimentation. L'emplacement intérieur n'offre pas de ventilation directe, mais les panneaux latéraux perforés assurent la circulation de l'air. Une fois le support fixé sur l'alimentation, il suffit de positionner le tout dans le boîtier et de resserrer les quatre vis extérieures pour sécuriser l'ensemble.

SSD

L'installation des disques optiques ou flashs se fait grâce à un système unique au TK-1, inspiré du principe du rack. Situé juste au-dessus de l'alimentation, son extraction se fait à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du boîtier, nécessitant l'utilisation de plusieurs vis, dont une particulièrement difficile d'accès en raison de l'espace restreint. Pour installer vos disques, il suffit de fixer sur votre SSD quatre vis spécifiques qui s'enfichent ensuite dans l'emplacement prévu à la manière d'un glissé déposé.

Bien que ce système soit pratique et rapide, il est conçu uniquement pour un combo disque dur et SSD. Pour notre configuration, qui comprend deux SSD, nous avons dû recourir à une solution improvisée : empiler les deux SSD et fixer le second par-dessus. Bien que fonctionnelle, cette méthode n'est ni esthétique ni pratique pour le raccordement des câbles. Jonsbo a probablement supposé que la plupart des utilisateurs opteraient pour une configuration classique...

Ventilateurs

Petit mais sans compromis sur la ventilation, ce boîtier peut accueillir jusqu'à quatre ventilateurs de 120 mm ou un radiateur de 240 mm. Pour notre installation, nous avons utilisé trois ventilateurs RGB Cooler Master avec télécommande. La fixation au panneau supérieur de ces derniers s'est avérée simple et rapide grâce à son accessibilité. L'installation des ventilateurs inférieurs est plus complexe car il faut coucher le boîtier et travailler en position difficile. Une fois en place, ces ventilateurs assurent un éclairage intérieur efficace. L'espace profond à l'arrière de l'alimentation a permis de dissimuler la télécommande des ventilateurs pour un look soigné.

Notre carte graphique, un modèle robuste datant de 2013, a présenté un léger défi. L’installation en elle-même est simple : dévisser les équerres, retirer celles correspondantes, puis insérer la carte graphique avant de la sécuriser avec des vis. C’est l’une des opérations les plus faciles du montage, offrant également un aperçu de l’espace intérieur du TK-1 une fois l’un des plus gros composants en place.

Cependant, malgré une hauteur généreuse, le véritable problème réside dans la largeur. Le TK-1 permet des cartes graphiques de 280 mm maximum, mais notre modèle 280X dépasse cette limite de 4 cm. Comme visible sur la photo, la carte dépasse fatalement et pose un problème lors de la mise en place de la vitre latérale. Cela confirme que les fabricants ne mentent pas sur les dimensions !

Heureusement, nous avons trouvé une solution pour utiliser notre ancienne Radeon : retirer son châssis supérieur. Cela ne change pas le fonctionnement de la carte et s’intègre correctement.

Cable management

Le plus difficile est derrière nous, et tout est désormais en place. Avec des yeux émerveillés, nous admirons l'intérieur compact de notre TK-1, mêlant élégamment noir et blanc. Cette combinaison est sublimée par les touches de RGB des ventilateurs et leur contrôleur inclus. Le choix du boîtier blanc s’avère judicieux, accentuant son allure futuriste. Il ne reste qu'une étape normalement délicate, qui prendra plus ou moins de temps selon votre inspiration : la gestion des câbles.

L'utilisation d'un boîtier compact impose des composants moins volumineux et encourage une approche minimaliste. Les câbles sont donc réduits, en plus de l'aide de l'alimentation modulaire. Le TK-1 offre un large espace à l'arrière, nous permettant de ranger le tout sans soucis. Cependant, les habillages des passages latéraux de la carte-mère ne sont fixés que par enfichement, ce qui les rend instables voir amovibles lors du passage des câbles PCI-E ou 24 Pins. La solution est de faire passer le câble puis de remettre les habillages en place.

Nous arrivons à la dernière étape du montage : installer la grande vitre ! Il faut l'approcher méthodiquement des rebords du boîtier, puis la sécuriser avec les quatre vis fournies. Une fois cette tâche accomplie, nous vous prendre un moment pour admirer le résultat avant d'appuyer sur le bouton de démarrage, avec le petit stress habituel. Les LED des ventilateurs apportent une touche esthétique et illuminent magnifiquement l'intérieur. Cependant, cette vitre, aussi belle soit-elle, a un inconvénient : elle montre facilement les traces de doigts et la poussière, nécessitant un nettoyage régulier. Mais c'est le prix à payer pour avoir un aquarium en guise de boîtier, non ?

Il est temps maintenant de découvrir les performances thermiques et acoustiques de ce boîtier.