Voici donc les résultats, relevés sous forme de graphiques :



Rappelons que notre configuration de test embarque un Core i7 7700K, non delidé. C'est un processeur notoirement difficile à refroidir, il faut donc avoir cela en tête à la lecture des résultat.

Avec la ventilation configurée automatiquement par le logiciel SIV de notre carte mère Gigabyte, la ventilation passe à 100 % quand on dépasse les 70 °C. Ce qui est le cas ici, puisque nous atteignons en fait 78 degrés en burn. Dans ce cas-là, les ventilateurs tournent à plus de 2000 RPM, et produisent un bruit assez assourdissant, de pratiquement 61 dB, relevés à 5 cm.

Comme souvent, les AIO à pleine vitesse ne sont pas viables sur le long terme, et c'est pour cela qu'il faut jouer avec les réglages, avant de limiter la vitesse de rotation maximum. Cela permet habituellement de gagner de nombreux dB, sans impact majeur sur les performances de refroidissement.

Et c'est ce que nous confirment nos différents essais du Silent Loop 2. En effet, si on fixe la vitesse de rotation à 850 RPM, c'est le jour et la nuit niveau bruit. L'AIO devient Silent, avec 38,8 dB seulement relevés, soit un gain supérieur à 20 dB, et c'est donc, 100 fois moins bruyant ! En burn, on passe à seulement 81 °C, soit 3 petits degrés d'écart. Cela reste loin de la zone rouge pour ce type de processeur. En effet, la valeur de TJunction Max de l'i7 7700K est à 100 °C. Au-delà, le throttling s'active, avec une baisse de performance, mais on voit que la marge avant d'y arriver est importante.

Coté idle, on ne perd qu'un petit degré : on peut descendre à 33 °C avec une ventilation au maximum, et on est à 34 ° avec cette ventilation réduite.

Donc, le Silent Loop est performant et tout à fait discret, si on le cadre correctement, notamment en restreignant la vitesse de rotation des Silent Wings pour ne pas qu'elle atteigne le maximum, située à 2200 RPM d'après la fiche constructeur. On peut cependant gagner quelques degrés, mais cela se fera au détriment de nuisances sonores importantes.