Le TK800F sort dans une époque de transition. En effet, là où l'on attendait avant d'un siège un design agressif et sportif ainsi qu'un bon confort pour une session de jeu – et nous insistons bien sur le mot « session » – il y a peu ; l'époque dans laquelle nous sommes nous a fait revoir nos critères et nos attentes. En effet, désormais, ce type d'équipement se doit d'être polyvalent notamment en raison du développement du télétravail. Cela nous amène donc à revoir nos exigences à la hausse. Désormais, il ne s'agit plus uniquement de « session », mais également de « journée de travail ». Par conséquent, le confort reste attendu, mais l'ergonomie est désormais un point vital. De même, le design doit à la fois être réussi, mais également passe-partout pour garder en crédibilité lors de visioconférences professionnelles. Tout cela, Oraxeat semble parfaitement l'avoir compris et nous ressentons fortement que c'est dans cet esprit que le TK800F a vu le jour. Passons en revue les points clés.
Au niveau du revêtement, nous ressentons clairement que nous sommes sur un produit premium. Le choix du matériau est tout à fait pertinent, car que ça soit en jeu ou en télétravail ; il est toujours fort agréable d'être sur du tissus respirant. Déjà, car d'un point de vue thermique, la maille reste de très loin beaucoup plus agréable en cas de chaleur ; mais également pour l'entretien et la durabilité face au cuir et/ou le polyuréthane. Oraxeat a ici fait le choix d'un tissus haute qualité, respirant et surtout déperlant. Comprenez par là que si vous suez, ou si vous renversez votre café, il vous suffira simplement d'éponger la surface, pratique ! L'ensemble est agréable, et le coussin est très doux. Concernant les finitions, il n'y a pas un fil qui dépasse ni une jointure mal ajustée. De plus, on notera que l'immense majorité du siège est noire, ce qui fera qu'il ne devrait pas être trop salissant sur la durée.
Enfin, le TK800F est vraiment très confortable, avec une densité de mousse bien dosée. Certains constructeurs de fauteuils ont en effet la main lourde sur le sujet, avec des densités trop importantes, rendant les fauteuils agréables comme les bancs d'un square. Oraxeat a trouvé le bon équilibre. La couche superficielle est molle, mais l'on ressent bien l'épaisseur un cran en dessous, assurant une certaine fermeté et sensation de solidité. Cela nous permet d'être très bien maintenu, sans avoir le postérieur plat comme une brique en se relevant après plusieurs heures, et l'on s'y fait vraiment très très vite !
On l'a vu lors de l'installation, le mécanisme est basé non pas sur une manette multi-usages, mais sur 2 manettes distinctes. Cette de droite permet donc de régler la hauteur de l'assise, tandis que celle de gauche permet de bloquer ou non la bascule du dossier en mode « rocking chair ». D'ailleurs, la grosse molette visible sous l'assise permet de rendre plus ou moins souple ce basculement. Le fauteuil étant bien équilibré, la bascule se fait toute seule quand on choisit ce mode.
Un autre levier, lui aussi assez classique, permet de régler l'inclinaison du dossier. Un point sympathique est qu'il est rabattable à environ 135 °, ce qui permet d'envisager sans problème quelques instants de détente après une partie acharnée, ou un dossier complexe !
Il est désormais temps de passer au verdict !
Design, finitions et confort
Au niveau du design, le siège est un habile mélange de sobriété pour plus d'aisance en milieu professionnel avec cependant des touches « gaming ». Le style est beaucoup moins « racing » même si certains rappels tels que le dossier légèrement enveloppant façon baquet lui confèrent une identité certaine. Au final, nous nous retrouvons face à un siège qui ne dénote pas avec le reste de son décor, que ça soit un décor de jeu ou de stream, ou un environnement plus professionnel. Il s'intégrera partout et restera cohérent. D'ailleurs, cette volonté de polyvalence se ressent jusque dans le choix des différentes couleurs, car aucune version du TK800F n'use de coloris criards. Tout est élégant et soigné. Inutile donc d'avoir un siège pour jouer, et un autre pour renvoyer une image plus sérieuse à ses collègues en visioconférence.Au niveau du revêtement, nous ressentons clairement que nous sommes sur un produit premium. Le choix du matériau est tout à fait pertinent, car que ça soit en jeu ou en télétravail ; il est toujours fort agréable d'être sur du tissus respirant. Déjà, car d'un point de vue thermique, la maille reste de très loin beaucoup plus agréable en cas de chaleur ; mais également pour l'entretien et la durabilité face au cuir et/ou le polyuréthane. Oraxeat a ici fait le choix d'un tissus haute qualité, respirant et surtout déperlant. Comprenez par là que si vous suez, ou si vous renversez votre café, il vous suffira simplement d'éponger la surface, pratique ! L'ensemble est agréable, et le coussin est très doux. Concernant les finitions, il n'y a pas un fil qui dépasse ni une jointure mal ajustée. De plus, on notera que l'immense majorité du siège est noire, ce qui fera qu'il ne devrait pas être trop salissant sur la durée.
Enfin, le TK800F est vraiment très confortable, avec une densité de mousse bien dosée. Certains constructeurs de fauteuils ont en effet la main lourde sur le sujet, avec des densités trop importantes, rendant les fauteuils agréables comme les bancs d'un square. Oraxeat a trouvé le bon équilibre. La couche superficielle est molle, mais l'on ressent bien l'épaisseur un cran en dessous, assurant une certaine fermeté et sensation de solidité. Cela nous permet d'être très bien maintenu, sans avoir le postérieur plat comme une brique en se relevant après plusieurs heures, et l'on s'y fait vraiment très très vite !
Ergonomie et position du dos
Il faut prendre le temps d'adapter le siège à sa morphologie et ne pas hésiter à faire des essais pour régler précisément les différents éléments. Le constructeur propose d'ailleurs un schéma sur son site qui permet de voir les dimensions de toutes les parties, mais il n'est pas forcément évident de savoir comment on sera assis dedans avant de l'essayer. En revanche, grâce à la fiche technique, on voit que la taille recommandée pour être bien dans le TK800F se situe dans la fourchette 170 - 195 cm. Si vous êtes, comme votre serviteur, en plein milieu de cette plage, cela passera sans encombre. En revanche, si vous êtes proche de la limite basse, il faudra juste mettre le coussin de soutien lombaire et affiner vos réglages, tout simplement. Il est cependant regrettable que le système de réglage lombaire du TK900 n'ait pas été repris ici, car le TK800F est vendu une cinquantaine d'euros en plus.On l'a vu lors de l'installation, le mécanisme est basé non pas sur une manette multi-usages, mais sur 2 manettes distinctes. Cette de droite permet donc de régler la hauteur de l'assise, tandis que celle de gauche permet de bloquer ou non la bascule du dossier en mode « rocking chair ». D'ailleurs, la grosse molette visible sous l'assise permet de rendre plus ou moins souple ce basculement. Le fauteuil étant bien équilibré, la bascule se fait toute seule quand on choisit ce mode.
Un autre levier, lui aussi assez classique, permet de régler l'inclinaison du dossier. Un point sympathique est qu'il est rabattable à environ 135 °, ce qui permet d'envisager sans problème quelques instants de détente après une partie acharnée, ou un dossier complexe !
Ergonomie des accoudoirs
Comme indiqué dans la fiche technique, les accoudoirs sont de type 4D, ce qui signifie qu'ils sont réglables sur 4 dimensions afin de coller à l'ergonomie et à la posture de chacun. Il est donc possible de les régler en hauteur, de les avancer/reculer, de les écarter ou de les rapprocher de vous selon votre envergure, ou encore de les faire pivoter vers l'extérieur ou l'intérieur. Avec cela, impossible de ne pas trouver un réglage optimal pour accorder votre posture avec votre bureau. Oraxeat se démarque également de par le fait que chacune de ces dimensions est réglable via un bouton dédié et unique à elle. Cela permet de verrouiller l'accoudoir dans la position choisie une fois les mouvements terminés. Fini les accoudoirs qui bougent et se dérèglent lorsque l'on tape dedans ! Concrètement, cela aboutit à de meilleures performances en jeu, car la souris tombe pile dans le prolongement du bras sans devoir maintenir une tension musculaire pour compenser un manque de hauteur ou un mauvais alignement. D'un point de vue professionnel, un accoudoir correctement réglé réduira forcément les risques de trouble musculo-squelettique, pensez-y !Il est désormais temps de passer au verdict !