Après quelques semaines d'utilisation sur PS5 principalement, nous pouvons dresser un bilan des qualités et des défauts de ce casque.

Une ergonomie satisfaisante

L'HyperX Flight for PS est agréable à porter, et n'exerce pas de pression excessive au niveau des oreilles ou du sommet du crâne. Une légère gêne peut toutefois apparaître avec l'arceau, dont le rembourrage est un peu léger, mais seulement dans le cadre d'une utilisation très prolongée, au bout de plusieurs heures de port.

Les matériaux choisis sont fiables. Il n'y a pas de craquements ou de grincements désagréables quand on bouge les différentes parties, ce qui montre un ajustement parfait.

Comme on pouvait s'y attendre avec du matériel exploitant une transmission radio, nous n'avons pas pris en défaut la communication sans fil. Vous pouvez quitter la pièce où se trouve la console et continuer à converser en party audio. Dans les limites du raisonnable bien sûr, le constructeur annonce une portée théorique de 20 mètres. En pratique, cela peut être moins, compte tenu de certains obstacles physiques, mais cela reste tout de même un sacré atout par rapport à des modèles strictement filaires.

Un bilan positif pour un casque stéréo

D'une manière générale, le son est propre et parfaitement intelligible. La répartition des sons entre la gauche et la droite est bien rendue, ce que nous a confirmé un petit test avec le titre Humdrum and Humble, de Tears For Fears. Sur ce morceau, lors de l'intro de guitares, les allers-retours entre la gauche et la droite sont bien restitués — ce qui nous permet de nous faire une première idée sur la qualité de ce casque stéréo. En revanche, et ce n'est pas une surprise, le Cloud ne procure pas autant d'informations qu'un casque 7.1, au niveau spatialisation. Comprenez que la distinction gauche-droite est perceptible, mais que vous n'entendrez pas si le son provient de l'avant ou de l'arrière.

Toutefois, même s'il ne propose qu'un simple stéréo, il faut bien avouer que le son restitué est de bonne qualité, avec des graves et des aigus très légèrement réhaussés. Cette relative douceur lui permet de s'essayer à un usage musical occasionnel, dans des styles divers, sans que l'on ait une impression de son dénaturé.

Dans les shooters, c'est-à-dire dans le domaine qui nous intéresse, nous sommes plutôt convaincus. Les pas, les bruits métalliques (chargements d'armes par exemple), les explosions sont bien mis en avant — avec la juste percussion nécessaire. Une oreille exercée notera peut-être que les voix sont légèrement en retrait dans les passages dialogués et les cinématiques.

Notez que le casque vous isole bien des bruits environnants et que votre entourage devra sérieusement hausser la voix pour se faire entendre.

Un microphone efficace

Bien que dépourvu de bonnette, le microphone semble peu sensible aux bruits parasites. Le rendu est assez propre et permet une communication correcte. La faible sensibilité du micro oblige tout de même l'utilisateur à bien positionner la perche devant la bouche, sinon vos camarades de jeu peuvent avoir du mal à vous entendre.

Vous pouvez couper le micro d'une simple pression sur une oreillette, un témoin LED au bout de la perche confirmera la mise en sourdine.

Une autonomie généreuse

En 3 semaines, à raison de 2/3 h d'écoute par jour, nous ne l'avons rechargé que 2 fois. Nous l'utilisons dans de bonnes conditions, autrement dit avec un volume sonore raisonnable. Nous validons l'autonomie annoncée par le constructeur, soit une douzaine d'heures avec les LEDs activées et un peu plus du double si les LEDs éteintes. Notez que le casque s'éteint automatiquement au bout de 30 minutes s'il n'est pas utilisé.

D'une manière générale, on a affaire à un casque sans fil qui peut maintenir son autonomie sur un peu plus d'une semaine d'utilisation régulière, et c'est vraiment un argument de poids pour ce type de matériel.

Le temps de recharge est cohérent, considérant que le produit est dépourvu des récentes technologies de charge rapide. Il nous a fallu 3 heures pour une recharge complète de 0 à 100 %.

Un pack d'accessoires réduit au minimum

Si le dongle USB assure logiquement la connexion avec les plateformes sous licence, on peut dire que le casque est livré avec le strict minimum.

En dehors d'un mini câble USB pour la recharge et de l'indispensable microphone sur perche, il faudra se passer par exemple d'un cache pour obturer les ports 3,5 mm inutilisés, ou même d'un câble jack.

On regrettera également l'absence d'une housse de transport, toujours utile pour un rangement et une bonne protection.