Démarrage

La notice indique de manière simple les premières étapes à suivre pour pouvoir utiliser le casque, et elles sont très peu nombreuses. Il faut démarrer les contrôleurs, en retirant les protections qui empêchent les piles, déjà en place dans le compartiment, de fonctionner. Ensuite, on appuie sur le bouton Power du casque. Une Led s'illumine alors en bleu, indiquant qu'il y a plus de 20 % de batterie. Pico pense donc aux utilisateurs, en proposant un casque prêt à l'emploi dès le déballage.

On retire alors les caches sur les lentilles, et on peut alors enfiler le casque. Le capteur infrarouge n'allume les écrans que si une présence est détectée. Le casque démarre alors en quelques secondes, comme un téléphone.

Start room

Pico UI est l'OS du casque, qui tourne sur le Snapdragon XR2. C'est un dérivé d'Android, donc on n'est pas perdu, notamment sur tout ce qui est paramétrage. L'écran affiche alors une start room. Les manettes sont visibles, et un écran invitant à cliquer pour démarrer apparait alors. Il permet de faire quelques étapes de configuration : choisir la langue, choisir le pays et configurer le wifi en y entrant la clé. Le clavier virtuel qui permet la saisie est pratique à utiliser, et le tout est intuitif. Une fois la connexion internet établie, le casque propose alors une upgrade vers la version 4.7.1.6, pour 770 Mo. Une fois téléchargé, on accepte la mise à jour, et le Neo3 redémarre et fait l'upgrade du casque dans un premier temps, puis à celle des manettes dans un second temps.

La start room adopte un thème de station spatiale. Le décor inclut, entre autres, un télescope pointé vers l'espace, une étagère de références geek, quelques affiches scotchées au-dessus de la couchette.


On s'y promène par « téléportation », une constante dans la VR. On choisit un emplacement cible avec le joystick, on clique, et on s'y retrouve transporté, immédiatement. La tentation est grande de vouloir « toucher » avec les manettes, mais aucune interaction n'est possible. Au centre, on a l'interface a proprement parlé. Elle est décomposée en 4 onglets principaux, qui permettent d'accéder aux applications : celles présentes dans le store, et celles installées.


En dessous, une barre de boutons donne accès aux paramétrages et au statut des différents items nécessaires : état de la batterie du casque, et de celles des contrôleurs, puissance du signal wifi, etc.

Il est à noter que cette partie peut fonctionner sans les manettes. Dans ce cas, un pointeur fixe est affiché dans le casque, et il suffit de l'amener sur le bouton qu'on souhaite, et on clique avec le bouton physique situé sur la tranche droite du casque. C'est efficace et intuitif.

Contenu du catalogue

De base, l'OS propose un lecteur vidéo et un browser web. Dans le catalogue Pico, il n'y a que très peu de choses gratuites. On a par exemple pu tester Gravity Sketch pad, qui est une application de dessin / CAO.


Les contrôles sont très soignés, bien pensés, le logiciel est plaisant. Libérez l'artiste qui est en vous !

Côté jeu, on a pu essayer Stardust VR, un genre de jeu de shoot fixe. Le jeu est sympa, et propose de tirer sur des insectes qui vous foncent dessus. Le gros point noir : le jeu est en chinois ! Pas très pratique ...

Pour ce qui est des vidéos, la marque en met 2 à disposition, avec une résolution de 8K qui mettent bien avant les capacités du casque. Mais il faut vraiment une excellente connexion pour profiter des vidéos youtube à ce format ! Dans notre cas, l'algo de YT avait tendance à utiliser une faible résolution, avec donc un rendu atroce sur le Pico. Il est cependant possible de charger des vidéos sur le casque une fois le mode debugging activé au niveau des paramètres « developpeurs » qui sont en fait disponibles pour tout le monde !